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Voila, c'est fini


olivier VINCENT
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C'est la quille aujourd'hui pour les 175 rescapés de ce Tour de France.

Un petit bilan de cette édition :

Course au classement général

Une édition qui sera certainement oubliée dès demain matin, en raison de l’absence de course pour le classement général. Je ne me contenterai pas des 12 -13km de Bardet à l'avant lors de l’arrivée au Bettex pour dire que ce Tour a été passionnant (là ou les journaliste ont l'air de s'en contenter).

5 des 9 étapes de montagne ont été escamoté (je met Luchon dans le tas). 2 étapes ont vu des attaques seulement dans les 2 derniers km, le Bettex n'aura vu que Bardet faire un peu la différence, tous les autres se tenant en quelques secondes, pareil au Ventoux (à cause de l'incident). Cette partie de la course aura été insipide. Et l'étape de Morzine une hnte. Des mecs qui n'attaquent aps alors qu'ils sont à quelques secondes du podium, affligeant.

Au final Froome mérite largement sa victoire, Bardet son podium où j'auras préféré voir Porte que Quintana. Richie a essayé à plusieurs reprises (Andorre, Ventoux, Emosson), il l'aurait mérité.

Je ne revient pas sur les nombreuses raisons de cette course soporifique déjà largement débattue dans d'autres sujets.

 

Course aux victoires d'étape :

Finalement, la course aura eu lieu pour les victoires d'étapes, souvent avec les mêmes coureurs (Majka, Pantano, Rui Costa, Alaphilippe,...). C'est à ce niveau que l'on aura eu vraiment de la bagarre.

 

Les Français :

Bilan difficile à effectuer. Bardet est la réussite qui cache un Tour largement en dessous de la saison des coureurs français. Pour moi, cela reste tout de même en général un Tour loupé.

Coté positif :

Bardet : Je ne pensais pas le voir 2ème cette année, chapeau, il aurau profité de cette course de marquage en étant le seul à tenter (il peut remercier Chérel, car sinon, il serait resté au pied du podium). La question à présent c'est peut il viser plus haut? On voit qu'il n'aura jamais le niveau de Froome, il lui faudra donc profiter des années entre la fin du régne Froome et le début de lère du prochain grand coureur. Malheureusement, je crois qu'il n'essayera jamais de remporter le Giro ou la Vuelta, il est trop axé tout sur le Tour.

 

Coquard : Il se rapproche du top, mais il lui faut des arrivées spéciales pour l'emporter, une arrivée toute plate n'est pas faite pour lui. Il est également bridé par son équipe qui ne lui offrira jamais un train dont il a besoin.

 

Laporte : La bonne surprise de ce Tour coté français. Ses bonnes places alors qu'il n'était pas habitué à aller sprinter don vraiment encourageants.

 

Alaphilippe : Je pense qu'il s'est amusé sur ce Tour, un peu chient fou, il a rapidement vu que la haute montagne n'était pas (encore?) faite pour lui. Je sais que certains ici le voient en vainqueur potentiel du Tour, pour moi, cette première participation n'a montré qu'un chose, c'est qu'il est loin du niveau pour suivre les meilleurs grimpeurs. Qu'il continue à progresser, qu'il remporte de grandes classiques, des étapes un peu partout, des courses d'une semaine comme le Pays Basque, Parise Nice ou le Tour de Romandie et après on verra pour le général du Tour.

 

Coté négatif :

 

Tous les autres, assez transparents.

 

Les étrangers :

La pléthore de grands noms aura été inutile peu de coureurs étaient à leur top niveau. Aru, Quintana, Nibali étaient bien en deçà de ce que l'on attendait. Les autres n'étant que des suiveurs toute l'année, il n'y a pas de surprise à les voir rester dans leur roue.

Je ne m'attendais tout de même pas à voir Yates à ce niveau. On sait depuis longtemps que c'est un cador, mais de là à finir 4ème, il y avait une grosse étape à franchir. 

Majka aurait mérité le prix de la combativité. Chapeau aussi à Pantano, très souvent à l'avant après un Giro où il avait déjà été à l'attaque.

 

Malgré la déception d'une course ennuyeuse, je n'échappe pas au coup de déprime post Tour de France. Après être allé sur le borde la route sur 5 étapes, le retour sur terre est toujours difficile. Finalement, le Tour (et même le cyclisme) se vit au bord de la route, pas dans son canapé. 

PS : Au vue de l'actualité, je souhaitais tout de même signaler que je n'ai pas trouvé le dispositif sécurité très fourni sur les  5 étapes que j'ai suivi. Jamais un sac de fouillé pourtant j'ai pris le téléphérique pour aller au Bettex), un attentat était bien simple à réaliser. Aucun gendarme dans la montée du Grand Colombier et de Joux Plane. Je fais parti de ceux pensait qu'il est impossible de tout sécuriser et qu'il faut continuer à vivre et ne rien annuler, donc ça ne me dérange pas, cela confirme simplement qu'il est impossible de sécuriser un si gros événement.

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Post très juste, dont je partage le contenu à 100%.

Un bon paquet de coureurs m'a déçu, d'autres m'ont fait bien plaisir. 

Gros point positif pour ma part sur Sondre Holst Enger. Certes, ça fait un bout de temps qu'on sait qu'il est bon, mais les progrès dévoilés sur ce Tour laissent envisager qu'il pourrait peut-être être un futur grand coureur. 

Romain Bardet, évidemment. Une deuxième place était avant coup inespérée. L'un des rares à m'avoir fait vibré.

Julian Alaphilippe, c'était bien, vraiment très bien pour un premier Tour. Il terminera avec le maillot de champion du monde sur le dos, un jour, celui-là...

Thibaut Pinot, c'est dommage. Vu le classement de Bardet, une belle performance semblait être dans ses cordes à lui aussi. J'imagine qu'il paie peut-être sa première partie de saison. Plus de quarante jours de courses avec l'Etoile de Bessèges, le Tour d'Algarve, Tirreno, le Critérium, le Pays Basque, la Romandie, le Dauphiné... en tapant dedans à chaque fois, ça fait beaucoup.

Comme j'écrivais plus haut, un bon paquet de coureurs m'a semblé à côté de la plaque. Je ne m'attarderai pas sur leur cas, la plupart rebondiront sans aucun soucis.

 

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Bon résumé dans l'ensemble. Certains points peuvent se discuter:

 

Si les suivants de Froome n'étaient pas à leur top niveau, comment expliquer le faible écart entre le deuxième et le dixième ? Je crois, au contraire, qu'ils étaient, pour la plupart, à leur top niveau mais incapables de faire mieux. Juste que Froome était au-dessus du lot. Le seul qui était probablement moins fort que l'an passé est Quintana

Le grand malchanceux est Richie Porte qui, sans son incident mécanique lors de l'étape de Cherbourg, terminait deuxième au CG et faisait sauter Quintana du podium. Ce qui n'enlève rien à la performance de Romain Bardet qui aurait tout de même terminé sur le podium.

Je ne dirai pas que les étapes de montagne ont été escamotées. Ce serait faire injure aux attaquants comme De Gendt, Pantano, Majka, Alaphilippe, Sagan, Van Avermaet, Zakarin,.. qui nous ont fait vivre de très belles étapes.

Je soulignerai aussi le panache de Froome qui gagne deux étapes, attaque dans la descente de Peyresourde, dans le Ventoux, dans le coup de bordure avec Sagan (eh oui, il faut être complet sur le TDF) et qui bat le spécialiste actuel du clm, Tom Dumoulin. Une performance analogue à celle de Contador qui avait battu Cancellara à Annecy. Sans oublier qu'il est le seul à pouvoir contrer l'attaque de Porte dans la 17ème étape remportée par Zakarin.

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Froome au dessus, Quintana déçoit, arrivera t'il à gagner un tour, les autres pas plus fort.

Depuis quelques années tu sais qui va gagner le tour, les autres ont l'air de l'admettre et se battent pour les autres places. Pas au niveau, manque de courage, ils préfèrent assurer une place dans les 5 premiers que d'essayer de gagner.Majka, Pantano, Rui Costa, Alaphilippe, toujours à l'attaque, pas les cadors, ce n'est pas dans les 5 derniers kilomètres que tu vas gagner le tour.

La sky a pratiquement toutes les autres équipes contre elle, que font elles.

Tu sais qu'en 2017, si Froome participe, 90 % qu'il soit le vainqueur. Ce sera le même scénario.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Enfin un Post auquel j'adère après tout ceux qui ne deversent que des critiques extrèmes, négatives voir insultatntes (ceci dit on est habitué sur les forums: même si je trouve tjrs cela affligeant)

Certe je reste mesuré aussi sur la "beauté" de cette édition, mais chacun de nous sais très bien que la course n'est pas courue pour etre belle mais pour etre gagnée, nous aspirons tous à un peu trop de romantisme qui n'a pas tand ça place si l'on y réfléchi bien.

Certe c'est mieux pour l'esthétique si la course est débridée, mais personne dans le peloton construit un sénario pour faire plaisir au public, certain l'oublient un peu trop.

Ecoutez l'interview ce matin de T.Riner sur E1 quand S.Etienne lui demande s'il ne souhaite pas un médaille d'or avec de "Beaux combats" tant qu'à faire? réponse de l'interessé: on se contentera surtout de la victoire même si tout les combats ne sont gagnés qu'avec une pénalité d'écart: CQFD

Sur ce tour il y avait beaucoup d'adversité pour au moins les 10 coureurs derrières Froome, c'est pour moi la leçon de 2016: beaucoup de coureurs de haut niveau qui ont du mal à ce départager du fait de l'omniprésence de l'équipe SKY en tête (qui sert de frein en fait). Comme disant Madiot: tu enlèves FROOME et c'est un tour de folie sans pronostic possible. Je sais pas si c'est vrai mais l'avenir n'est pas si sombre, même si il y a de la frustration, d'ailleur c'est sur la frustation que se construit l'avenir

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Je partage le point de vue, malheureusement tout le monde ne peut pas se deplacer, alors oui, on suit depuis son canapé, au bureau, ou à la radio... Ce tour a été effectivement un tour sans grande saveur meme si l'intensité a été extreme et on peux également le voir depuis son canapé quand on a déjà roulé en peloton.

Il manque en effet un petit mot sur la vrai STAR du Peloton, Peter Sagan. en tant que routier/ sprinteur , il a fait souffler un vent de panique vers Montpellier.

j'ai aimé:

- PAS de scandales!

- On aura enfin vu un kenyan courir contre les meilleurs cyclistes du monde.

- Peter Sagan!!!

- Les bordures vers Montpellier (mieux que les etapes de montagne)

- La course des Oricas vers Revel à 3 contre 1

- Froome et ses qualités de descendeur

- Le Cav redevenu le roi de la dernieres ligne droite

- Les beaux lacet du grand colombier!

- Adam Yates

- Romain Bardet (dont je pense par contre qu'il a encore une marge de progression, on vois la difference par rapport à l'an dernier déjà, meme si il devrait se faire un palmares sur un autre grand tour)

- "peu" de chutes

- Valverde, enorme et increvable ce gars la!

- Alaphilippe qui est venu prendre de la caisse...

- Record d'arrivant

j'ai pas aimé:

- La meforme evidente de Quintana... y'as un truc qui va pas chez lui, peu etre qu'il devrait aller chez TINKOFF ou dans une equipe devouée à 100%, ou est ce la motivation? ou bien ou bien ou bien...

- l'escamotage de beaucoup d'étapes

- L'arrivée de lètape de Samedi, ca aurait pu aller au carnage, si la bagarre avait éclaté surtout avec la pluie...

- Thibault Pinot

- l'abandon prématuré de Contador

- course trop stereotypée...

- On reste sur notre faim

 

 

 

 

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J’ai la sensation que je vais m’atteler au plus bref et concis bilan d’une épreuve cycliste de trois semaines depuis que je m’attache à publier ce type d’épreuve en ligne à savoir, environ une quinzaine de saisons. Les points positifs à relever et qui retiendront l’attention des passionnés dans les années à venir sont si peu nombreux que les doigts d’une seule main suffiront à leur bonheur. En effet, on n’éprouve pas vraiment le désir de s’attarder après pareille prestation et ce n’est nullement faire injure aux « saute ruisseau » qui, malheureusement n’y peuvent pas grand-chose (quoique), si une grande majorité de leurs fidèles partisans se sont faits les apôtres du « dos rond » en essuyant les critiques, pas toujours injustifiées, des uns et des autres. Comme énoncé à de nombreuses reprises ces trois dernières semaines, le gigantisme a ses propres limites et Christian Prudhomme et ses sbires seraient bien inspirés de revoir à la baisse leur propension à toujours aller de l’avant en faisant fi de tous les garde-fous par trop souvent bafoués.


Ce n’est pas le fait d’annuler le final d’une étape par précipitation, en omettant toutes les règles de sécurité le lendemain lors de la nouvelle arrivée que la Grande Boucle retrouvera son lustre d’antan. Il aurait suffi de patienter jusqu’au lendemain matin pour constater que la tempête ponctuelle, qui s’était abattue sur le Ventoux, la veille, s’était évanouie et envolée vers d’autres cieux. Précipitation n’est nullement raison. Dans la foulée et toujours dans l’irréflexion, l’imbroglio fait autour des « chronos » d’arrivée de l’étape furent la proie d’un incontestable manque de discernement vis-à-vis de certains coursiers étrangers au chao de fin de course et qui se retrouvèrent injustement pénalisés à l’image d’un Bauke Mollema éberlué puis dépité, par exemple. Pourtant, le tracé de cette 103ème édition, une fois n’est pas coutume, semblait dessiné pour que les coureurs s’en donnent à cœur joie.


Même si la première semaine nous rappela, de manière fugace, les Tours de jadis où la prime était donnée aux routiers-sprinters et ensuite, qu’il aurait été plus judicieux, pour l’équité, qu’un des deux contre-la-montre se déroula sur un parcours propice à la braquasses, le tracé, disais-je, fut élaboré afin de transmettre aux spectateurs et téléspectateurs le profond désir de se presser sur le bord des routes où devant les écrans de télévision. « Ce sont les coureurs qui font la course », l’adage peaufiné pour les seuls « saute ruisseau » n’a jamais autant mérité son contenu quelque peu simpliste voir dérisoire, au premier abord. Ces trois semaines furent le reflet de celui-ci. Les premiers jours ressuscitèrent le trublion Britannique, Mark Cavendish, auteur de quatre victoires, que l’on croyait muet à jamais. Le « Man of Man » s’est rappelé aux bons souvenirs de ses détracteurs en lançant sur de bons rails les « Brexitains » qui n’en demandaient, certainement, pas tant.


Suivirent bientôt les succès de Steven Cummings puis de Christopher Froome, par deux fois, pour arriver au total appréciable de sept bouquets soit un tiers de ceux mis en jeu au départ. Sept succès d’étapes, le maillot jaune, Chris Froome, bien évidemment ainsi que le blanc du meilleur espoir avec Adam Yates, au pied du podium, le cyclisme de l’ « Empire Britannique » semble avoir de beaux jours devant lui. Surtout lorsqu’en outre, on dispose, en réserve de la République, du frère jumeau d’Adam, Simon peu ou prou, son égal, non engagé sur l’épreuve 2016. Lorsque Chris Froome, comme de coutume, pris l’ascendant sur la concurrence dès les Pyrénées, la course se retrouva aseptisée. Les favoris patentés, tombés, meurtris au plus profond de leur chair, malades, hors de condition où mal préparés se liquéfièrent, un à un, à mesure que les difficultés et kilomètres s’enchaînèrent.


Au final, il sera nécessaire d’attendre, l’avant dernière étape de montagne, pour, qu’à la faveur d’un caprice de la météo qui généra glissades et chutes à répétition dans le haut du tableau, assister à la première attaque intuitive de ce Tour de France, version 2016. Elle fut l’œuvre d’un Français, Auvergnat qui plus est, Romain Bardet. Propulsé par Mickaël Chérel, pour ne pas le nommé, un membre de sa formation, Ag2r La Mondiale jusqu’alors aux abonnés absents, le Brivadois s’en alla cueillir son second succès sur la Grande Boucle, après celui de l’an dernier, gratifié d’une place, amplement mérités dans ce concert de coureurs végétatifs, de dauphin de Chris Froome sur le podium des Champs Elysées. C’est bien peu pour une épreuve dont les actes de bravoures et les exploits en tous genres peuplent en nombre la légende et les ouvrages qui se rapportent à ce sport à nul autre pareil.


MC

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Un bon Tour pour les Belges, on ne l'a pas assez écrit :

De Gendt à l'attaque plus souvent qu'à son tour et qui s'impose au Ventoux devant Pauwels, qui s'est aussi illustré positivement.

Excellent Van Avermaet, avec une très belle victoire d'étape et un maillot jaune auquel il a fait honneur en le défendant avec panache !

Sinon, Sagan toujours enthousiasmant (et quel sprint aux Champs !). Un spectacle à lui tout seul !

Les Sky trop forts (physiquement et tactiquement) pour les autres ; et menés par un Froome très régulier et agissant en homme civilisé quand il a des pépins techniques. Une victoire finale incontestable, avec la manière en prime.

Le Cave égal à lui-même et qui pourrait battre un fameux record l'an prochain.

Bardet volontaire avec une belle victoire d'étape et un beau podium.

Content aussi pour la victoire de Greipel, un sprinter qui sait se mettre au service de son équipe.

Déçu par la tactique des Astana, des Movistar, des BMC. Tous ces gens me font penser à des combattants qui n'osent pas se servir de leur épée de peur de devoir lâcher leur bouclier.

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Pour moi il y a deux grands noms pour ce tour : Froome, qui a su surprendre et aller au charbon quand il fallait, et Sagan, super maillot vert qui a animé même dans certaines étapes de montagne, servant même d'équipier de luxe à Kreutziger qu'il a aidé à intégrer le top 10. Bardet confirme son excellent Dauphiné. Je ne sais pas quel âge il a, mais pourquoi ne serait-il pas au niveau pour gagner à moyen terme ? Dumoulin, malheureusement forfait peu avant la fin, montre que son excellente Vuelta 2015 n'était pas un hasard.

Déceptions ou incompréhensions : contador, à mon avis parti battu d'avance et donc pas concentré en début de tour, les astana qui ont rouleaucompressé les alpes pour rien, les Movistar qui n'arrivent pas à désigner une fois pour toute un leader et un capitaine de route... En 2014 on pouvait dire que les podiums français avaient profité de l'absence de contador Quitana et Froome, cette année on ne peut que constater au bardet a été meilleur que ces derniers, exception faite bien sûr de Froome.

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OUI c'est fini ! Mais qu'avons nous vu, il serait intéressant de le demander au doyen des vainqueurs, qui justement hier fêtait ses nonante sept ans ou plutôt neunzig und sieben jhar. Mais a t'il regardé les débats ?

Ferdi Kübler, « L’aigle d’Adliswil » « Le Cheval fou » ou hennissant, ou encore « Monsieur 100000 volts » suivant l’humeur des proches, des journalistes, ou du scénario en cours. Car que l’on se souvienne, les acteurs de cette époque hauts en couleurs, imprévisibles, libres de leurs mouvements, étaient et avaient le comportement de véritables champions.

Alors c'est dire qu'il a dû se remuer bon nombre de fois sur son fauteuil, car les gamins sont devenus des fonctionnaires, très disciplinés à l'écoute des ordres de l'oreillette. Ah l'argent comme toujours dicte le scénario, et il semble que l'équipe la plus riche est parvenue à ses fins, comme l'a précisé très justement Cyrille Guimard sollicité par RTL.

Attendons 2017, et un tracé certainement inadapté à un "vrai TDF" mais adapté au commercial, et les 2 journées de repos seront elles en France ?

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Dans les déceptions, je pense qu'on peu ajouter Aru à Quintana plus les éternels potentiels podiumables qui ne supportent pas le format 3 semaines, les Van Garderen ou Mollema

A titre personnel je suis aussi déçu du tour de Barguil, que j'attendais à un autre niveau, et j'imagine qu'il devra rapidement trouver sa place, continuer à viser le général en courant contre nature, ou en jouant les dynamiteurs et être dans un rôle plus à la Virenque qui lui irait peut-être mieux, car mine de rien, il n'a plus scoré depuis la Vuelta 2013, ça commence à faire long; sinon, plutôt réjoui par celui d'Alaphilippe qui me rappelle un peu Jalabert avec le charisme en plus.

Bardet à montré d'énormes dispositions sur 3 semaines et je pense qu'il a encore une petit marge de progression et pour l'animation, un grand coup de chapeau à Sagan, qui a fait feu de tout bois, à l'avant en plaine et en montagne, se permettant même le luxe de finir en Wheeling à Finhaut Emosson, chapeau l'artiste, je salive déjà de le voir au départ de la course olympique VTT, par simple curiosité, sera-t-il capable de rivaliser avec les spécialistes de la discipline ou au moins de venir leurs chatouiller les mollets?

Pour revenir à ce que j'ai lu plus haut concernant Majka, je ne le vois pas dans un autre rôle que celui d'animateur, le maillot à pois lui allant bien plus quelques étapes de ci de là...

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Plutôt d'accord avec ton bilan!

Pas suivi toutes les étapes, mais j'insisterai quand même sur l'attitude de Froome. Il a écrasé le Tour sur les deux chronos, néanmoins il n'a pas hésité à passer à l'attaque dès que possible. Son accélération pour prendre la roue de Bodnar et Sagan a été un grand moment, ce n'est pas souvent que l'on voit un maillot jaune passer à l'offensive. (Bon, on avait eu Van Avermaet quelques jours avant, mais c'est pas comparable 🆒 )

Pas grand chose à ajouter sur la course pour le général... Pour moi, les plus entreprenants vu leur niveau supposé et leurs armes auront été Romain Bardet et Dan Martin (trop juste pour faire des écarts, mais il a placé une ou plusieurs mines dans chaque arrivée en altitude). Après, c'était course de côte sur course de côte, avec l'essoreuse sky, et personne pour tenter de sortir de ce scénario... Valverde qui ne prend pas un relais dans le groupe d'échappée sur l'étape d'Andorre alors qu'il à réussi à sortir avec deux équipiers, 4 coureurs d'Astana qui sortent en facteur dans le premier col mais décident de rentrer dans le rang sur l'étape de Saint Gervais : les rares équipes qui avaient les moyens de dynamiter la course n'ont pas osé le faire.

On a eu de belles étapes à partir de la fin de première semaine avec quelques beaux numéros (De Gendt, Dumoulin, Van Avermaet, Sagan / Bodnar, Zakarin, les Orica, Martin et Alaphilippe). Par contre, les étapes les plus plates n'ont pas été exploitées par les baroudeurs. Difficile d'expliquer l'attitude de coureurs qui ne grimpent pas assez bien pour espérer gagner en montagne face à Majka, Zakarin, Pantano, etc, et décident de rester dans le peloton sur des étapes comme celle de Montpellier ou de Berne. 

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Oui le tour est fini et c'est tant mieux on va pouvoir voir enfin du cyclisme et dès le tour de Wallonie...puis la vuelta bien sur.

Le tour est devenue la course la plus ennuyeuse du monde menée par le train confortable des SKY au watt près pour permettre à FROOME , POELS et THOMAS d'être prêt a répondre a toutes attaques dans les derniers km.  Et tout le monde se contente de sa place. Le moment le plus spectaculaire aura été l'ascension du Ventoux et FROOME a pieds...le fait de mettre 8 coureurs par équipes ne changera rien ou très peu.

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