
Marc Madiot. Les années passent et Frédéric Guesdon, dernier Français à avoir soulevé un pavé en 1997, n’a toujours pas de successeur au palmarès de Paris-Roubaix parmi les vainqueurs tricolores. La relève est pourtant là et Arnaud Démare, qu’il dirige désormais au sein de l’équipe FDJ.fr a toutes les qualités pour lui succéder dans un avenir proche. C’est en tout cas ce qu’estime son manager Marc Madiot qui juge « qu’un jeune coureur peut encore aujourd’hui terminer sur le podium de Paris-Roubaix. » « Sa place à l’arrivée, s’il ne connaît pas de problème, sera aussi fonction de la manière avec laquelle la course se gagnera. Si un coureur est au-dessus du lot comme Tom Boonen il y a deux ans, cela ouvre pour un jeune les perspectives d’une place à aller chercher. Boonen avait bien terminé 3ème de Paris- Roubaix à 22 ans en 2002, c’est tout aussi possible pour Démare cette année. J’espère pour lui un Top 10. »
Daniele Bennati. Pendant que tout roule au Pays Basque pour Alberto Contador, Tinkoff-Saxo multiplie les désillusions sur les Flandriennes. Déjà privée de son leader désigné Matti Breschel, la formation russe a enregistré un nouveau forfait d’importance pour Paris-Roubaix. L’Italien Daniele Bennati qui était désormais le seul espoir de l’équipe dirigée par Bjarne Riis est contraint de renoncer à l’Enfer du Nord. Victime d’une chute au Tour des Flandres où il s’est fracturé le radius, le Toscan de 33 ans s’était classé 18ème de Gand-Wevelgem le dimanche précédent. Pour Paris-Roubaix, il sera finalement remplacé par le jeune Danois Jesper Hansen.

Lance Armstrong. L’affaire Armstong est loin d’être close et le dossier resurgit aujourd’hui. Le quotidien USA Today affirme en effet que le Texan aurait fait une déposition à la fin du mois de novembre dans laquelle il accuserait sous serment tout le staff de l’ancienne équipe US Postal, Johan Bruyneel en tête, et Michele Ferrari. Ils sont accusés d’avoir été au courant du système de dopage généralisé au sein de la formation américaine et d’y avoir participé à différents niveaux. Concernant Johan Bruyneel, Lance Armstrong précise qu’il « était parfaitement au courant de ces pratiques par le biais de leurs conversations et de leurs actes. » L’Américain a par ailleurs reconnu avoir fait usage d’EPO dès 1995, mais a nié s’être dopé pour son troisième retour à la compétition en 2009 et 2010.