
Classement UCI WorldTour. En dépit de sa déception liée à une nouvelle place d’honneur, Alejandro Valverde (Movistar Team) peut trouver des motifs de satisfaction avec sa 2ème place au Tour de Lombardie. Grâce à celle-ci, il reprend la tête du classement WorldTour au détriment d’Alberto Contador (Tinkoff-Saxo), victime d’une chute dans le dernier virage, et blessé au genou. Mais les deux hommes se retrouveront la semaine prochaine au Tour de Pékin pour se disputer le gain du WorldTour. « J’ai accompli ma mission de revenir en tête du WorldTour, se félicite le Murcian. Ces 66 points d’avance me rendent confiant avant d’aborder la dernière course. Nous ferons en fonction des circonstances pour profiter au maximum du Tour de Pékin. » Movistar occupe toujours la tête du classement par équipes.
Classement UCI WorldTour # 25 :
1. Alejandro Valverde (ESP, Movistar Team) 686 pt
2. Alberto Contador (ESP, Tinkoff-Saxo) 620 pt
3. Simon Gerrans (AUS, Orica-GreenEdge) 478 pt
4. Rui-Alberto Faria Da Costa (POR, Lampre-Merida) 398 pt
5. Vincenzo Nibali (ITA, Astana) 392 pt
6. Nairo Quintana (COL, Movistar Team) 346 pt
7. Chris Froome (GBR, Team Sky) 326 pt
8. Alexander Kristoff (NOR, Team Katusha) 321 pt
9. Jean-Christophe Péraud (FRA, Ag2r La Mondiale) 300 pt
10. Fabian Cancellara (SUI, Trek Factory Racing) 278 pt
Classement UCI WorldTour par équipes # 25 :
1. Movistar Team (ESP) 1440 pt
2. Tinkoff-Saxo (RUS) 1186 pt
3. BMC Racing Team (USA) 1104 pt
4. Omega Pharma-Quick Step (BEL) 1006 pt
5. Team Katusha (RUS) 938 pt
6. Ag2r La Mondiale (FRA) 919 pt
7. Orica-GreenEdge (AUS) 917 pt
8. Team Sky (GBR) 890 pt
9. Giant-Shimano (PBS) 855 pt
10. Astana (KAZ) 823 pt

Brice Feillu. C’est sur une chute sur les routes entre Mons et Tournai que Brice Feillu (Bretagne-Séché Environnement) a terminé sa saison 2014. C’est surtout avec une fracture du scaphoïde du poignet droit qu’il s’est relevé sur le Tour de l’Eurométropole. Le natif de Châteaudun, 16ème du Tour de France cette année, passera aujourd’hui un scanner près de son domicile, dans le Var, pour savoir si cette fracture nécessite une opération, et quel devra être son temps de repos. Il ne fait pas bon être l’un des leaders de l’équipe Bretagne-Séché Environnement en cette fin de saison puisqu’Eduardo Sepulveda s’était brisé la clavicule lors de la course en ligne du Championnat du Monde.

3 questions à… Daniel Martin (Garmin-Sharp)
Daniel, comment s’est dessinée votre victoire au Tour de Lombardie ?
J’ai vu un moment d’hésitation. Je ne suis pas sûr que les autres coureurs savaient que j’étais là, car j’étais en dernière position. Une fois que j’ai eu assez de vitesse, j’ai su que je pouvais créer un écart. Ensuite, il suffisait de ne pas chuter. Je suis un habitué des chutes dans les derniers virages : au Tour de Lombardie l’année dernière, à Liège-Bastogne-Liège cette année.
Votre saison a pourtant été faite de hauts et de bas…
Ça a été une saison difficile. Après des chutes à Liège et au Giro, je suis aussi tombé à un très mauvais moment sur la Vuelta. La semaine dernière aux Championnats du Monde, des coureurs sont tombés devant moi me mettant hors jeu. Durant ma carrière, j’ai souvent eu de la chance, donc c’est normal de connaître une saison malchanceuse. L’équipe m’a aidé. Ils croyaient en moi pour que je gagne aujourd’hui. Je ne voulais pas terminer la saison sans une victoire. Après la Vuelta, j’ai bien travaillé et je voulais gagner soit en Lombardie, soit à Pékin.
Que représente cette victoire pour vous ?
La Lombardie est l’un de mes premiers souvenirs de vélo. Je me souviens avoir regardé cette course quand j’ai commencé le cyclisme, avec la victoire de Paolo Bettini. C’est incroyable de la gagner. Je suis allé au sanctuaire du Ghisallo plusieurs fois. J’adore l’histoire du cyclisme et il s’agit d’une des plus grandes courses de l’année. Ajouter mon nom au palmarès est quelque chose d’incroyable. Le Tour de Lombardie fait partie de mes courses favorites depuis toujours. J’ai vu que je pouvais bien y figurer en 2009 quand j’ai terminé 8ème. C’est l’une des plus belles classiques bien qu’il s’agisse d’une course différente. Le peloton est fatigué, mais on a toujours les meilleurs grimpeurs du monde.
