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parcours du Tour de France 2024


Sylvain KARLE
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Le Tour passe dans le (gros) village de mes beaux-parents, à 20km de l'arrivée de l'étape à Troyes, avec les derniers chemins blancs 😀. Je connais parfaitement les routes, mais les chemins blancs, un peu quand je faisais encore du footing.
Mon dimanche 7 juillet est déjà réservé.

Pour Gérome, Troyes n'est pas encore dans le sud de la France.

 

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il y a 45 minutes, Geoffroy CACHAT a dit :

 

Donc Michel, il ne faudrait pas non plus de pavés lorsque le Tour vient dans le Nord ? Si ces secteurs font partie des spécificités locales, pourquoi ne pas les emprunter ?

En poussant le bouchon un peu loin, pourquoi dans ce cas prendre les routes des cols dans les massifs montagneux alors qu'il existe bien souvent une alternative plus plane mais plus longue ? Pourquoi aussi prendre des routes exposées au vent, proches du littoral par exemple, alors qu'ils ne pourraient emprunter que celles qui sont bien abritées ?

Les cols et le vent ont toujours fait partie de la course. Si l'on est pris dans une bordure, ce n'est pas de la malchance. Si l'on est décramponné dans un col ou dans la descente de celui-ci, ce n'est pas non plus de la malchance. On roule tout de même sur des routes adaptées au cyclisme sur route. Pour les pavés, le Tour n'a jamais abordé les secteurs les plus dangereux de Paris Roubaix comme la tranchée d'Arenberg et c'est bien comme çà. Car les organisateurs ne sont pas encore devenus complètement idiots. Sinon placé en début de Tour, une étape avec tous les secteurs les plus dangereux de Paris-Roubaix (tranchée d'Arenberg, carrefour de l'Arbre,....) risqueraient bien de décapiter la suite de l'épreuve si l'un ou plusieurs grands favoris devaient abandonner sur chute, et par la même occasion, perte du suspense et manque d'intérêt pour la suite.

Aujourd'hui on constate une escalade pour rendre les parcours des grands Tours de plus en plus spectaculaires, au détriment de la sécurité. Cela a commencé il y a quelques années avec le Giro qui proposait la descente d'un col (je ne me souviens plus du nom) sur chemin de chèvre avec des précipices impressionnants. C'est Contador et d'autres coureurs qui ont finalement fait annuler cette descente. Le cyclisme, pour moi, çà ne doit pas devenir les jeux du cirque. Mais personne n'est obligé d'être d'accord avec moi.

Modifié par Michel ROTH
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Il y a 11 heures, Michel ROTH a dit :

Je pensais que le Tour était du cyclisme sur route. A ce petit jeu quand est-ce que les organisateurs vont-ils proposer de terminer sur un circuit de cyclo-cross ?

 

Il y a déjà assez de possibilités de perdre le Tour par malchance (chute, ennuis mécaniques,...) sans devoir en rajouter. Quand on a vu Paris Tours, on sait bien que certains favoris ont été mis hors jeu uniquement par malchance, comme Arnaud De Lie (au moins deux crevaisons,...). Laissons ce genre de parcours à des épreuves faites pour çà, comme les Strade et Paris Roubaix. 

bonjour,

Si cela peut amener un peu de "naturel" à la course pourquoi pas ! Marre de ces epreuves dictées, avec plan de course et oreillettes en permanence pour orienter la course ! Et puis cela demontre une autre aptitude du cycliste, qui pour certain n'arrives pas  à changer une roue 🙂

 

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il y a 28 minutes, Michel ROTH a dit :

Les cols et le vent ont toujours fait partie de la course. Si l'on est pris dans une bordure, ce n'est pas de la malchance. Si l'on est décramponné dans un col ou dans la descente de celui-ci, ce n'est pas non plus de la malchance. On roule tout de même sur des routes adaptées au cyclisme sur route. Pour les pavés, le Tour n'a jamais abordé les secteurs les plus dangereux de Paris Roubaix comme la tranchée d'Arenberg et c'est bien comme çà. Car les organisateurs ne sont pas encore devenus complètement idiots. Sinon placé en début de Tour, une étape avec tous les secteurs les plus dangereux de Paris-Roubaix (tranchée d'Arenberg, carrefour de l'Arbre,....) risqueraient bien de décapiter la suite de l'épreuve si l'un ou plusieurs grands favoris devaient abandonner sur chute, et par la même occasion, perte du suspense et manque d'intérêt pour la suite.

Aujourd'hui on constate une escalade pour rendre les parcours des grands Tours de plus en plus spectaculaires, au détriment de la sécurité. Cela a commencé il y a quelques années avec le Giro qui proposait la descente d'un col (je ne me souviens plus du nom) sur chemin de chèvre avec des précipices impressionnants. C'est Contador et d'autres coureurs qui ont finalement fait annuler cette descente. Le cyclisme, pour moi, çà ne doit pas devenir les jeux du cirque. Mais personne n'est obligé d'être d'accord avec moi.

Michel, je poussais exprès le bouchon un peu loin. Ce que je voulais dire est qu'il fallait que le Tour évolue avec son temps. Il n'y a pas que le spectaculaire, dans les chemins blancs par exemple, mais justement la volonté de provoquer d'éventuels aléas pour amener du suspens en cas de malchance pour un leader.

Pour le coup, en terme de sécurité, ces chemins sont moins dangereux que certaines descentes de cols qui ont pu être empruntées par le passé. D'autant que le Tour de France Femmes est passé là bas pour sa première édition, et il y a fort à parier que ce qui n'avait pas été fait comme aménagements pour les femmes (juste un lissage) sera probablement réalisé pour les hommes, c'est à dire concassage et compactage. Comme cela avait été le cas pour la traversée du plateau de Glieres en Haute-Savoie (par exemple).

 

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Cela me fait songer à Michel Piccoli dans le film "Le prix du danger", où l'organisation s'évertue à rendre l'épreuve de plus en plus dangereuse, cruelle, impitoyable. Tout cela pour générer de l'audience, pour que les aventuriers de canapé puissent vivre des émotions au travers de la déveine et des souffrances d'autrui.

Je fais partie des téléspectateurs, je plaide en partie coupable, mais je ne réclame toutefois pas du sang et des tripes. Que l'on puisse jouer à ce point avec la sécurité des coureurs me met mal à l'aise. " Trop is te veel", comme on dit en Belgique.

Je trouvais cela sympathique qu'un routier-sprinter puisse envisager d'endosser le maillot jaune pendant quelques étapes, en début de Tour. Je crains que l'an prochain, ce soit franchement impossible, sauf au cas peu probable où les équipes de favoris laissent filer une échappée permettant à un baroudeur de s'emparer de la tunique ! Les bons de sortie risquent toutefois d'être très malaisés à obtenir.

Un début de Tour aussi sélectif pourrait également tuer très vite le suspense au niveau du classement général, ce qui n'est certainement pas le but recherché !

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il y a 8 minutes, Didier SALEMBIER a dit :

Je pars du principe que tout ce qui est carrossable ne mettant pas de façon évidente la sécurité des coureurs en péril peut être proposé.

Les pavés, chemins blancs----

OUi perdre le TDF ou l'étape pour un problème mécanique c'est râlant .....sur ces chemins blancs c'est compliqué de dépanner le coureur ....

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il y a une heure, Michel ROTH a dit :

Les cols et le vent ont toujours fait partie de la course. Si l'on est pris dans une bordure, ce n'est pas de la malchance. Si l'on est décramponné dans un col ou dans la descente de celui-ci, ce n'est pas non plus de la malchance. On roule tout de même sur des routes adaptées au cyclisme sur route. Pour les pavés, le Tour n'a jamais abordé les secteurs les plus dangereux de Paris Roubaix comme la tranchée d'Arenberg et c'est bien comme çà. Car les organisateurs ne sont pas encore devenus complètement idiots. Sinon placé en début de Tour, une étape avec tous les secteurs les plus dangereux de Paris-Roubaix (tranchée d'Arenberg, carrefour de l'Arbre,....) risqueraient bien de décapiter la suite de l'épreuve si l'un ou plusieurs grands favoris devaient abandonner sur chute, et par la même occasion, perte du suspense et manque d'intérêt pour la suite.

Aujourd'hui on constate une escalade pour rendre les parcours des grands Tours de plus en plus spectaculaires, au détriment de la sécurité. Cela a commencé il y a quelques années avec le Giro qui proposait la descente d'un col (je ne me souviens plus du nom) sur chemin de chèvre avec des précipices impressionnants. C'est Contador et d'autres coureurs qui ont finalement fait annuler cette descente. Le cyclisme, pour moi, çà ne doit pas devenir les jeux du cirque. Mais personne n'est obligé d'être d'accord avec moi.

Michel, au-delà du spectacle, l'évolution du matériel permet des faire du "allroad" à moindres risques. Faire les pavés de Paris-Roubaix avec un vélo de 2023 à FAD et avec des pneus de 32mm, ce n'est pas la même chose que 30 ans en arrière avec des boyaux de 22mm. Pour moi, un secteur pavé ou un chemin blanc est beaucoup moins dangereux qu'une descente de col...

La pratique du cyclisme s'oriente de plus en plus vers du "all-road" donc les épreuves cyclistes aussi

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Oui attention à rester mesuré dans ses paroles. On ne parle que de chemins à cailloux... Pas de danger pour l'intégrité physique du coureur.

 

Mais on en revient toujours au même : je ne suis pas sûr que l'idée d'ASO soit le spectacle à tout prix. Ils souhaitent surtout du suspense. Et franchement avec les oreillettes, ça tue la course. Il faut donc trouver autre chose pour contrer l'effet oreillette notamment.

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il y a 27 minutes, Cedric ROUVRAIS a dit :

Oui attention à rester mesuré dans ses paroles. On ne parle que de chemins à cailloux... Pas de danger pour l'intégrité physique du coureur.

 

Mais on en revient toujours au même : je ne suis pas sûr que l'idée d'ASO soit le spectacle à tout prix. Ils souhaitent surtout du suspense. Et franchement avec les oreillettes, ça tue la course. Il faut donc trouver autre chose pour contrer l'effet oreillette notamment.

D'accord que les chemins de terre ne sont pas dangereux. Cependant, en cas d'ennuis mécaniques, un favori peut perdre énormément de temps si aucun équipier avec un vélo adapté est à ses côtés. De plus les voitures de dépannages sont souvent très loin. On l'a bien vu dans Paris Tours quand Arnaud De Lie a finalement abandonné après avoir perdu énormément de temps après ses multiples crevaisons. Il y a déjà assez de possibilités de malchance sur des routes goudronnées avec les aménagements urbains que pour encore  en rajouter. Je me demande ce que diront ceux qui sont favorables à ces chemins de terre si au départ de l’étape en question Vingegaard et Pogacar sont dans un mouchoir de poche au niveau du temps, mais que l'un des deux, par malchance, perde 5 minutes sur les routes blanches. Ce ne sera pas du suspense en plus mais la fin du suspense tout court !

D'ailleurs depuis qu'on a introduit les chemins de vigne (chemins agricoles étroits dans Paris Tours) je ne m'intéresse plus à cette loterie.

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il y a 13 minutes, Michel ROTH a dit :

D'accord que les chemins de terre ne sont pas dangereux. Cependant, en cas d'ennuis mécaniques, un favori peut perdre énormément de temps si aucun équipier avec un vélo adapté est à ses côtés. De plus les voitures de dépannages sont souvent très loin. On l'a bien vu dans Paris Tours quand Arnaud De Lie a finalement abandonné après avoir perdu énormément de temps après ses multiples crevaisons. Il y a déjà assez de possibilités de malchance sur des routes goudronnées avec les aménagements urbains que pour encore  en rajouter. Je me demande ce que diront ceux qui sont favorables à ces chemins de terre si au départ de l’étape en question Vingegaard et Pogacar sont dans un mouchoir de poche au niveau du temps, mais que l'un des deux, par malchance, perde 5 minutes sur les routes blanches. Ce ne sera pas du suspense en plus mais la fin du suspense tout court !

D'ailleurs depuis qu'on a introduit les chemins de vigne (chemins agricoles étroits dans Paris Tours) je ne m'intéresse plus à cette loterie.

Après chacun son point de vue. Mais Paris Tours n'était pas intéressant avant. Echappée matinale reprise à 1 km de l'arrivée et sprint. C'est justement pour éviter cela que les chemins ont été mis en place. Après est-ce la bonne solution ?

 

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il y a 20 minutes, Michel ROTH a dit :

D'accord que les chemins de terre ne sont pas dangereux. Cependant, en cas d'ennuis mécaniques, un favori peut perdre énormément de temps si aucun équipier avec un vélo adapté est à ses côtés. De plus les voitures de dépannages sont souvent très loin. On l'a bien vu dans Paris Tours quand Arnaud De Lie a finalement abandonné après avoir perdu énormément de temps après ses multiples crevaisons. Il y a déjà assez de possibilités de malchance sur des routes goudronnées avec les aménagements urbains que pour encore  en rajouter. Je me demande ce que diront ceux qui sont favorables à ces chemins de terre si au départ de l’étape en question Vingegaard et Pogacar sont dans un mouchoir de poche au niveau du temps, mais que l'un des deux, par malchance, perde 5 minutes sur les routes blanches. Ce ne sera pas du suspense en plus mais la fin du suspense tout court !

D'ailleurs depuis qu'on a introduit les chemins de vigne (chemins agricoles étroits dans Paris Tours) je ne m'intéresse plus à cette loterie.

Faut donc des routes 5 étoiles pour maintenir le suspense ! 

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il y a 59 minutes, Michel ROTH a dit :

D'accord que les chemins de terre ne sont pas dangereux. Cependant, en cas d'ennuis mécaniques, un favori peut perdre énormément de temps si aucun équipier avec un vélo adapté est à ses côtés. De plus les voitures de dépannages sont souvent très loin. On l'a bien vu dans Paris Tours quand Arnaud De Lie a finalement abandonné après avoir perdu énormément de temps après ses multiples crevaisons. Il y a déjà assez de possibilités de malchance sur des routes goudronnées avec les aménagements urbains que pour encore  en rajouter. Je me demande ce que diront ceux qui sont favorables à ces chemins de terre si au départ de l’étape en question Vingegaard et Pogacar sont dans un mouchoir de poche au niveau du temps, mais que l'un des deux, par malchance, perde 5 minutes sur les routes blanches. Ce ne sera pas du suspense en plus mais la fin du suspense tout court !

D'ailleurs depuis qu'on a introduit les chemins de vigne (chemins agricoles étroits dans Paris Tours) je ne m'intéresse plus à cette loterie.

+ 200% Michel , 

Le sport ne doit pas être une loterie , si le gagnant doit sa victoire a la chance cela ne m'intéresse pas , on doit gagner a la pédale pas sur un coup du sort indépendant du coureur  ....

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il y a 47 minutes, Cedric ROUVRAIS a dit :

Après chacun son point de vue. Mais Paris Tours n'était pas intéressant avanNot. Echappée matinale reprise à 1 km de l'arrivée et sprint. C'est justement pour éviter cela que les chemins ont été mis en place. Après est-ce la bonne solution ?

 

La finale de Paris Tours avait été modifiée avec des côtes en fin de parcours, ce qui permettait souvent des échappées qui allaient au bout.

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