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Un pro me suggère de rouler en force


Ryan GRATI
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Je n'ai pas de certitude absolue sur le changement de position. Pour ma part, c'est d'abord et avant tout l'aspect psychologique de la chose dont tu parles, ce refus instinctif de ralentir et donc cette réticence à changer de braquet (en supposant qu'on ait des braquets adaptés par ailleurs) qui induisent le ralentissement de la fréquence de pédalage.

Ceci dit, je ne pense pas que le changement de position, l'augmentation effective du recul, soit suffisamment prononcée pour changer quelque chose dans ce domaine. Sauf dans les cas vraiment extrêmes, les murs très raides, mais alors je m'assieds carrément sur le bec de selle pour compenser…

C'est d'ailleurs curieux que tu penses que la position sur le vélo en montée fait plus travailler les ischio-jambiers, parce que pour ma part je ressens plutôt le contraire : ce sont mes fessiers et quadriceps qui me semblent travailler un peu plus. Mais encore une fois, ce n'est pas très prononcé comme changement.

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Je vais être attentif à tout cela lors de ma prochaine sortie 😉

Concernant la modification de ma position en côte, l'inclinaison de la route n'est sans doute pas seule en cause, c'est probablement aussi la tendance à pédaler plus en force qui l'induit. C'est principalement le bas du dos qui en fait les frais si j'exagère.

Entre Michel qui m'encourage à augmenter les braquets en côte et toi qui m'exhortes à les réduire… Bon, y'a du pain sur la planche ! 😆 

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Non, c'est Bernard Piguet et d'autres qui disent cela (avec une formule du genre " cadence = 50 + vitesse en km/h"). Relis-moi, je disais moi qu'elle doit augmenter avec l'intensité de l'effort. Avec les watts, en somme. 😉

Quand tu grimpes une bosse à fond, ta vitesse diminue par rapport à celle sur le plat, mais pas l'intensité de ton effort, donc pour moi idéalement la fréquence de pédalage doit rester peu ou prou la même. Voire plus élevée en côte si ton effort préalable était moindre sur le plat.

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Et bien il vous fait parler le "gamin", mais reconnaissons que le sujet a son importance.

Comme j'ai été cité 2 fois je viens à vous. Il est vrai qu'un cycliste doit connaître tous les types d'effort, surtout si il compte faire de la compétition. Et chaque année nous avons nos rituels, surtout à l'époque ou nous avions une coupure hivernale de 20 semaines pour ma part.

Alors nous reprenions, 1000 bornes de vélocité avec le moins de côtes possibles, les "puristes" s'équipaient même d'un pignon fixe, c'est dire. Puis venaient les autres travaux dont celui de la dite "force", tout à fait indispensable, pour voir d'une part notre état de forme, mais aussi pour la parfaire. Franck a bien retenu la formule, la cadence de pédalage que j'avais lu quelque part, et qui répond bien à 50 + vitesse horaire en Km/h. Et maintes fois j'ai vérifié son exactitude, pour avoir toujours monté les 12 % du Puy de Dôme à 12 km/h avec un 42x26, et on peut aussi vérifier sur le Relais du Chat ou autres gâteries du genre. Voilà un record de l'heure se fait à 105 tr/mn, et suivant le développement utilisé c'est ……..km de réalisés.

Je reviendrai si nécessaire, car le sujet le mérite et le travail en force est nécessaire pour toute acquisition de ce que l'on appelle "la forme physique"

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Fatigué Thierry ?

200 m/mn sur un développement de 3,39 m ça donne 59 rpm, pas très loin des 62 rpm de la formule en question malgré la rigueur de la pente 😉

On constate que la formule en question ne permet pas de descendre en dessous de 50 rpm, ce dont je suis souvent coupable 😃.

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Tu étais tellement endormi, qu'arrivé à la fin de la phrase tu en avais oublié le début 😆😆😆:

Et maintes fois j'ai vérifié son exactitude, pour avoir toujours monté les 12 % du Puy de Dôme à 12 km/h avec un 42x26, et on peut aussi vérifier sur le Relais du Chat ou autres gâteries du genre. Voilà un record de l'heure se fait à 105 tr/mn, et suivant le développement utilisé c'est ……..km de réalisés.

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Bonjour Bernard cette formule est pas mal , sur le plat elle me paraît assez juste mais par exemple le Ventoux les meilleurs cyclistes tournent autour de 18-20km/h donc cela ferait selon ta formule 70rpm cela me paraît peu pour des pros je les vois plutôt a 80-85rpm en grimpette mais je me trompe peu être....

 

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Ça semble indiquer que cette formule est à peu près correcte… avec les braquets dont on disposait il y a 30-40 ans voire plus sur la plupart des vélos de compétition : 42/21, 42/24, très exceptionnellement 42/26…

Depuis, ces braquets ont progressivement évolué, avec le nombre de pignons de la roue libre (8, 9 puis 10, 11, maintenant 12) et la popularisation de petits plateaux de plus en plus petits (39, 36, 34…)

Il n'est pas rare aujourd'hui de voir des braquets du genre 36/28, 34/28 dans le peloton en montagne, voire plus bas encore s'il y a un obstacle genre Angliru ou Zoncolan à franchir. Ce qui permet à leurs utilisateurs un bien plus large choix de cadences, et celles qu'ils adoptent sont, le plus souvent, nettement supérieures à celles données par la règle «50 + vitesse».

Aujourd'hui, il me semble clair que cette règle « 50 + vitesse » n'est approximativement valable que sur le plat, et encore, pas pour tout le monde. Pour ma part, dans ces conditions ce serait plutôt «65+vitesse». En effet, sur le plat, sans vent et en bonne forme physique (relativement à mes capacités), je peux rouler longtemps sans trop de problème, disons pendant deux heures, autour de 30 km/h, en tournant généralement les jambes à 95 tours/minutes environ.

Mais je n'ai rien d'un compétiteur ni d'un cycliste de haut niveau, ceci dit. Pour la même durée d'effort que la mienne, eux peuvent rouler (au moins) 10 km/h plus vite que moi sur le plat, soit 40 km/h, ce qui corrobore mieux la règle « 50 + vitesse » qui donne une fréquence de pédalage vraisemblable : 90 tours/minutes.

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Un peu de documentation :

https://books.google.be/books?id=hbdYDwAAQBAJ&pg=PT196&lpg=PT196&dq=cadence+de+p%C3%A9dalage+record+de+l'heure&source=bl&ots=GykcYwS-_k&sig=ACfU3U0ivkwwDQjnuWn-jPY6eJjJNkSavw&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjUtPrV4p7pAhXE2KQKHcLnDoMQ6AEwCnoECAkQAQ#v=onepage&q=cadence%20de%20p%C3%A9dalage%20record%20de%20l'heure&f=false

J'ai relevé un détail intéressant concernant la difficulté de conserver une bonne cadence lors des ascensions : "Utiliser des cadences plus élevées [que 70-75 tr/min] lors d'une ascension est difficile. Il faut pour cela bien effacer les points haut et bas et, dans les conditions requises par ce type d'effort, cela requiert une préparation spécifique"

Je m'interrogeais sur le rôle de la position dans les côtes mais la différence se situe ailleurs : sur le plat, notre inertie permet un relâchement de notre effort au cours du cycle de pédalage sans que notre vitesse en soit très affectée alors que la côte interdit ce bref moment de répit sous peine de subir des variations de vitesse pénalisantes et inconfortables; en côte, et d'autant plus que le pourcentage est élevé, nous sommes toujours "en prise".

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En côte, la contrainte vient de la pesanteur, pas d'un hypothétique pignon fixe : arrête de pédaler (donc en roue libre) pendant 2 secondes et tu en ressentiras immédiatement les effets. L'effort en côte s'apparente aux exercices d'unijambiste... mais avec les deux jambes. Augmenter sa vélocité en unijambiste demande de l'entraînement.

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L'unijambiste, ça me fait penser à l'histoire du cyclope, lisant tranquillement son journal au petit déjeuner quand son gamin de 5 ans l'interpelle.

- Papa, dis-moi, à l'école , tout le monde rigole de moi parce que je n'ai qu'un seul oeil. Pourquoi n'a-t-on qu'un seul oeil?

- Fiston, je lis le journal...

- Papa, allez, dis-le moi; Pourquoi n'avons-nous qu'un seul oeil?

- Je viens de te dire que je lisais le journal. Pas trop le moment de faire de la philosophie.

- Mais papa, je veux savoir !

- Bon, stop ! Et tu arrêtes de ma casser la couille

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