Lucas Dubau (AC Bazancourt-Reims), Junior :

« C’est un peu bizarre. J’ai l’impression d’être bien, d’être en forme. Mais je n’ai pas de résultats terribles. Je suis encore 13ème à Nommay la semaine dernière. J’aime le circuit de Hoogerheide. Il est assez roulant et assez physique, même si je préfère les circuits un peu plus techniques. Je le découvre puisque ce n’est que la première année que je participe à des Coupes du Monde. Mais je n’ai pas d’appréhension particulière. Mon objectif, c’est de rentrer avec une médaille autour du cou. »

Yan Gras (Lorraine), Junior :

« Mon objectif c’est de rentrer dans le Top 10. Je fais 4ème à Rome, 7ème la semaine dernière à Nommay. On verra bien comment cela se passera en course. J’aime bien le circuit, mais plus de boue, ça m’aurait plu. Ça m’avait bien réussi à Rome ! »

Lucie Chainel (EC Stéphanois), Dame :

« J’ai eu une saison qui n’était pas évidente à gérer. Je n’ai pas eu le niveau que j’ai pu avoir les autres années. On ne peut pas toujours être au top. Cela fait quinze jours que j’ai à nouveau de bonnes sensations. L’objectif sera de se faire plaisir et de ne pas avoir de regrets. Physiquement je suis là, mentalement aussi. J’essaye de ne pas penser à l’année dernière où je termine 3ème. Les années ne se ressemblent jamais. Il faut savoir tourner la page et se reconcentrer sur un nouveau circuit et un nouvel objectif. »

Caroline Mani (Raleigh-Clement), Dame :

« Mon objectif, c’est le Top 10, voire mieux. J’ai montré à Nommay en terminant 11ème que je n’étais pas trop à la rue. C’est une course d’un jour. Tout peut arriver. C’est à Hoogerheide que j’ai fait ma meilleure place au Mondial avec une 5ème place en 2009. Mais il y a deux ans, c’est ici que j’ai fait la plus grosse chute de ma carrière en cyclo-cross. C’est quitte ou double. C’est la dernière course de la saison. On peut lâcher tout ce qu’il y a ! Je vais partir en quatrième ligne, ce n’est pas évident. Il faut être vigilant au départ. Il y a souvent des chutes. J’ai pas mal d’appréhension, car j’ai des antécédents de chute au départ. Il y a deux ans, j’avais fait 30 mètres. Il va falloir que je sorte les crocs ! »

Marlène Morel-Petitgirard (VCC Morteau-Montbenoît), Dame :

« Mon objectif, c’est de me faire plaisir, de ne rien regretter. C’est mon premier Mondial. Me rapprocher du Top 10 me plairait. Avant Nommay où je termine 10ème, je n’avais jamais fait mieux que 14ème en Coupe du Monde. Un Top 15 me satisferait. Je suis déjà contente d’être là. »

Pauline Ferrand-Prévot (Rabo Women Cycling Team), Dame :

Je suis contente d’être ici, surtout que c’est mon équipe qui organise. C’est un circuit que j’aime. Cela a été le premier Mondial de ma carrière en 2009. Je ne veux rien regretter. Je fais 4ème à Rome, 5ème à Namur. Je pense être en forme. J’ai eu une saison courte, mais elle a été belle. J’y vais sans pression avec l’envie de bien faire. La semaine dernière à Nommay, j’ai vécu un dimanche noir. J’étais déçue parce que c’était ma première sortie avec le maillot bleu-blanc-rouge. Je voulais bien figurer, mais je n’ai pas eu de chance.

Emeline Gaultier (Hennebont Cyclisme), Dame :

« C’est ma deuxième course internationale. Mon but, ça va être de découvrir et de prendre un peu de plaisir. Je ne m’attendais pas du tout à être sélectionnée pour le Championnat du Monde. C’est énorme ! Je vais essayer de remonter le plus possible de concurrentes. Le fait d’être ici, c’est déjà du bonheur. Si on m’avait dit cela au début de la saison, je n’y aurais pas cru. À ce moment-là, je faisais 3ème sur des courses régionales. J’étais trop nulle ! Et je me retrouve aux Championnats du Monde. Je ne m’y attendais vraiment pas. »

Fabien Doubey (CC Etupes), Espoir :

« Je vais essayer de faire un Top 10. Si je rentre dans le Top 5, j’aurai réussi ma course. Je ne passe pas loin à Namur où je fais 6ème. Je sais que c’est à ma portée. Il faut être réaliste, Wout Van Aert et Mathieu Van Der Poel sont intouchables. Ils auront la pression, ce sont eux les hommes à battre. Mais derrière, tout peut se passer. Ce qui peut faire la différence, c’est le bon collectif que nous avons en équipe de France. Nous avons tous notre carte à jouer. Tout dépendra des sensations. Ce qui est sûr en revanche, c’est qu’on ne roulera pas l’un sur l’autre. »

Fabien Canal (Armée de Terre), Elite :

« Tout s’est bien combiné par rapport à ce que l’on s’était dit en début d’année. Le fait que je sois sélectionné aux Championnats du Monde est conforme à ce que mon entraîneur pensait. Un peu moins à mes convictions. Je me voyais dans le Top 10 français, mais de là à faire les Mondiaux… Après ma première Coupe du Monde à Valkenburg, je me suis dit que c’était peut-être ma course. Je n’étais pas très optimiste et je pensais que c’était simplement mon jour. Ça motive de commencer la saison comme cela. Ensuite, je fais au moins un Top 20 sur les Coupes du Monde auxquelles je participe à part Coxyde où j’étais dans le dur. Ça facilite la tâche à l’entraînement et ça montre que l’on ne s’entraîne pas pour rien. »