
Pierre Rolland. Une échappée à trois de 125 kilomètres hier a permis à Pierre Rolland (Team Europcar) d’entamer le Tour de Catalogne avec une marge conséquente sur tous les favoris : 2’40 ». « J’avais une grande envie de bien faire, raconte celui qui avait dû quitter Tirreno-Adriatico après un mauvais coup sur la cheville. J’avais à cœur d’être à l’avant sur un parcours qui s’y prêtait, mais aussi parce que la météo annoncée était plutôt pluvieuse et que le final était assez technique avec pas mal de descentes. A trois, c’était peu, mais j’avais de solides coureurs avec moi et le final était à notre avantage avec cette bonne avance. Je suis 2ème du général, j’ai bien conscience que c’est très bien, mais j’ai aussi conscience que le niveau des coureurs engagés sur cette course est de ce qui se fait de mieux au monde. »

Peter Velits. Le rouleur slovaque Peter Velits, membre de la formation BMC Racing Team sacrée championne du monde du contre-la-montre par équipes à Ponferrada l’été dernier, va être opéré de la jambe gauche dans les deux semaines à venir afin de résoudre un problème qui s’est révélé lors d’un stage au mois de décembre et qui affecte aujourd’hui son rendement. 9ème du Tour de Dubaï et de Paris-Nice il y a un an à la même époque, le coureur de 30 ans n’a toujours pas accroché de résultat notable cette saison… « Sa jambe le tracasse depuis quelques semaines, confirme le docteur Max Testa. Après la consultation d’un spécialiste, nous avons décidé qu’il était préférable qu’il subisse une intervention chirurgicale. » Si tout va bien, Peter Velits pourra faire son retour en course au milieu de l’été.

Vélos. Les vélos des équipes Astana, Etixx-Quick Step, Tinkoff-Saxo (Specialized) et Trek Factory Racing (Trek) ont été passés au crible par des inspecteurs diligentés par l’Union Cycliste Internationale dimanche à l’arrivée de Milan-San Remo. La fédération internationale, qui avait promis de renforcer les contrôles du genre afin de vérifier qu’aucun moteur électrique ne soit dissimulé dans le cadre, le pédalier ou les batteries des dérailleurs électriques, est donc passée à l’acte. Les quatre équipes visées par ce premier contrôle ont été averties par radio à quelques minutes du terme de Milan-San Remo. Sur la Via Roma, ce sont les vélos utilisés en course mais aussi montés sur la galerie qui ont fait l’objet de cet examen minutieux. Au terme des 293 kilomètres de la classique la plus longue du calendrier, il s’est avéré que tous les vélos étaient aux normes et qu’aucun ne possédait de système motorisé. D’autres contrôles sont à prévoir.