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Problème cardiaque chez les sportifs d'endurance...


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Le 23/08/2023 à 11:00, Thierry GEUMEZ a dit :

J'ai finalement regardé la vidéo proposée par Fluo. Les 12 premières minutes sont effectivement consacrées aux problèmes cardiaques mais tout le reste du reportage, environ 19 minutes, parle de l'addiction au sport. Ne souffrant pas à ce jour de problème cardiaque, c'est la question de la dépendance au sport qui a surtout retenu mon attention.

Un ancien cycliste qui en est : c'est Laurent Jalabert, je le suit sur Facebook et c'est tout les jours et pas à dose thérapeutique. 

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  • 1 month later...

Peut-on parler encore aujourd'hui de " sportifs d'endurance" le terme approprié serait plutôt "sportifs de résistance"  

Chez les pros c'est le summum capteurs de puissance, test d'effort plusieurs fois par an et transmission des Datas au coach, ils sont toujours à la limite et c'est devenu courant maintenant de voir de jeunes athlètes obligés d'arrêter leur  carrière suite à un problème cardiaque, le dernier en date étant     Nathan Van Hooydonck https://urlz.fr/nLKn

C'est pareil chez le cyclo lambda qui roule en groupe avec des niveaux différents, il va être à la limite dans les roues pour ne pas se faire lâcher et comme il est  gentil , il va se surpasser pour prendre un relai au maximum voir parfois au dessus  de ses propres capacités.

Peu de sportifs aujourd'hui pratique en véritable zone d'endurance ( la vrai ) qui permet d'abattre des kilomètres  et encore des kilomètres, sauf le cyclo loisirs.

J'ai passé 3 tests d'efforts dans ma vie et à chaque fois le même discours à la fin , faire des sorties régulières en endurance dans des zones cardiaques relativement faibles et c'est là que le cardiofréquencemètre est utile ( pour rester dans ces zones ) alors que beaucoup l'utilisent pour se surpasser.

Je connais quelqu'un qui fait beaucoup de footing et a passé un test d'effort , résultat " faites des sorties régulières en marchant" 

 

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il y a une heure, Serge NAVETAT a dit :

J'ai passé 3 tests d'efforts dans ma vie et à chaque fois le même discours à la fin , faire des sorties régulières en endurance dans des zones cardiaques relativement faibles et c'est là que le cardiofréquencemètre est utile ( pour rester dans ces zones ) alors que beaucoup l'utilisent pour se surpasser.

Les recommandations dépendent aussi de l'approche et de la sensibilité du cardiologue. Mon premier incitait plutôt à accepter ses limites, sans doute parce que la majorité de ses patients souffraient de pathologies cardiaques. Mais lors de mon dernier test effectué dans un centre de médecine sportive, la cardiologue m'encourageait à faire des séances d'intervalles à PMA.

Il s'agit de trouver le juste milieu...

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La sensibilité du cardiologue et ce pourquoi on le consulte ont une grande importance.

Le cardiologue "ordinaire", sorte de "plombier du système cardiovasculaire" (rien de péjoratif dans ces termes), a pour habitude d'examiner des patients qui éprouvent des problèmes et/ou sont déjà âgés. Si ce cardiologue est consulté pour une simple visite de contrôle par un individu bien dans ses baskets, chances sont minces qu'il pousse le test d'effort bien au-delà de la limite théorique à atteindre pour un individu de cet âge. Sauf si l'individu en question demande spécifiquement à ce que ses propres limites soient évaluées à fond. Mais il est probable que le cardiologue se montre réticent.

Par ailleurs, un individu bien portant, sportif de surcroît, aurait plutôt tendance à consulter spontanément un cardiologue "du sport" ; non pour qu'il lui dise que tout va bien, mais pour qu'il évalue jusqu'à quel point tout va bien. La nuance est importante.

Ce cardiologue s'est justement spécialisé dans les tests "exploration des limites" autres que théoriques. Ses conclusions et recommandations seront certainement différentes de celles données par le cardiologue "standard ".

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Il y a 2 heures, Serge NAVETAT a dit :

Peut-on parler encore aujourd'hui de " sportifs d'endurance" le terme approprié serait plutôt "sportifs de résistance"  

Chez les pros c'est le summum capteurs de puissance, test d'effort plusieurs fois par an et transmission des Datas au coach, ils sont toujours à la limite et c'est devenu courant maintenant de voir de jeunes athlètes obligés d'arrêter leur  carrière suite à un problème cardiaque, le dernier en date étant     Nathan Van Hooydonck https://urlz.fr/nLKn

C'est pareil chez le cyclo lambda qui roule en groupe avec des niveaux différents, il va être à la limite dans les roues pour ne pas se faire lâcher et comme il est  gentil , il va se surpasser pour prendre un relai au maximum voir parfois au dessus  de ses propres capacités.

Peu de sportifs aujourd'hui pratique en véritable zone d'endurance ( la vrai ) qui permet d'abattre des kilomètres  et encore des kilomètres, sauf le cyclo loisirs.

J'ai passé 3 tests d'efforts dans ma vie et à chaque fois le même discours à la fin , faire des sorties régulières en endurance dans des zones cardiaques relativement faibles et c'est là que le cardiofréquencemètre est utile ( pour rester dans ces zones ) alors que beaucoup l'utilisent pour se surpasser.

Je connais quelqu'un qui fait beaucoup de footing et a passé un test d'effort , résultat " faites des sorties régulières en marchant" 

 

Le coeur est un muscle donc on peu le faire grossir et devenir endurant , le soucis c'est qu'en prenant de l'âge les muscles marchent moins bien , il faut connaître ses limites et ne pas savoir exagérer car se sont les excès qui fatigue le coeur , bien récupérer c'est hyper important....'

Perso je tape encore a fond a 58 ans je dépasse encore un peu les 180puls mais je fait aussi beaucoup de sorties cool  ...

Mon nouveau médecin me conseille un test cardio  surtout que je suis limite niveau cholestérol donc prise de sang bientôt et ensuite cardiologue.....

Il me dit que taper haut en pulsations n'est pas un problème mais il faut s'assurer que le coeur soit en bon état , je l'aime bien mon nouveau médecin l'ancien ne me faisait jamais faire d'examens .....

Modifié par Sylvain KARLE
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dans ma période course à pied j'avais un vieil entraîneur qui nous exhortait à faire 80% de nos sorties en endurance fondamentale, il nous disait "ne vous cassez pas la tête à calculer vos zones, tant que vous restez en dessous de 140 puls c'est tout bon quel que soit votre âge, toutes les 3 - 4 sorties lâchez vous selon vos envies"... C'était un vrai sage et je m'efforce encore aujourd'hui de suivre ses conseils à vélo mais c'est plus compliqué car la moindre bosse me fait monter à 160 d'où l'intérêt du VAE car je me lasse très vite des sorties sur le plat dans le vent.

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il y a 16 minutes, René KUENTZLERRE a dit :

dans ma période course à pied j'avais un vieil entraîneur qui nous exhortait à faire 80% de nos sorties en endurance fondamentale, il nous disait "ne vous cassez pas la tête à calculer vos zones, tant que vous restez en dessous de 140 puls c'est tout bon quel que soit votre âge, toutes les 3 - 4 sorties lâchez vous selon vos envies"... C'était un vrai sage et je m'efforce encore aujourd'hui de suivre ses conseils à vélo mais c'est plus compliqué car la moindre bosse me fait monter à 160 d'où l'intérêt du VAE car je me lasse très vite des sorties sur le plat dans le vent.

pareil, je suis ces recommandations, en course à pied c'est relayé par des noms tels que Maffetone, Jack Daniels.

Beaucoup d'endurance en aisance respiratoire, et le reste 20% de qualité (fractionnés divers, plus ou moins longs).

A vélo, j'essaie aussi mais c'est moins intuitif (les zones cardiaques vélo et càp sont légèrement différentes), et carrément difficile si on roule avec un ami :  "Ralentis bordel " 😉   

 

apprendre à être lent pour sa santé et également pour être plus fort et plus rapide  le moment venu.

Modifié par Olivier DARGE
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il y a 3 minutes, Olivier DARGE a dit :

A vélo, j'essaie aussi mais c'est moins intuitif

L'avantage du cyclisme, c'est qu'il demande sur le plat beaucoup moins de puissance que la course à pied (à vitesse équivalente), essentiellement parce parce que c'est un sport "porté". Dans les côtes par contre, le poids tend à réduire cet avantage et il faudrait accepter de réduire nettement sa vitesse à vélo. C'est psychologiquement frustrant et on force un peu plus pour conserver son allure.

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il y a 6 minutes, Nicolas JOARY a dit :

L'avantage du vélo, c'est surtout la roue libre, qui permet de profiter de l'inertie pour récupérer.

Je trouve la c à p beaucoup plus exigeante, car peu d'occasions de récupérer.

oui, 

également peu de chocs à vélo (sauf en Wallonie 😉 ) .  Les articulations sont mises à rude épreuve en càp.

C'est cependant un très bon complément en particulier à la saison froide. D'ailleurs je m'y étais mis en hiver pour compenser les conditions difficiles à vélo.    On peut aussi apprécier après quelques temps d'adaptation et trouver de nouveaux défis excitants en compétition (course avec dossard).

Modifié par Olivier DARGE
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Le 27/09/2023 à 13:35, Olivier DARGE a dit :

vidéo explicative sur l'EF de 3 min en anglais (Jack Daniels le meilleur coach au monde 😉 )

https://tinyurl.com/2eavts3s

transposable au vélo également.

 

D'autres entraîneurs préconisent (pour les séances foncières) de privilégier l'intensité à laquelle on brûle le maximum de graisse, soit entre 66 et 80% de FC max (valeur variable selon les individus), alors que Jack Daniels parle de 60%. 

 

Qui faut-il croire ? Est-ce que la performance finale dépend de la différence de 13% entre les deux méthodes ou du potentiel du sportif ?

 

 

 

 

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il y a 44 minutes, Thierry GEUMEZ a dit :

 

D'autres entraîneurs préconisent (pour les séances foncières) de privilégier l'intensité à laquelle on brûle le maximum de graisse, soit entre 66 et 80% de FC max (valeur variable selon les individus), alors que Jack Daniels parle de 60%. 

 

Qui faut-il croire ? Est-ce que la performance finale dépend de la différence de 13% entre les deux méthodes ou du potentiel du sportif ?

 

 

 

 

En fait ici JD explique que travailler le coeur au-delà des 60% FCm ne va pas mieux le renforcer, comme il dit, "it plateaus" 😉

Mais il n'interdit pas de monter un peu pour rester en EF je pense.

Lui, il appelle cela le Easy (facile).  Alors pourquoi courir un peu plus vite qu'à 60% FCm ? : parce que avant tout la foulée, le geste, doivent rester naturels (bio mécanique), donc en étant qq % plus haut on court réellement, facilement, sans stresser le corps.

 

J'ai son bouquin et l'ai suivi toute une prépa marathon l'hiver passé, où la part belle était effectivement de l'endurance facile, je tournais souvent à moins de 130 pulsations, donc <= 70% FCm. Egalement 2 sorties longues et difficiles par semaine (2 sur 5).

Là j'en retrouve une sur Strava de 14 km (moyenne 66% FCm) le lendemain d'une grosse de 25 km (dure avec intervalles longs).

En acceptant d'être lent, tant l'esprit que le corps se réjouissent de ce moment et peuvent récupérer du stress accumulé 😉


Lorsque je montais plus haut, jusqu'à 80%, alors j'étais sur une autre allure, une allure presque déjà Marathon.

Donc non, maintenir le 80% n'est sans doute pas une bonne idée dans ce but d'endurance facile.

 

La littérature et les bons coach running disent d'ailleurs que pour bosser en EF, il faut certainement rester sous 75%.  En pratique une sortie endurance facile , ressentie comme un jogging de détente et pas une punition, y compris le lendemain d'une grosse sortie difficile, eh bien c'était la bonne intensité naturellement facile pour moi.

Une intensité qui est ressentie facile, pendant laquelle tu peux converser (seul 😄 ), en laissant de côté tout aspect de performance. 

A vélo le corps a sans doute également besoin de ces km faciles, en pure détente physique et mentale. Au diable la moyenne.

Une sortie très difficile par semaine me semble suffisante 😉

 

Quant aux graisses à brûler, mmh laissons ça de côté. L'intérêt de faire son sport à cette faible intensité est de cumuler des km et des heures avec un faible stress sur l'organisme.  Si des bénéfices sur l'usage du gras sont réels, ce n'est pas le but premier de ce genre de sortie.

 

PS: avec ce programme polarisé JD sans whisky, j'ai  bcp progressé en course (2022: 3h23 => 2023: 3h11), en finissant ce marathon en accélérant pendant 7 km , jamais pu y arriver avant. Les plan d'entrainement suivis les années antérieures furent soit trop durs avec trop peu de jours faciles, soit trop courts en nombre de semaines et avec moins de volume.  ici  4 mois 5 fois par semaine, 70 à 80 km km/sem.

... alors revenons au vélo, pédalons donc souvent, beaucoup, facilement la plupart du temps, avec quelques bonnes intensités un jour par semaine ? 🙂 

(faudrait aussi parler des côtes , ne les oublions pas ! 😀)

Est-ce que ça vous parle... ?

 

 

 

 

Modifié par Olivier DARGE
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Il y a 3 heures, Olivier DARGE a dit :

En fait ici JD explique que travailler le coeur au-delà des 60% FCm ne va pas mieux le renforcer, comme il dit, "it plateaus" 😉

Mais il n'interdit pas de monter un peu pour rester en EF je pense.

Lui, il appelle cela le Easy (facile).  Alors pourquoi courir un peu plus vite qu'à 60% FCm ? : parce que avant tout la foulée, le geste, doivent rester naturels (bio mécanique), donc en étant qq % plus haut on court réellement, facilement, sans stresser le corps.

 

J'ai son bouquin et l'ai suivi toute une prépa marathon l'hiver passé, où la part belle était effectivement de l'endurance facile, je tournais souvent à moins de 130 pulsations, donc <= 70% FCm. Egalement 2 sorties longues et difficiles par semaine (2 sur 5).

Là j'en retrouve une sur Strava de 14 km (moyenne 66% FCm) le lendemain d'une grosse de 25 km (dure avec intervalles longs).

En acceptant d'être lent, tant l'esprit que le corps se réjouissent de ce moment et peuvent récupérer du stress accumulé 😉


Lorsque je montais plus haut, jusqu'à 80%, alors j'étais sur une autre allure, une allure presque déjà Marathon.

Donc non, maintenir le 80% n'est sans doute pas une bonne idée dans ce but d'endurance facile.

 

La littérature et les bons coach running disent d'ailleurs que pour bosser en EF, il faut certainement rester sous 75%.  En pratique une sortie endurance facile , ressentie comme un jogging de détente et pas une punition, y compris le lendemain d'une grosse sortie difficile, eh bien c'était la bonne intensité naturellement facile pour moi.

Une intensité qui est ressentie facile, pendant laquelle tu peux converser (seul 😄 ), en laissant de côté tout aspect de performance. 

A vélo le corps a sans doute également besoin de ces km faciles, en pure détente physique et mentale. Au diable la moyenne.

Une sortie très difficile par semaine me semble suffisante 😉

 

Quant aux graisses à brûler, mmh laissons ça de côté. L'intérêt de faire son sport à cette faible intensité est de cumuler des km et des heures avec un faible stress sur l'organisme.  Si des bénéfices sur l'usage du gras sont réels, ce n'est pas le but premier de ce genre de sortie.

 

PS: avec ce programme polarisé JD sans whisky, j'ai  bcp progressé en course (2022: 3h23 => 2023: 3h11), en finissant ce marathon en accélérant pendant 7 km , jamais pu y arriver avant. Les plan d'entrainement suivis les années antérieures furent soit trop durs avec trop peu de jours faciles, soit trop courts en nombre de semaines et avec moins de volume.  ici  4 mois 5 fois par semaine, 70 à 80 km km/sem.

... alors revenons au vélo, pédalons donc souvent, beaucoup, facilement la plupart du temps, avec quelques bonnes intensités un jour par semaine ? 🙂 

(faudrait aussi parler des côtes , ne les oublions pas ! 😀)

Est-ce que ça vous parle... ?

 

 

 

 

Je trouve cela très intéressant. D'autant plus pour moi que plus je passe de temps au-dessus de 60% de ma FCM théorique, plus j'augmente la probabilité d'avoir ensuite des arythmies cardiaques au repos. Mon cœur est en bon état, mais digère mal d'être stressé, apparemment.

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Il y a 4 heures, Olivier DARGE a dit :

En fait ici JD explique que travailler le coeur au-delà des 60% FCm ne va pas mieux le renforcer, comme il dit, "it plateaus" 😉

Mais il n'interdit pas de monter un peu pour rester en EF je pense.

Lui, il appelle cela le Easy (facile).  Alors pourquoi courir un peu plus vite qu'à 60% FCm ? : parce que avant tout la foulée, le geste, doivent rester naturels (bio mécanique), donc en étant qq % plus haut on court réellement, facilement, sans stresser le corps.

 

J'ai son bouquin et l'ai suivi toute une prépa marathon l'hiver passé, où la part belle était effectivement de l'endurance facile, je tournais souvent à moins de 130 pulsations, donc <= 70% FCm. Egalement 2 sorties longues et difficiles par semaine (2 sur 5).

Là j'en retrouve une sur Strava de 14 km (moyenne 66% FCm) le lendemain d'une grosse de 25 km (dure avec intervalles longs).

En acceptant d'être lent, tant l'esprit que le corps se réjouissent de ce moment et peuvent récupérer du stress accumulé 😉


Lorsque je montais plus haut, jusqu'à 80%, alors j'étais sur une autre allure, une allure presque déjà Marathon.

Donc non, maintenir le 80% n'est sans doute pas une bonne idée dans ce but d'endurance facile.

 

La littérature et les bons coach running disent d'ailleurs que pour bosser en EF, il faut certainement rester sous 75%.  En pratique une sortie endurance facile , ressentie comme un jogging de détente et pas une punition, y compris le lendemain d'une grosse sortie difficile, eh bien c'était la bonne intensité naturellement facile pour moi.

Une intensité qui est ressentie facile, pendant laquelle tu peux converser (seul 😄 ), en laissant de côté tout aspect de performance. 

A vélo le corps a sans doute également besoin de ces km faciles, en pure détente physique et mentale. Au diable la moyenne.

Une sortie très difficile par semaine me semble suffisante 😉

 

Quant aux graisses à brûler, mmh laissons ça de côté. L'intérêt de faire son sport à cette faible intensité est de cumuler des km et des heures avec un faible stress sur l'organisme.  Si des bénéfices sur l'usage du gras sont réels, ce n'est pas le but premier de ce genre de sortie.

 

PS: avec ce programme polarisé JD sans whisky, j'ai  bcp progressé en course (2022: 3h23 => 2023: 3h11), en finissant ce marathon en accélérant pendant 7 km , jamais pu y arriver avant. Les plan d'entrainement suivis les années antérieures furent soit trop durs avec trop peu de jours faciles, soit trop courts en nombre de semaines et avec moins de volume.  ici  4 mois 5 fois par semaine, 70 à 80 km km/sem.

... alors revenons au vélo, pédalons donc souvent, beaucoup, facilement la plupart du temps, avec quelques bonnes intensités un jour par semaine ? 🙂 

(faudrait aussi parler des côtes , ne les oublions pas ! 😀)

Est-ce que ça vous parle... ?

 

 

 

 

Olivier comment gères tu les côtes en vélo pour rester en endurance fondamentale ? Pour moi c'est - 140 et impossible de monter une bosse à 140...😓 En course à pied c'était facile je marchais 🤣.

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il y a 19 minutes, René KUENTZLERRE a dit :

Olivier comment gères tu les côtes en vélo pour rester en endurance fondamentale ? Pour moi c'est - 140 et impossible de monter une bosse à 140...😓 En course à pied c'était facile je marchais 🤣.

très bonne question, René…

disons que quand « tout est à gauche » sur le vélo, il n’y a pas grand chose à faire. Accepter un effort plus conséquent le temps de la montée et récupérer ensuite ? l’effort ne sera pas aussi régulier, mais libre à toi pour bien récupérer après la montée. Je fais ça en velotaf.

Ne pas se taper des grosses montées tous les jours ?

Monter un triple plateau (je sais appâter certaines personnes si nécessaire 😬) ?

 

il m’arrive aussi de marcher en course à pied, comme tu l’expliques.

Modifié par Olivier DARGE
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Il y a 13 heures, Olivier DARGE a dit :

En fait ici JD explique que travailler le coeur au-delà des 60% FCm ne va pas mieux le renforcer, comme il dit, "it plateaus" 😉

Mais il n'interdit pas de monter un peu pour rester en EF je pense.

Lui, il appelle cela le Easy (facile).  Alors pourquoi courir un peu plus vite qu'à 60% FCm ? : parce que avant tout la foulée, le geste, doivent rester naturels (bio mécanique), donc en étant qq % plus haut on court réellement, facilement, sans stresser le corps.

 

J'ai son bouquin et l'ai suivi toute une prépa marathon l'hiver passé, où la part belle était effectivement de l'endurance facile, je tournais souvent à moins de 130 pulsations, donc <= 70% FCm. Egalement 2 sorties longues et difficiles par semaine (2 sur 5).

Là j'en retrouve une sur Strava de 14 km (moyenne 66% FCm) le lendemain d'une grosse de 25 km (dure avec intervalles longs).

En acceptant d'être lent, tant l'esprit que le corps se réjouissent de ce moment et peuvent récupérer du stress accumulé 😉


Lorsque je montais plus haut, jusqu'à 80%, alors j'étais sur une autre allure, une allure presque déjà Marathon.

Donc non, maintenir le 80% n'est sans doute pas une bonne idée dans ce but d'endurance facile.

 

La littérature et les bons coach running disent d'ailleurs que pour bosser en EF, il faut certainement rester sous 75%.  En pratique une sortie endurance facile , ressentie comme un jogging de détente et pas une punition, y compris le lendemain d'une grosse sortie difficile, eh bien c'était la bonne intensité naturellement facile pour moi.

Une intensité qui est ressentie facile, pendant laquelle tu peux converser (seul 😄 ), en laissant de côté tout aspect de performance. 

A vélo le corps a sans doute également besoin de ces km faciles, en pure détente physique et mentale. Au diable la moyenne.

Une sortie très difficile par semaine me semble suffisante 😉

 

Quant aux graisses à brûler, mmh laissons ça de côté. L'intérêt de faire son sport à cette faible intensité est de cumuler des km et des heures avec un faible stress sur l'organisme.  Si des bénéfices sur l'usage du gras sont réels, ce n'est pas le but premier de ce genre de sortie.

 

PS: avec ce programme polarisé JD sans whisky, j'ai  bcp progressé en course (2022: 3h23 => 2023: 3h11), en finissant ce marathon en accélérant pendant 7 km , jamais pu y arriver avant. Les plan d'entrainement suivis les années antérieures furent soit trop durs avec trop peu de jours faciles, soit trop courts en nombre de semaines et avec moins de volume.  ici  4 mois 5 fois par semaine, 70 à 80 km km/sem.

... alors revenons au vélo, pédalons donc souvent, beaucoup, facilement la plupart du temps, avec quelques bonnes intensités un jour par semaine ? 🙂 

(faudrait aussi parler des côtes , ne les oublions pas ! 😀)

Est-ce que ça vous parle... ?

 

 

 

 

Beaucoup d'éléments dans ton message.

 

Je précise d'emblée que je ne pratique pas la course à pied. Il y a sans doute quelques nuances entre les deux sports (plus de traumatismes articulaires en CAP, efforts plus longs en cyclisme, notamment) mais les bases doivent être identiques. 

 

... la part belle était effectivement de l'endurance facile, je tournais souvent à moins de 130 pulsations, donc <= 70% FCm. Egalement 2 sorties longues et difficiles par semaine (2 sur 5).

 

A quelle intensité tes 2 sorties longues et difficiles ?

 

Une intensité qui est ressentie facile, pendant laquelle tu peux converser (seul 😄 ), en laissant de côté tout aspect de performance. 

A vélo le corps a sans doute également besoin de ces km faciles, en pure détente physique et mentale

 

Je ressens effectivement le besoin de récupérer après les sorties difficiles, mais je préfère souvent le repos complet (pas de sortie). Les rares fois où j'ai roulé le lendemain d'une cyclosportive, même très lentement, j'ai toujours senti que j'ajoutais de la fatigue au-dessus de la fatigue et je n'en tire aucun bienfait. 

 

Quant aux graisses à brûler, mmh laissons ça de côté. L'intérêt de faire son sport à cette faible intensité est de cumuler des km et des heures avec un faible stress sur l'organisme.  Si des bénéfices sur l'usage du gras sont réels, ce n'est pas le but premier de ce genre de sortie. 

 

Le but n'est pas de maigrir mais d'apprendre à devenir économe sur le plan énergétique : il s'agit de reculer le moment où le corps recrute les glucides dont les réserves sont limitées, au contraire des graisses qui sont presque inépuisables. C'est aspect est sans doute peu important pour les compétitions de courtes durées mais devient essentiel pour les épreuves plus longues. Si on s'entraîne à trop faible intensité, on ne progresse pas sur ce plan.

Modifié par Thierry GEUMEZ
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