Ils prolongent :

Giacomo Nizzolo. Ses prestations sur les Grands Tours étant de moins en moins reluisantes d’année en année, Trek Factory Racing se tourne vers d’autres horizons. On sait les ambitions de l’équipe américaine sur les classiques. Désormais, c’est sur le terrain des sprints que la structure se tourne avec Giacomo Nizzolo. Luca Guercilena a renouvelé sa confiance envers son jeune compatriote en lui proposant de prolonger jusqu’en 2016. « Je sens que je franchis des étapes d’année en année, signale celui qui a dû se contenter de quatre 2ème places sur le Giro cette année, dont trois derrière Nacer Bouhanni. Je pense que j’ai encore de la marge. J’ai encore envie de grandir et de titiller plus souvent les meilleurs sprinteurs. Avec quelques coureurs à mes côtés, je pense que c’est possible. »
Du côté des stagiaires :

Team NetApp-Endura. Avec son nouveau sponsor allemand Bora, le Team NetApp-Endura souhaite offrir l’opportunité aux jeunes coureurs d’outre-Rhin d’évoluer au plus haut niveau mondial. Elle permet ainsi à trois jeunes coureurs de devenir stagiaires, mais deux d’entre eux sont Autrichiens. Parmi elles, la pépite Patrick Konrad qui s’est distingué au début du mois en prenant la 4ème place finale du Tour d’Autriche juste devant son compatriote Riccardo Zoidl et a terminé 3ème du Tour de l’Avenir l’an dernier. Gregor Mühlberger est quant à lui champion d’Autriche Espoirs et vice-champion d’Autriche Elite du chrono et de la course en ligne. L’Allemand Alexander Krieger possède quant à lui un profil de sprinteur et de coureur de classiques.
Rasmus Guldhammer. Cinq ans après une première tentative, Bjarne Riis retrouve Rasmus Guldhammer comme stagiaire. Le Danois de 25 ans possède une trajectoire pour le moins atypique. Stagiaire chez Saxo Bank en 2009, alors qu’il était champion du Danemark Espoirs du chrono et de la course en ligne, le prodige passait professionnel chez HTC au début de l’année 2010… avant de mettre fin à sa carrière douze mois plus tard. De belles prestations en continentale l’ont poussé à retenter sa chance chez les pros quatre ans plus tard. « Il est pétri de talent, mais manquait peut-être de maturité en 2010, explique Bjarne Riis. Depuis il a continué à se développer. Cette saison, j’ai enfin vu le talent que j’estimais qu’il avait. Il a une nouvelle chance de prouver qu’il peut réussir au haut niveau. »