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Le Schtroumpf au Ventoux


Michel DURY
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J'ai fait ma première tentative lorsque j'avais 20 ans. Je sortais du service militaire et ne faisais plus de sport depuis 1 an. Rendant visite à mes parents qui passaient leurs vacances en camping du côté de Vaison la Romaine, j'ai pris le vélo de mon père et ai entrepris de grimper au milieu d'un après-midi par Malaucène. La chaleur et le braquet démesuré (42x24) ont eu raison de mes forces et de ma combattivité, j'ai renoncé au bout de 10 km à peine.

Nouvelle tentative 10 ans plus tard. Toujours sans le moindre entraînement, mais avec un triple (32x24 mini) : 2h25 sans mettre pied à terre.

Je me suis remis au vélo à 36 ans et me suis attaqué de nouveau au géant de provence à plusieurs reprises. Mon meilleur temps : 1h43 en 1999 par Bédouin. Dernière édition en 2015, après une "absence" de 16 ans : 2h10. Les ans et les kilos n'ont pas eu pitié de moi 😉

Pourquoi le Mont Ventoux exerce-t-il une telle fascination ? 😛

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Bravo Michel pour cette ascension. Moi je ne l'ai monté qu'une seule fois, par Sault, en 2014, l'année où j'ai recommencé le vélo après plus de 30 ans d'interruption, avec à peine 500 km dans les jambes. J'étais monté sur le 34 x 29, mais que la fin avait été dure !!!!

Tu vas pouvoir te mettre un challenge de D+ l'an prochain. De mon côté, avec la Time Megève et la reco du col de Romme, j'ai franchi la barre des 50 000 m ce week end.

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Il faut tout dire: en fait, je "terminais" ma sortie avec le copain, et j'étais déjà bien crâmé au km 70.

A ce moment là, j'arrive à Malaucène, et je dois choisir entre rentrer sagement à Vaison par 10 km de descente, ou ... vous connaissez la suite.

Franchement dit, ce genre de montée n'est pas ma tasse de thé, c'est trop dur. J'aime bien du 6 ou 7 % pendant quelques km, mais Là, c'est beaucoup de souffrance pour moi. Il ne faut pas oublier que j'ai eu un accident grave il y a 25 ans, et que mon dos me torture dans ces ascensions. J'ai plus mal au dos qu'aux jambes, c'est épouvantable, et ça, aucun entraînement ni braquet n'y remédiera jamais.

C'est comme si vous portez un gros sac de 50 kg et que vous vous bloquez le dos, vous voyez? Le lendemain, ça fait encore bien mal. Et bien moi, j'ai ça depuis 25 ans. Ca n'a pas l'air comme ça quand on me voit, mais je suis parfois dans un état dramatique à cause de ce problème.

Bof, faut faire avec.

Un truc qui m'a frappé aussi: les mouches. Un vrai nuage autour des gars! 

Enfin, à part ça, la région est trop belle, j'aime beaucoup. Et les cols alentour sont vraiment faciles et amusants à faire, avec un revêtement de rêve.

 

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Bon, c’est fini avec ce Ventoux oui !!??  😆 

Je vais devenir fou moi si ça continue ! 

Terrasses dans le Midi, Sault, Nesque, Provence... je pète un câble assis à mon bureau dans le Nord (à Namur, en Belgique)...

Rooo... bandes de veinards...

Profitez-en bien...

Bon courage et bonne route ! 

Gaétan

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Il ne faut pas oublier que j'ai eu un accident grave il y a 25 ans, et que mon dos me torture dans ces ascensions. J'ai plus mal au dos qu'aux jambes, c'est épouvantable, et ça, aucun entraînement ni braquet n'y remédiera jamais.

Je ne peux t'écouter souffrir sans réagir Michel, tu sais que je suis un grand sensible 😉

Quelques pistes à explorer :

- le pédalage en force sollicite particulièrement le bas du dos : tu te trompes donc en imaginant que les braquets n'y peuvent rien.

- un recul de selle important sollicite particulièrement le bas du dos (je sais, je me répète un peu), les fortes pentes accentuent le recul sur la selle… et les cadres Merckx sont relativement couchés vers l'arrière. Ca vaudrait le coup d'essayer d'avancer ta selle d'un demi ou d'un centimètre (et aussi de la remonter d'un fifrelin), éventuellement en plusieurs étapes, mais cela reportera un peu de poids sur l'avant (bras, poignets, épaules)... Un vélo ne sera jamais un fauteuil, il s'agit toujours de chercher le moindre mal.

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J'ai fait une chute de 25 mètres, emmené en hélico à l'hôpital, vertèbre L2 bien amochée.

Après ça, tu peux faire ce que tu veux, tu vas morfler toute ta vie. Tous les "arrangements" de confort, que ce soit en vélo, en voiture ou en ce que tu veux, ne feront qu'atténuer un tout petit peu la douleur.

Je ne suis quasi jamais sans cette douleur lancinante depuis 25 ans, un vrai délice :-)

Pousser petit, grand, en danseuse, en force, en souplesse, ça ne change pas grand chose. Cassé, c'est cassé, faut vivre avec.

Bon allez zou, demain c'est Ventoux par Sault, youpie!

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tu nous fais un cinéma avec ton mal au dos 🆒. J'ai vu sur la photo que tu arrivais encore à soulever ton Merckx qui n'est pas réputé pour être très léger...

Sinon, le Ventoux coté Malaucène pour moi c'est le coté le plus pénible, la route est large et avant la station, il y a 4km consécutifs à plus de 10% qui me tuent...

Mes expériences du Ventoux :

- 2001 (Ventoux-Beaume de Venise), Montée coté Malaucène en 1h35 dans le brouillard en gérant... à cette époque là, le vélo était un autre sport, je suis arrivé en haut en me disant que c'était tellement facile que le coté Bédouin devait être nettement plus dur pour que tout le monde parle à ce point du Ventoux. Derrière, le reste de la cyclo a été fait à bloc, car j'avais encore plein de jus.

- 2010 : première ascension coté Bédouin : vraiment dans dur, si bien que je me suis arrêté dans les pins pour voir si ces putain de Mavic Rsys n'avaient pas un problème... mais bon 2H00, le lendemain, coté Malaucène, pas assez alimenté, panne totale de gaz au Chalet Liotard, récupération par e véhicule d'assistance.

- 2016 : jour 1 par Sault... impeccable (un peu trop) jusqu'au Chalet Reynard, vent terrible par la suite, crampes... 2H15, jour 2 : Malaucène, le calvaire, comme toi, 4 arrêts, j'aurais eu un 40 derrière qu'il n'en y aurait pas eu assez... encouragé par les copains néanmoins arrivée en haut en 2H30... jour 3: prévue ascension par Bédouin... au début je voulais pas y aller... mais entraîné... j'ai dit "je viens jusqu'à Bédouin"... à Bédouin..." bon allez, je vous accompagne jusqu'à Sainte Colombes", à Saintes Colombes..."quand ça va commencer à grimper sérieusement je fais demi-tour"... et puis... je montais et ça allait, je regardais le paysage, ça sentait bon... au Chalet Reynard, je me suis dit que maintenant "c'était plus facile d'aller en haut pour rentrer à Vaison que de faire demi tour" et in fine, j'étais en haut en à peine plus de 2H... (j'ai quand même souffert les deux derniers km, encore à cause du vent de face...).

Donc décidément, pour moi, le versant Malaucène, pffffffffffff.....

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Vous me faites envie avec toutes vos grimpées du Ventoux ! Un de ces jours j'irai m'y mesurer un jour à vélo. En me basant sur la dénivellation et mon niveau habituel, je devrais mettre entre 1 h 45 et 2 h pour grimper par Bédoin ou Malaucène. 

Malheureusement ce ne sera pas encore pour cette année, je pense. Quand je retournerai dans mes Alpes natales cet été, ce sera pour combler d'autres lacunes impardonnables de ma part : le col de la Croix de Fer versant Allemond, par exemple, ou le col de la Madeleine. Le Ventoux attendra encore de voir mon triple super-compact ! 😃

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s'est ça la magie d'un col !!!tu rentre dedans au hazard pour voir 😄 et puis tu commence 1,2,3,4 km et ainsi de suite  tu en chie🤐 mai la curiosité l'emporte🙄  et tu te dit allez ont va voir et l'euphorie t'emporte ,et la le graal est au bout !!et plus personne te porte tu la eu 🆒

je te dit bravo Michel!! que de bon souvenir tu auras😉

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