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changement de roues?


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il y a 2 minutes, Gérôme BORGER a dit :

Bonjour,

 

exactement, d'où mon interrogation.

 

@ Thierry: toutes ces situations décrites sont quand exceptionnel. Si tu prends un peu de recul tu te poses la bonne question.

Nous faut-il prendre tout ces risques et pour prouver quoi? Ne repoussons nous pas les limites d'utilisation du matériel?

Pour un pro ç'est compréhensible, mais pour nous?

 

Encore une fois, j'ai les deux et je me satisfait des deux.

Gérôme, les risques que je prends par choix personnel, j'en assume les conséquences. Si un virage se présente, ou s'il se met à pleuvoir, j'adapte ma vitesse en fonction de mon expérience. Mais l'imprévisibilité du système de frein à patins sur jante par forte pluie empêche d'anticiper correctement : si les freins répondent correctement, je peux par exemple freiner à 30 mètres avant un virage mais s'ils répondent mal, ou avec un gros temps de retard, il faudrait freiner à partir de 60 mètres. Comment savoir à l'avance ? Ceci ne me permet pas de rouler sereinement, quel que soit le degré de satisfaction éprouvé par d'autres cyclistes.

 

 

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il y a 1 minute, Thierry GEUMEZ a dit :

Gérôme, les risques que je prends par choix personnel, j'en assume les conséquences. Si un virage se présente, ou s'il se met à pleuvoir, j'adapte ma vitesse en fonction de mon expérience. Mais l'imprévisibilité du système de frein à patins sur jante par forte pluie empêche d'anticiper correctement : si les freins répondent correctement, je peux par exemple freiner à 30 mètres avant un virage mais s'ils répondent mal, ou avec un gros temps de retard, il faudrait freiner à partir de 60 mètres. Comment savoir à l'avance ? Ceci ne me permet pas de rouler sereinement, quel que soit le degré de satisfaction éprouvé par d'autres cyclistes.

 

 

Lorsqu'il se met à pleuvoir j'adapte ma vitesse également. Je sais que je vais devoir ralenti(et pas freiner fort) et anticiper chaque freinage, pas seulement à cause "du manque de freinage" , mais aussi à cause du manque d'adhérence.

Je suis  allé au tas en perdant l'adhérence à plusieurs reprise, pas encore à cause du manque de freinage.

 

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il y a 1 minute, Gérôme BORGER a dit :

Lorsqu'il se met à pleuvoir j'adapte ma vitesse également. Je sais que je vais devoir ralenti(et pas freiner fort) et anticiper chaque freinage, pas seulement à cause "du manque de freinage" , mais aussi à cause du manque d'adhérence.

Je suis  allé au tas en perdant l'adhérence à plusieurs reprise, pas encore à cause du manque de freinage.

 

Ma dernière chute par excès d'optimisme dans un virage humide... je devais avoir 15-16 ans. Et celle qui m'a valu une fracture de la clavicule en 2021, c'était par temps sec. En 30 ans depuis ma reprise du vélo, environ 4-5 chutes, dont une collective lors d'une compétition. Aucune chute à moto entre 50 et 60 ans, avec plusieurs journées sur circuit. Je ne pense donc pas rouler de manière inconsciente ou maladroite, même si j'apprécie la vitesse. Mais j'ai besoin de rouler sur du matériel fiable et l'obligation de compenser le manque de constance des patins sur jante mouillée en freinant largement à l'avance est pour moi une source d'inquiétude et de frustration. Heureusement que cette situation est peu fréquente... sinon j'aurais des disques 😊

 

 

 

 

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Il y a 3 heures, Pierre PLANA a dit :

Est ce que tu as essayé d'analyser plus ? des projections d'eau quand tu passes dans une flaque qui gèlent et bloquent le câble ou les mâchoires ?

J'évite de rouler sur la route lorsque les températures sont négatives. Par contre j'ai roulé souvent dans la neige avec le VTT (freins à disques hydrauliques) sans problème.

Dans le cas du copain de Jérome, à moins qu'il ait laissé son vélo dehors sans abris toute la nuit, je ne comprends pas comment les disques peuvent se couvrir "instantanément" d'une pellicule de glace...

C'est vraiment étrange , je ne roule pas dans une flaque la route est hyper sèche et cela ne me le fait pas a l'avant .....soit j'ai de l'humidité qui est rentré dans les pistons arriéré ou dans les gaines les jours d'avant je ne vois pas d'autres explications , faudra que j'en parle aux mécanos de chez Décat si il y a d'autres cas comme le mien ......heureusement comme j'ai plusieurs vélos je ne suis pas en rade donc je change et il gèle de moins en moins souvent trés fort ...

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Posté (modifié)

Entre ceux qui rapportent qu'ils ont connu des problèmes avec leurs patins sous la pluie et ceux qui leur rétorquent qu'ils n'ont jamais eu de souci, ça semble devoir rester éternellement un dialogue de sourds 😮

Modifié par Thierry GEUMEZ
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Posté (modifié)

Ce que j'ai vécu puisqu'on parle d'expériences personnelles: ma première chute a lieu dans un rond-point pris à allure modérée; diesel, huile, courant d'air qui forme un peu de givre ?? je ne l'ai jamais su mais mon vélo s'envole à droite et je tombe sur le flanc avec le vélo plus haut que mes pieds (aucune trace d'impact sur la bécane, c'est moi qui ai tout pris) et avec la force centrifuge, ma tête vient péter au sol. Casque (de marque) fendu sur 8cms (c'est son rôle en cas d'impact). J'imagine le résultat sans casque.

Freins à patins Campa athena sur jantes carbone Reynolds avec patins cryo blue recommandés: ça ne freine pas sous la pluie, ça ralentit. En descente parcours vallonné, j'abandonne le groupe tellement c'est dangereux. Pas oublier qu'on roule sur parcours ouvert à la circulation.

Freins patins sur jante carbone, au départ, les gros risques d'échauffement et d'éclatement étaient la plupart du temps dûs aux jantes à pneus où la chambre pouvait éclater. Raison pour laquelle je roule en boyaux. Donc les FAD soulagent vraiment dans ces deux cas.

Modifié par Philippe COHARD
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il y a 23 minutes, cannondale a dit :

Oui il y a tjs des sujets où on ne peut s'accorder. Moi je suis toujours objectif et je me réfère à mon expérience ainsi qu'à celles des autres avec qui j'ai échangé. Alors il s'agit de copains, famille et d'inconnus sur des cyclos car j'aime beaucoup échanger. Et après des cyclos il y a les pasta parties, la mousse qu'on s'envoie autour des tables disposées par l'organisation et chacun refait sa petite journée avec enthousiasme et jamais je n'ai entendu des cyclos me parler de tels problèmes et encore moins me dire que le freinage à patins était dangereux et était dangereux au point de mettre leur vie en danger (de mort). Par contre j'ai souvent entendu la raison des cyclos de passer aux disques, non pas pour la qualité de freinage mais par peur de perdre beaucoup à la revente de leur vélo patins. Et j'entends pas mal se plaindre de la facture d'entretien qui est plus chère que pour les patins. Ils sont contents du freinage disque mais pleurent que la facture de révisions est bien plus chère. Bon c'est un autre débat. 

En tout cas si le frein à disque n'était pas arrivé pour le vélo de route,  je suis certain et persuadé que je n'entendrais pas ce genre de discours sur les freins à patins comme dangereux, insuffisant et inefficace alors qu'ils ont toujours été efficace. C'est pour ça que je m'interroge quand je lis un tel discours. Mais que c'est il donc passé comme ça d'un seul coup pour blâmer ce qui a satisfait grandement tout le monde depuis 100 ans ?

Il y a tout de même une chose qui plaide en faveur du disque, c'est l'usure de la jante. Quand à l'entretien après une sortie sous la pluie, c'est plus facile avec le disque.

Pour le reste je te rejoins

  • Merci 1
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Je m'amuse à lire ce débat sans fin où tout le monde a raison avec des avis tantôt nuancés, tantôt radicaux.

Mais c'est très souvent ce qui arrive quand une technologie tente d'en supplanter une autre, plus ancienne et qui a fonctionné pendant de longues années. Photographie argentique, musique sur support analogique, etc. Les exemples sont nombreux.

Quant aux réactions, entre ceux qui bondissent sur la nouveauté et les réfractaires au changement, en passant par les méfiants, les attentistes et ceux qui s'en fichent complètement ; il y a de quoi débattre.

L'exagération pointe le bout du nez quand on en arrive à penser que des patins ne freinent pas, que 9 ou 10 vitesses sont insuffisantes pour avancer, qu'un vélo de 9 kilos est une enclume, que sans GPS on ne peut que se perdre, etc.

Mais c'est rigolo, hein ! Faut pas s'fâcher pour ça ! 

 

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il y a 7 minutes, Nicolas JOARY a dit :

Je m'amuse à lire ce débat sans fin où tout le monde a raison avec des avis tantôt nuancés, tantôt radicaux.

Mais c'est très souvent ce qui arrive quand une technologie tente d'en supplanter une autre, plus ancienne et qui a fonctionné pendant de longues années. Photographie argentique, musique sur support analogique, etc. Les exemples sont nombreux.

Quant aux réactions, entre ceux qui bondissent sur la nouveauté et les réfractaires au changement, en passant par les méfiants, les attentistes et ceux qui s'en fichent complètement ; il y a de quoi débattre.

L'exagération pointe le bout du nez quand on en arrive à penser que des patins ne freinent pas, que 9 ou 10 vitesses sont insuffisantes pour avancer, qu'un vélo de 9 kilos est une enclume, que sans GPS on ne peut que se perdre, etc.

Mais c'est rigolo, hein ! Faut pas s'fâcher pour ça ! 

 

Bonjour Nicolas,

lorsque le débat est fait avec courtoisie il est plaisant. C'est assez facile avec certain intervenant, si je vois apparaître un comment dire "sang chaud", je me retire.

Imagine on est tous et toutes du même avis, quelle tristesse 🥺

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il y a 2 minutes, Gérôme BORGER a dit :

Bonjour Nicolas,

lorsque le débat est fait avec courtoisie il est plaisant. C'est assez facile avec certain intervenant, si je vois apparaître un comment dire "sang chaud", je me retire.

Imagine on est tous et toutes du même avis, quelle tristesse 🥺

Oui, j'aime bien lire tout ça. Et tout d'abord, il pleut, ici. Et puis y'a du vent. Et il fait pas chaud non plus. La lecture bien à l'abri, ça passe le temps.

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Il y a 1 heure, Thierry GEUMEZ a dit :

Entre ceux qui rapportent qu'ils ont connu des problèmes avec leurs patins sous la pluie et ceux qui leur rétorquent qu'ils n'ont jamais eu de souci, ça semble devoir rester éternellement un dialogue de sourds 😮

Surtout lorsqu’un camp se montre ouvertement incrédule voire dénigrant envers l’autre.

 

Je me pose souvent la question: c’est si difficile que ça de reconnaître qu’on n’est pas le centre du monde?


C’est-à-dire d’admettre que d’autres personnes que soi peuvent vivre des expériences complètement différentes de la nôtre, tout en étant aussi réelles?

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Il y a 1 heure, cannondale a dit :

Bonjour Pierre, je vois que tu as décortiqué chaque point de mon message en y apportant une réponse et nos avis divergent. Je vais donc te répondre car le débat est intéressant mais ça va faire long car il y a à dire. 

 

Soit tu es moins "enthousiaste" que moi en descente et tu fais attention à ne pas trop prendre de vitesse, sois tu est bien meilleur techniquement.

les copains disent que je descends fort et propre.

 

Les ariègeoises qui descendent le mur de Péguère sont impressionnantes, c'est un feu d'artifice. Bon c'est super raide sur 3 km avec une route super étroite qui oblige à freiner beaucoup. 

j'ai fait beaucoup de descente hard seul ou en cyclo où il y avait beaucoup d'inscrits et je nai assisté à aucune crevaison dans ce genre de passage et pourtant il y en a qui freine du debut à la fin. Donc je maintiens que l'éclatement est très exceptionnel.

 

Non, nous sommes au moins deux sur le forum. Geoffroy a connu ça aussi sur un Tour des Flandres pluvieux l'an passé. Le tour des Flandres c'est un peu moins de 3000m de D-. Je l'ai vu plusieurs fois, et ça m'est arrivé sur des cyclos montagnardes avec de la pluie du début à la fin. A noter que tu peux avoir aussi les jantes bien marquées...

j'ai fait le tour des flandres aussi l'année dernière sur le parcours de 240kms. Je n'ai quasiment pas usé mes patins. Ce ne sont pas des freinages longs comme à la montagne et le dénivelé n'est pas important. Quant aux jantes le marquage que tu y trouves apres ce genre de rando c'est des traces de gomme qui partent facilement avec un solvant. Tu ne vas pas creuser la piste de freinage sur une sortie pluvieuse même de 240kms, c'est quand même pas du shamalow les roues, heureusement pour le porte monnaie.

 

Je n'ai jamais osé amener la seule paire de jantes chinoises à patins que j'ai fait monter sur un col. J'ai fondu une roue avant Easton. J'ai vu fondre plusieurs roues Mavic, souvent dans le col de Péguère cité ci-dessus, une dans le col San Carlo (10km/10%). Je n'ai jamais vu fondre des jantes Campagnolo.

La seule paire de roues que j'ai vu se déformer en direct c'est celle d'un copain dans un col des Alpes. Une marque française connue (RAR), mais ça n'est pas surprenant car il est descendu debout sur les freins du haut jusqu'en bas !! A noter qu'aucune des 2 chambres à air n'a fondu.

Les autres roues où jai constaté les deformations se trouvaient dans les boutiques vélos et c'étaient toutes des chinoiseries.

 

La perte de freinage sous la pluie m'est arrivée avec des Mavic Ksyrium carbone. Mais ce jour là nous étions 14, en 2019 tous avec des freins sur jantes avec des jantes carbone ou aluminium. Nous avons été obligés de nous arrêter. Personne n'avait de freins.

Tu dis que plus personnes navaient de frein. Pour moi vous vous êtes arrêtés pour vous mettre à l'abri le temps que la pluie passe. Sur des cyclos pluvieuses en montagne la majorité continue de rouler même sous la pluie et descendent les cols avec des freins patins. Ceux qui s'arrêtent c'est soit pour se mettre à l'abri ou enfiler une veste pluie mais pas parce qu'ils n'ont plus de frein car ils en ont tjs et heureusement sinon en 100 ans de vélo patins qu'est ce qu'il y aurait eu comme morts et blessés, ce qui n'est pas le cas. Tu prends l'étape du tour quand tout le monde était en patin, 10 à 15 000 participants, des étapes de 200kms avec 5000m de dénivelé, il y en a eu une paire avec des conditions sacrément pluvieuses et je n'ai pas vu 15000 participants arrêté parce qu'ils n'avaient plus de freins. Si insécurité il y avait ça venait qu'on était frigorifié et qu'on était par conséquent moins alerte sur le vélo avec les doigts, pieds gelés mais pas à cause du freinage à patins.

J'ai souvenir d'un BRA que j'ai fait avec de la pluie forte de bout en bout et même de la neige en haut du Galibier, des conditions dantesques au point de ne pas avoir été nombreux à prendre le départ, à cette époque c'était tous freins à patins et même s'il était diminué avec la pluie, on avait tous du frein. De toute façon il est évident que lorsqu'il pleut il faut adapter sa conduite aux conditions et c'est valable aussi en voiture et moto même avec 1 tres bon freinage, donc le vélo n'y échappe pas.

 

Comme dit précédemment, je suis probablement trop "enthousiaste" en descente, mais depuis que j'ai des FAD, je descend aussi vite mais avec beaucoup plus de sécurité.

ça c'est ton ressenti. Moi je ne me suis jamais senti en insécurité avec les freins à patins tout comme des milliers de cyclos. Et je discute avec beaucoup de monde sur les cyclos que je fais aux arrêts ravitos et à la fin de la cyclo quand on mange tous ensemble et je n'ai entendu personne parler ainsi des freins à patins.

si les freins patins étaient dangereux je n'aurais jamais laissé mes enfants faire du vélo. Quand ils sont en compétition et à l'entraînement mes craintes n'ont jamais été à cause du freinage à patins. 

 

Il y a plein de choses que nos parents, grands-parents faisaient avec le matériel qu'ils avaient à l'époque, l'époque était à l'insouciance. Nos parents/grands parents par exemple, n'ont jamais roulé avec des casques...

Il faisait avec le matériel de l'époque comme nous nous faisons aujourd'hui avec le matériel de notre époque mais à la grande différence c'est qu'aujourd'hui il y a le marketing,  le lobbying etc qui réussi à nous faire acheter plus qu'on a besoin et à prix d'or.

Nos grands parents et parents n'étaient pas insouciants parce qu'ils ne portaient pas de casque, ils faisaient simplement du vélo. Ça n'était pas de l'insouciance de ne pas porter de casque à cette époque vu que ça n'existait pas. Ça n'était pas dangereux de faire du vélo sans casques sinon bon nombre d'entre nous n'auraient jamais vu le jour.

Et toi, n'as tu jamais roulé sans casque ? Si oui, t'es tu senti en danger à chaque fois que tu montais sur le vélo ? Je ne pense pas donc qu'est ce qu'il t'arrive aujourd'hui ?

Moi malgré que je vienne du foot j'ai tjs fait du velo à côté et j'ai roulé longtemps sans casque et des gamelles je m'en suis pris surtout gamin et jamais une seule fois la tête n'a touché. Même en moto j'ai chuté à plusieurs reprises et mon casque n'a jamais eu une égratignure. Pour le vélo j'ai commencé à porter un casque il y a une 10ene d'années quand j'ai été renversé par un automobiliste dans la descente d'un col, ce dernier prenant son virage complètement à gauche. Je ne portais pas de casque et ma tête n'a rien heurté. J'ai quand même pris la décision quelques mois plus tard de porter un casque en ttes circonstances. 

 

Je terminerai en précisant que je possède un vélo patin et un velo disque. Je préfère de loin le vélo patin même en montagne.

Désolé d'avoir fait long 

Je n'ai jamais dit que les freins à patins étaient dangereux, et je n'ai surtout pas parlé de danger de mort ! 

Simplement, je le répète que avec les FAD je descends aussi vite et avec plus de sécurité : parce que les distances de freinages sont plus courtes et donc je freine plus tard tout en prenant moins de risque dans les virages.
 

Les cyclos en conditions dantesque avec des freins à patins, j'en ai fait quelques unes. A l'époque avec des jantes aluminium, c'était très dangereux, tout le monde descendait à 2 à l'heure et malgré ça il y avait des tout droit et des chutes, mais je n'ai effectivement jamais vu de chute grave parce que tout le monde faisait super gaffe.

 

Je n'étais pas particulièrement adepte du disque. J'ai voulu essayer à cause de cette fameuse descente du Lautaret durant laquelle, comme c'était le Lautaret (ou il n'y a pas de pente),  on s'est juste fait peur (on a quand même eu une petite chute mais sans trop de gravité), si au moment où c'est tombé, nous avions été dans la partie Galibier, nous aurions été obligés de nous arrêter et même dans le Lautaret, nous avons préféré nous arrêter. Pas forcément pour nous mettre à l'abri (nous étions déjà trempés jusqu'aux os), mais vraiment parce qu'il n'y avait plus de freins.

 

A l'issue du premier été je me suis rendu compte que malgré un peu de surpoids, avec le vélo en FAD je ne montais pas moins vite et j'étais beaucoup plus rassuré en descente pour les raisons que j'ai expliqué au-dessus, même en conditions sèches, et j'ai fait un Lapébie sous la pluie, et si l'adhérence sous la pluie est ce qu'elle est, le freinage lui est peu affecté.

 

Après tu me crois ou pas... mais maintenant tu ne peux plus dire que tu n'as jamais entendu parler de jantes (y compris de marque) qui fondent, de chambres à air qui éclatent, de patins usés dans la journée, puisque je t'en ai parlé 🙂 

Pour le Tour des Flandres, pour ma part j'ai eu la chance de faire un tour des Flandres sec, dont je ne me souviens pas d'avoir freiné plus que ça.  Mais c'est Geoffroy CACHAT qui y était. Après selon où tu es dans la file des cyclistes en fonction de ton niveau, le niveau de freinage autour de toi n'est pas toujours le même...

 

 

 En ce qui concerne le casque, comme toi j'ai fait du vélo sans casque et même mes débuts en VTT sur des chemins super accidentés dans lesquels je n'oserai plus passer aujourd'hui. Et sans casque je n'ai jamais tapé la tête... Par contre, depuis que je mets des casques j'ai cassé pas mal de casques : ce doit être ma sensibilité au marketing 🙂

 

Peux tu développer pour nous expliquer en quoi tu préfères ton vélo à patins par rapport à ton vélo à disques ? Quels vélos, quels disques, quelles roues ?

 

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il y a une heure, Gérôme BORGER a dit :

Il y a tout de même une chose qui plaide en faveur du disque, c'est l'usure de la jante. Quand à l'entretien après une sortie sous la pluie, c'est plus facile avec le disque.

Pour le reste je te rejoins

En Ariège nous avons souvent des routes très sales à cause de vaches, des tracteurs, de la spécialité des services de l'équipement de jeter du gravier dès les beaux jours, Si tu as un petit silex qui se coince dans un rainure de patin, ça t'usine la jante en une descente. Je suis très surpris que ça ne soit jamais arrivé à des cyclistes qui roulent depuis longtemps et régulièrement en montagne... Je dois avoir le mauvais œil : jantes fondues, chambres éclatées, patins usés... je vais me faire exorciser 🙂

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il y a 23 minutes, Pierre PLANA a dit :

(...) En Ariège nous avons souvent des routes très sales à cause de vaches (...)

Serge Masselot doit bien connaître ça aussi, lui qui est encore passé récemment par "la vache qui pète". Fatalement, ça doit pas être tout propre, dans le secteur.

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Il y a 1 heure, Nicolas JOARY a dit :

L'exagération pointe le bout du nez quand on en arrive à penser que des patins ne freinent pas

 

Encore une fois, ça arrive. Rarement, mais ça arrive. Je l'ai expérimenté, Franck également, Pierre l'a rappelé encore aujourd'hui mais Cannondale lui a répondu que ce n'était pas possible. Et parce que tu n'as jamais été confronté à cette situation, tu parles d'exagération. Il n'est pas agréable d'être traité de menteur de manière à peine voilée

Modifié par Thierry GEUMEZ
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Il y a 1 heure, Nicolas JOARY a dit :

Je m'amuse à lire ce débat sans fin où tout le monde a raison avec des avis tantôt nuancés, tantôt radicaux.

Mais c'est très souvent ce qui arrive quand une technologie tente d'en supplanter une autre, plus ancienne et qui a fonctionné pendant de longues années. Photographie argentique, musique sur support analogique, etc. Les exemples sont nombreux.

Quant aux réactions, entre ceux qui bondissent sur la nouveauté et les réfractaires au changement, en passant par les méfiants, les attentistes et ceux qui s'en fichent complètement ; il y a de quoi débattre.

L'exagération pointe le bout du nez quand on en arrive à penser que des patins ne freinent pas, que 9 ou 10 vitesses sont insuffisantes pour avancer, qu'un vélo de 9 kilos est une enclume, que sans GPS on ne peut que se perdre, etc.

Mais c'est rigolo, hein ! Faut pas s'fâcher pour ça ! 

 

L'exagération pointe le bout du nez quand on en arrive à penser que des patins ne freinent pas :

Jamais, je n'ai dit ça... j'ai juste dit que lorsque la pluie arrive, l'efficacité est grandement diminuée. Généralement tu peux anticiper un peu pour "sécher" la piste de freinage et derrière ça va à peu près. Quand il pleut vraiment très fort au point que tu roules dans l'eau, tu ne peux plus sécher les jantes et effectivement ça m'est arrivé et là tu n'as quasiment plus de freins.

En FAD, si ça fait un boucan d'enfer quand il pleut, l'efficacité est presque inchangée. Par contre il faut toujours faire attention à l'adhérence des pneus.

Et de manière générale les FAD freinent mieux partout, dès que tu as besoin de freiner

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il y a 2 minutes, Pierre PLANA a dit :

L'exagération pointe le bout du nez quand on en arrive à penser que des patins ne freinent pas :

Jamais, je n'ai dit ça... j'ai juste dit que lorsque la pluie arrive, l'efficacité est grandement diminuée. Généralement tu peux anticiper un peu pour "sécher" la piste de freinage et derrière ça va à peu près. Quand il pleut vraiment très fort au point que tu roules dans l'eau, tu ne peux plus sécher les jantes et effectivement ça m'est arrivé et là tu n'as quasiment plus de freins.

En FAD, si ça fait un boucan d'enfer quand il pleut, l'efficacité est presque inchangée. Par contre il faut toujours faire attention à l'adhérence des pneus.

Et de manière générale les FAD freinent mieux partout, dès que tu as besoin de freiner

Mais bien sûr, Pierre. Il n'y a pas de souci. Je suis certain que tu as raison et que le FAD finira par s'imposer. C'est l'évidence.

Mais par ailleurs, ce n'est pas parce qu'une technologie est dépassée qu'il faut la jeter immédiatement aux orties. Cela prend du temps.

Et je suis certain que les accidents rapportés par les uns et les autres sont réels. Le risque zéro n'existe pas.

Bientôt, il y aura l'ABS, en plus des disques. Parce que le plus dangereux en freinage d'urgence, c'est la perte d'adhérence, surtout par blocage de roues.

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il y a 12 minutes, Nicolas JOARY a dit :

M'enfin ! 

Cèkiki exagère, là ?

Tes mots sont toujours courtois et mesurés mais la politesse ne suffit pas toujours, Nicolas. Quand tu dis "l'exagération pointe le bout de son nez", ça ne veut effectivement pas dire "menteur", mais tu exprimes quand même un doute quant à la véracité des propos de ton interlocuteur.

 

Je renonce devant l'incrédulité des uns et la mauvaise foi des autres 😭

 

J'ai promis à ma compagne de faire la vaisselle, ça va me calmer 😉

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