Sacha Modolo. Supérieur à Jesolo, le train de l’équipe Lampre-Merida a encore montré qu’il était de loin le meilleur hier à Lugano. Roberto Ferrari puis Maximiliano-Ariel Richeze ont à nouveau porté Sacha Modolo vers la victoire. « J’ai passé quatre années sans train et j’ai réussi à remporter pas mal de victoires, mais c’est plus difficile, explique l’Italien qui s’inspire de l’exemple de Mark Cavendish. Je ne peux pas dire que j’étais le plus fort. J’ai un avantage par rapport à d’autres coureurs. Je suis très explosif et si on me place à 150 mètres de l’arrivée, c’est difficile de me dépasser. Mener un train est un art. Nous nous entraînons depuis janvier car Ferrari n’avait jamais été dans cette position. Mes chances d’obtenir de bons résultats ont augmenté car j’ai confiance en mes coéquipiers et j’ai persisté à vouloir mettre en place ce train. »
Giacomo Nizzolo. Pour la sixième fois en l’espace de trois ans, Giacomo Nizzolo (Trek Factory Racing) passe tout près d’une victoire d’étape sur le Giro. Comme à Jesolo, son bourreau du jour se nomme Sacha Modolo. « Il s’agissait d’une étape importante pour nous car je me sentais assez bien, notait pourtant le finisseur italien. Pour être tout à fait honnête, dans la première partie de course, je sentais encore les effets de l’étape du Mortirolo et d’Aprica. A la fin, je me sentais fort. Malheureusement, Elia Viviani est venu m’enfermer légèrement pendant le final. Ce sont des éléments propres au sprint et je ne m’en plains pas. Je me sens juste déçu car il ne fait aucun doute que j’étais le plus fort de ce sprint. » Giacomo Nizzolo se console en endossant le maillot rouge aux dépens d’Elia Viviani.

Alberto Contador. Bien loin de son Espagne natale, Alberto Contador (Tinkoff-Saxo) se sentait comme chez lui hier aux bords du lac de Lugano. Et pour cause, le Maillot Rose réside dans la commune de Suisse. « Cette arrivée était très spéciale pour moi puisque je vis à Lugano depuis trois ans, confirme le Madrilène. J’ai des amis et une partie de ma famille ici. Nous sommes en troisième semaine et forcément ils me manquent. Est-ce que je me sens comme un local ? Oui. Pour ce qui est du Monte Ologno, je ne le connais pas. Il est trop loin pour que je m’y entraîne puisqu’il est de l’autre côté du Lac Majeur. Tout le monde me dit qu’il est difficile avec de forts pourcentages. Je devrai rester alerte. »
L’étape du jour :

Le tweet de… @PhilippeGilbert
