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Vélos route freins à disques = FIASCO des ventes


Invité
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Aujourd'hui Chavanel avait repris le vélo avec des patins. Pourtant, il y avait plus de descentes qu'en Vendée. Pareil pour Alaphilippe.

Bon, Sagan gagne encore avec des disques, devant Colbrelli, qui lui a le choix entre disque et patins, mais qui reste en patins.

Pour l'instant les quatre victoires au sprint ont été remportées par des disques. 

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bonjour, je suis allé hier dans le paddock du départ du tour de france à LA BAULE, j'en ai fait un petit compte rendu . Ayant bien regardé une dizaine d'équipes j'ai écrit que je n'avais pas vu de pneus; j'ajoute que les boyaux que j'ai bien regardé, des conti et des hutchinson 'tour de france", étaient en 23.

aujourd'hui j'ai bien observé CHAVANEL, il n'avait pas les mêmes chaussures que dimanche ( de giro à lacets jaunes) et pas de freins à disques, alors que selon BOUDAT, interview paru ce jour dans ouest france, lui et BOUDAT sont chargé de tester les freins à disques. Pourquoi n'a t il pas aujourd'hui repris son vélo à disques ? enquête en cours..😇

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je te suis sur la plupart des points et surtout sur le fait qu'il ne faut pas confondre utilisation en compétition route quelque soit le niveau pro ou amateur où le placement, la prise de risque au sprint, les vitesses des relances et la légèreté ont de l'importance, et les déplacements en utilisation urbaine, randonnée ou cyclo sportive où ces éléments n'ont pas d'importance.

c'est d'ailleurs pour cela qu'on retrouve avec une certaine logique des freins à disques sur les derniers vélos GIANT électriques.

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"bonjour, je suis allé hier dans le paddock du départ du tour de france à LA BAULE, j'en ai fait un petit compte rendu . Ayant bien regardé une dizaine d'équipes j'ai écrit que je n'avais pas vu de pneus; j'ajoute que les boyaux que j'ai bien regardé, des conti et des hutchinson 'tour de france", étaient en 23."

Rapport de kalité, Lucien    🆒

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Dans une discussion, un moyen souvent efficace de deviner le «bon» camp est de repérer celui qui a le moins recours à l'insulte et au mépris, les aveux de faiblesse. C'est assez facile ici dans ce fil. 🙄

Alors qu'est-ce que je préfère cette réponse argumentée de ta part aux affirmations méprisantes du genre « les disques c'est pour les pimpins »…

Oui, le disque est attrayant pour ma part, mais déjà ce n'est pas sûr qu'ils équiperont mon prochain vélo, parce que si les freins sont essentiels ils ne forment pas un critère déterminant dans mon choix. Je suis bien plus sensible aux développements qui pourront être montés sur mon vélo, par exemple. Des disques seraient un plus dont je pourrais tenir compte, voilà tout.

Mais toi, parmi tous les inconvénients qui ont déjà été listés en long, en large et en travers, quels sont les inconvénients qui te rendent si allergique ? (Une régression, dis-tu carrément).

Tu crains peut-être essentiellement l'absence de choix ? Je sais ce que c'est, j'ai déjà suffisamment râlé contre la suppression du triple plateau dans les gammes route (ce qui m'a valu d'ailleurs certaines remarques désobligeantes de quelques-uns qui râlent maintenant contre les disques ici). Mais les vrais responsables ne sont pas ci, ils sont en amont.

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Mais toi, parmi tous les inconvénients qui ont déjà été listés en long, en large et en travers, quels sont les inconvénients qui te rendent si allergique ? (Une régression, dis-tu carrément).

Allergique est un grand mot. Mais je crains effectivement en tout premier lieu l'absence de choix, le fait que ce soit progressivement imposé, pour que ça force tout le monde à y venir. Surtout que lorsqu'on parle de Di2 par exemple (mes deux vélos en sont équipés), tu peux toujours utiliser les mêmes roues, les intervertir, etc. Dans le cas du disque, il faut tout changer, sans compter que la géométrie particulière induite par le passage du disque modifie même l'entraxe du triangle arrière, la longueur des bases, la ligne de chaîne du pédalier (avec maintenant des pédalier "prévus" pour le disque).

Le premier des inconvénients, pour avoir testé pas mal de vélos à disque, c'est qu'en termes de rendement (et je ne parle pas seulement de poids, mais aussi de "fluidité", de roulement, de résistance à l'avancement), pour avoir l'équivalent d'un vélo à patins il faut taper très haut en gamme. Oui il y a de bons vélos à disque, et je ne doute pas que le Venge de Sagan en soit un, mais c'est un vélo à 12 000 euros.

Disons qu'avec un freinage à patins, tu peux avoir un très bon vélo de course ou pour faire des cyclosportives en montagne autour de 4000 euros, en choisissant bien tes composants. Je veux dire par là qu'avec un bon vélo à 4000, tu n'es pas défavorisé par rapport à un vélo à 9-10 000. Par contre avec le disque, inutile d'y penser. A 4 000, et plus encore pour des prix plus bas, ces vélos sont des brouettes, avec un système lourd, des roues pataudes qui ne sont pas au niveau de dynamisme de leur équivalent à patins, des gros pneus, une géométrie "allongée". Bref, ce ne sont plus ce que j'appelle des vélos de course.

Enfin, moi qui teste ou manipule pas mal de matériel, qui bricole dans mon appartement et qui en plus trimbale mon vélo dans la voiture, j'y vois aussi un gros problème du côté pratique. Je ne te dis pas le nombre de vélos à disque qui sortent du carton, mais dont il faut refaire la purge, donc qui ne sont pas prêt à rouler immédiatement. Ou qui ont les étriers qui frottent parce que mal réglés, ou les disques qui se voilent. Sorti du vélociste après maintenance, ça marche très bien, mais eux même ne te garantissent plus leur réglage dès lors que tu démontent les roues pour mettre le vélo dans la voiture. J'ai l'exemple d'un gars que je connais qui partais pour un voyage à vélo, et qui sorti de l'avion à l'étranger a déjà dû courir les vélocistes pour remettre son vélo à disque en état après le transport. Tu as aussi un problème de compatibilité. Avec un vélo à patins, je mets n'importe quelle roue sur n'importe quel vélo. A disque tu ne peux pas le faire instantanément (différences de tailles de disques, emplacement différent par rapport à l'étrier, etc.).

Tout cela fait beaucoup d'ennuis pour une technologie qui dans le meilleur des cas me servirait deux fois dans l'année : un retour pluvieux en ville en plein hiver, avec les doigts gelés.

D'ailleurs, si je trouve des inconvénients au patin en termes de freinage sous la pluie (manque de constance, patins qui s'usent vite, dépôts sur les roues, les pneus, le cadre, bruit de limaille), la plupart de ces défauts sont annulés quand on passe sur des roues carbone de bon niveau de gamme : c'est plus mordant, plus constant, moins sale, et franchement aujourd'hui je trouve que le freinage sur jante est meilleur sur le carbone que sur de l'alu.

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Je vais tenter d'adopter un point de vue qui pourrait être celui de Franck, ou du moins que j'imagine tel.

Le manque relatif de vivacité des vélos à disques d'entrée et de milieu de gamme est-il vraiment pénalisant pour un cyclo adepte de sorties en solitaire et qui relance donc peu souvent ? L'allongement des bases habituellement rencontré sur ce type de vélo n'induit-il pas une meilleure stabilité à haute vitesse ?

Le problème de compatibilité entre les différents modèles de disques est très gênant pour un coureur susceptible d'être dépanné rapidement en course, mais est-ce un souci pour un cycliste plus "contemplatif" qui répare sa crevaison sur le bord de la route et n'échange pas ses roues ?

Les ennuis après le transport en voiture et le remontage des roues s'opposent à la tranquillité d'esprit d'un roule-toujours. Un bon vélo est d'abord un vélo qui se fait oublier.

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"Les ennuis après le transport en voiture et le remontage des roues s'opposent à la tranquillité d'esprit d'un roule-toujours. Un bon vélo est d'abord un vélo qui se fait oublier."

Mais enfin, il faut rester sérieux, comment fait-on avec les VTT qui sont tous à disques ? C'est énorme ce qu'on peut trouver comme défauts qui relèvent, pour une bonne part, du délire collectif.

 

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J'oppose le cyclo contemplatif au coureur dans le sens où la performance n'est pas sa préoccupation prioritaire. Cela ne signifie pas que les descentes lui fassent peur ni qu'il n'y prenne pas du plaisir.

A lire tes critiques, je pense que ta pratique t'amène à freiner très rarement… Je t'estime donc incompétent dans cette matière.

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Le frein à disque n'est pas du tout une évolution.

Que crois-tu que sont deux patins qui mordent la jante à part un freinage sur disque?

Le déport des étriers de freins sur un déport de la jante (frein à disque donc) est au plus une adaptation.

Une évolution du freinage serait un système s'affranchissant du principe cité.

Les ingénieurs ont du travail.

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