Hugo, peux-tu retracer ton parcours à nos lecteurs ?

Tout d’abord, j’ai fait mes 12 premières années au vélo club sundgovia d’altkirch où j’ai participé à des courses fsgt, puis une année à l’amicale cycliste bisontine et deux ans au CCEtupes.

Junior en 2012, Champion de France sur Route Espoirs en 2015, pro chez Cofidis en 2016. Une évolution parfaite ?

Oui on peut dire cela. C’est grâce à ma bonne année 2014 que j’ai commencé à être suivi par Cofidis. Mon début de saison 2015 a été compliqué car je finissais mon DUT mais à partir du mois de juin, et mon podium à Paris Roubaix espoir, ma saison était lancée.

Comment s’est faite ton intégration et quel rôle joues-tu au sein de l’équipe Cofidis ?

Je peux dire qu’elle a été assez facile car j’ai été stagiaire au sein de cette équipe.

Ma première année en tant que professionnel, je me suis exclusivement sacrifié pour le collectif sans arrière-pensée personnelle. C’est à partir de la saison dernière que j’ai pu jouer ma carte personnelle sur certains sprints.

Avec tes performances en sprint, tu acquières petit à petit un nouveau statut dans l’équipe…

Je ne sais pas si on peut parler de statut, mais c’est sûr qu’on me confie plus de responsabilités petit à petit.

Je peux donc par la même occasion remercier mes coéquipiers qui ont eu confiance en moi et ont travaillé pour moi.

Ton début de saison 2018 est très prometteur: victoire sur le Tour de l’Ain, 2 fois 3eme en avril et en mars notamment sur Nokere Koerse et 2eme sur Cholet-pays de la Loire et GP Denain… De bonne augure pour la suite ?

Oui mais j’avais du mal à concrétiser et à me satisfaire de ces podiums. Je continue de travailler pour gagner des courses et on peut dire que cela porte ses fruits au vu de la victoire lors de la première étape du Tour de l’Ain. Je ne vais pas pour autant me reposer sur mes lauriers.

Et puis il y a eu Denain, où notamment avec l’appui de Jimmy Turgis, nous te voyions tous gagnant…

Oui Jimmy a été remarquable sur chaque course où j’ai été associé à lui, c’est un équipier en or. Il a fait un boulot énorme, malheureusement nous étions esseulés dans le final. Cette course a été une désillusion pour moi, car lorsque j’ai lancé mon sprint, je n’avais pas vu qu’il restait Kenny Deheas devant. Le temps d’un instant, j’ai cru gagner, mais il faut souligner qu’il méritait ça victoire.

Au regard de ton état de forme, est ce important pour toi de répondre présent pour ton équipe qui t’a accordé sa confiance ?

Oui j’ai prouvé cela au tour de l’Ain après un mois sans course. Mais cela reste une chose pas évidente, car la pression est davantage présente. Je gère cela plutôt bien il me semble.

As-tu des rituels d’avant ou d’après course ?

Oui le matin de la course je prends toujours une douche et je mange de la purée d’amande avec des bananes. Après la course, je réponds à mes proches.

Nous te souhaitons de décrocher une belle victoire prochainement au regard de tes efforts et te laissons le mot de la fin…

Merci, je vais continuer de mettre tout en œuvre pour y arriver, et si cela doit arriver, ça arrivera. J’en profite pour remercier ma famille, mes proches, mon entraîneur et mes partenaires ainsi que l’ensemble du staff qui contribuent à ma réussite.

 

Mathilde Duriez, vélo101