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Vent debout et autres caprices d'Eole


Michel DURY
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Quand je pars seule, je m'arrange pour essayer de revenir avec un maximum de vent favorable.

Pour les sorties club, le parcours est tracé à l'avance donc quelque soit la direction du vent, on suit le parcours...

J'ai le souvenir d'un BRM de 300 où on s'était tapé les 100 derniers km vent fort dans le nez en pleine Beauce avec rien pour se planquer. Le retour fût très long...

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Bonjour,

Je suis du Nord et plus précisément de la métropole Lilloise

Je roule sur les routes allant de Lys lez Lannoy à Douai, Lys Lez Lannoy à Valenciennes et de temps en temps je fais Roubaix Dunkerque

Oui je suis attentif au vent, je regarde surtout la vitesse du vent

De toute façon y' a tout le temps du vent là où je roule et comme je prends tout le temps le même itinéraire pour rentrer, y' aura toujours un côté où ça sera pas favorable

Pour l'anecdote, l'année dernière j'ai fait Lomme Dunkerque aller retour, à l'aller 34kmh de moyenne et au retour 20kmh de moyenne, le retour c'était une purge, impossible d'avancer, ça en devenait jouissif tellement c'était dur lol

 

 

 

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Et bien tu vois, j'ai essayé d'expliquer à un copain d'où vient le vent en fonction de la position des éoliennes, il s'est moqué de moi et n'a toujours rien compris!

Comme ici elles tournent toutes dans le sens horlogique si on les regarde de face, j'expliquais que si en allant vers elles on les voyait tourner dans le sens anti horlogique, c'est qu'on aura le vent de face.

Impossible à faire comprendre et il en rit encore... bon, voilà...

Le vent, j'essaye de m'en faire un allié. C'est plus facile par chez moi où le maillage routier est très conséquent, et où je peux à la limite louvoyer comme en voilier en prenant des routes de traverse. C'est cette façon de procéder qui a initié le cache cache pluie avec lequel je m'amuse beaucoup. 

L'observation du vent est pour moi un plaisir infini et perpétuel, tant il offre de possibilités quand on a compris la façon dont il se comporte, c'est presque un être vivant.

Capricieux, violent, changeant, oui, c'est comme un enfant capricieux, et si prévisible à la fois.

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quand on est moins fort que les compagnons de route il vaut mieux qu' il y ait du vent et si l 'on sait bien s 'en protégé , c 'est plus facile , bien sûr cela n 'est pas tjrs bien vu de ne prendre aucun relais , mais le faire a bon escient et reconnaitre que ceux de devant sont des costauds

a priori , j 'essaie de prendre des relais pendant mes sorties de groupe et je sais que ceux de derrière m 'en sont reconnaissant

je reconnais très volontiers aussi que je suis très loin du niveau pro et même de beaucoup de mes potes

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Mais le vent, ça use plus mentalement ou physiquement, pensez vous?

Je crois que c'est surtout mental. A partir du moment où on l'intègre comme un élément faisant partie de la sortie, le corps s'adapte et on se met dans le rythme qu'il va imposer.

Bien entendu ce ne sera jamais facile, mais je crois que le considérer comme un ennemi, c'est s'en faire un, en effet. Donc autant essayer de s'en faire un allié, et ça, c'est tout à fait possible.

Bon, on est d'accord, à un moment il va nous user et nous devrons rendre les armes, mais en gérant bien le truc on peut s'en sortir honorablement.

Juste une chose, les R Zero en vent latéral, c'est vraiment pas évident....

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Du vent par chez moi on en a en pagaille 😃

La plupart du temps c'est le mistral, quelques fois c'est le vent de la mer, surtout l'été, le matin la terre est plus froide que la mer, le vent souffle donc en direction de la mer, lorsque la terre se réchauffe c'est le contraire, alors certains sont surpris de se prendre le vent dans la gueule au retour 😆, z'ont toujours pas compris...

Nos parcours sont programmés à l'avance, alors pas le choix, on roule, les plus costauds devant et les autres derrière, quelques fois ça tourne pour les relais mais j'ai souvent affaire à des bourrins qui comprennent pas qu'on monte à droite lorsque le vent vient de la gauche, comme ce matin, alors j'ai boudé et je suis resté derrière, faut dire que j'avais pas mal tiré de bouts droits avant...🙁

Me souviens d'une sortie de 300 bornes, le tour des Bouches du Rhône en solo, passage par Arles et direction Port Saint Louis du Rhône, en juin, alors bien sûr vent de la mer dans le pif pendant 45 bornes, tellement harassé que je me suis arrêté à Mas Thibert boire un coca et me refaire la cerise, lorsque j'ai tourné à Saint Louis et que le vent est devenu moins défavorable, un large sourire a illuminé mon visage, c'en était fini de mon calvaire, j'avais déjà plus de 250 km dans les pattes...oufffffffff...😛 

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les R Zero en vent latéral, c'est vraiment pas évident….

Tu as des rayons plats en alu sur tes R0, comme sur mes Eurus ? J'ai pris des Zonda en partie pour cette raison pour le nouveau vélo, leurs rayons sont beaucoup plus fins et leur poids à peine plus élevé.

mais je crois que le considérer comme un ennemi, c'est s'en faire un, en effet. Donc autant essayer de s'en faire un allié

La réaction habituelle face au vent est assez similaire à celle face à la pente : nous acceptons difficilement de voir notre vitesse diminuer, donc nous forçons… Normal que ça soit dur. Mais si nous réduisons notre braquet autant que nécessaire (tu vois, j'adopte la philosophie de Franck), il n'y a plus de problème 😆

Petite nuance : nous voyons la route s'élever devant nous alors que le vent est invisible, ça joue psychologiquement.

 
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Petite nuance : nous voyons la route s'élever devant nous alors que le vent est invisible, ça joue psychologiquement.

C'est justement cette nuance qui, à mon sens, fait que j'ai beaucoup plus de mal avec le vent qu'avec la pente, qu'on peut prévoir et évaluer bien plus facilement et correctement.

«Le vent est un méchant», titre d'un bouquin de Cesbron, que je n'ai pas lu, mais ce titre résume assez bien ma pensée. 

J'ai passé les 28 premières années de ma vie dans une vallée encadrée par trois massifs montagneux qui l'abritent des vents dominants. C'est dire qu'Eole n'a jamais été qu'une préoccupation très secondaire pour moi en tant que cycliste pendant toute cette période où je me suis initié au vélo au long cours…

Mais depuis que je vis en Belgique, ça a changé, bien sûr.

Malgré toutes les astuces dont parle Michel, et que je connais moi-même pour la plupart, le vent reste essentiellement imprévisible et donc un obstacle bien moins facilement gérable que la pente.

Les prévisions météo, les éoliennes, les grues de chantier, les oiseaux, tout ça ne sont que des éléments généraux qui ne peuvent rendre compte précisément d'un phénomène météorologique éminemment capricieux.

Quand on le prend en pleine tronche de façon bien sensible et régulière, passe encore, c'est chiant mais tu t'adaptes en conséquence et assez facilement, comme pour une pente qui augmente : tu baisses le braquet, tu t'aplatis sur le guidon, prends ton mal en patience, et tu t'en sors comme cela.

Mais ce sournois souffle parfois de façon parfaitement insensible et c'est là que tu ne comprends pas pourquoi tu roules 5 km/h moins vite que d'habitude, et alors tu te mets à gamberger.

Et il peut varier d'intensité d'une minute à l'autre, voire d'une seconde à l'autre, souffle souvent en rafales sans prévenir, change parfois de direction au cours de la sortie, veut te projeter au milieu de la route quand tu passes devant un espace vide entre deux haies ou deux rangées de maison qui t'abritaient…

C'est un vicieux, je vous dis.

Et donc moi je m'en protège… en l'évitant le plus possible : en roulant au maximum dans les creux de vallées. Même si celles-ci sont peu profondes comme au milieu des monts du Brabant, c'est déjà un abri assez conséquent. Et quand je dois l'affronter, hé bien je fais le gros dos, littéralement : mains en bas du guidon, à mon rythme (et pas à celui du copain de sortie s'il est bien plus puissant que moi au point de me faire mal même dans sa roue) et braquet diminué. Et j'attends que ça passe…

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Avant de partir je passe par mon séjour, depuis la fenêtre j'ai une belle vue sur le clocher de mon village et je constate la position du coq  et comme le dit David à Lyon le plus souvent c'est Nord ou Sud parfois Ouest. Je pars le plus souvent pour rentrer avec le vent favorable mais pas aujourd'hui ! Comme toi Michel j'ai pratiqué le parapente pendant quelques années alors je connais l'aérologie, j'observe tout le temps. Le livre d'Hubert Aupetit "Les passagers du vent"  a été longtemps mon livre de chevet. 

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Certains phénomènes que tu décris sont tout simplement liés aux masses thermiques de l'air qui varient fortement en été et au printemps.

L'air se réchauffe et forme une bulle thermique qui va à un moment se déclencher et monter dans le ciel. Cet air est immédiatement remplacé par l'air environnant (les fameux "trous d'air" n'existent pas!!!), et ceci se fait en ayant pour conséquence un vent de courte durée tout à fait prévisible.

On le sent très fort entre un champ de blé en plein soleil et une foret juste à coté.

J'ai eu ça en permanence lors d'une sortie club en été dernier, ça déclenchait de partout et un collègue me dit qu'il y a beaucoup de vent. Je le regarde très surpris et lui dit que non, le vent météo est nul, mais que les thermiques sont très actifs. Lui non plus n'y pige rien malgré mes explications et les éoliennes à l'arrêt.

Même chose pour les gros nuages noirs, cunimbs ou autres, qui avalent tout l'air à 20 km à la ronde, et qui créent leur propre vent très prévisible aussi.

Pour moi il n'y a aucun mystère avec le vent, c'est donc plus un ami qu'un ennemi. Tu vois, le mental, c'est aussi la connaissance de ton "ennemi".

Je serai toujours étonné de constater à quel point les gens qui font du sport à l'extérieur ignorent le minimum en matière d'aérologie...

@ Jean Marc: ça nous fait voir les choses sous un autre angle, et ça nous apporte beaucoup, le vent devient notre allié, c'est clair.

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"Autre astuce: les grues de chantier à l'arrêt. Si elle ne travaille pas, la grue est toujours mise en girouette et se place dans le sens du vent. Autrement dit, la flèche (le long machin devant) est toujours sous le vent, et la contre flèche (le machin plus court) est toujours face au vent. Donc le vent va dans le sens contre flèche/ flèche."

Pas mal, le coup des grues ... ceci dit, bac + 8 pour piger le raisonnement. Sans compter qu'il faut se trouver dans une zone où il y a des chantiers, donc des grues : deux zones truffées de grues sont donc recommandées pour sélexionner ses sorties : l'Ile de France et la Principauté de Monaco - s'agissant de cette dernière, elle offre l'énorme avantage de proposer des chantiers de construxion SUR L'EAU, donc à même de permettre des sorties en ski nautic.

J'ai jeté l'éponge - par la fenêtre, et comme il y avait du zef, elle m'est revenue dans la tronche, ce qui m'a indiqué le sens du vent et m'a permis d'organiser ma sortie en konsékance.

Tout n'est pas perdu ...

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Quand on sort seul, prendre le vent dans le pif au début c'est la base surtout en hiver; on peut jauger la puissance de la bête, la montée en température se fait à vitesse relativement réduite et au retour on revient "fingers in the nose". La position et l'aérodynamisme de la machine sont importants  aussi...Quand je vois de grand gringalets de 1,90m juchés comme des échassiers sur leur vélo "granfondo" avec une douille de 210 mm et 6 cm d'entretoises sous la potence, j'ai mal pour eux face au vent! Le vélo " confort" c'est bien pour se promener mais pour l'efficacité face au vent, on peut repasser!

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Regarde, Georges, pas besoin de BAC +8 pour piger le truc:

https://pixabay.com/fr/photos/ville-chantier-grue-736086/

- les grues sont à l'arrêt (les crochets sont près des cabines)

- elles sont toutes dans le même sens

- la flèche est orientée vers la gauche

- le sens du vent est donc de la droite vers la gauche

- confirmé par le drapeau placé sur la contre flèche

Exercice BAC +9 rien que pour toi, sur la photo suivante, d'où vient le vent?

https://stock.adobe.com/be_fr/images/grue-chantier-construction-construire-travaux-industrie-silhouette-conducteur-immeuble-ville-urbanisation-urbaniste-amenagement-logement/141484817

Rapport écrit sur mon bureau avant 9h00 tapante, ékzékussion!

Szaluth (Salut en germano austrowisigoth, par le cousin du grand père de mon voisin de droite, celui qui est sous le vent)

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A cause du vent je me souviens avoir terminé en larmes certaines sorties, et avec la nausée sur d'autres sorties.


Écœuré avec vent défavorable, énervé avec vent favorable et que je me demande si je ne fais pas du vélo électrique !

J'adapte les parcours en fonction du vent, mais ce n'est pas si évident.

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