Marcel Kittel (Etixx-Quick Step), vainqueur de sa deuxième étape en deux jours, cinquième maillot rose allemand de l’histoire depuis hier. « J’avais démarré en ayant l’objectif de réaliser un bon contre-la-montre. Mon résultat de samedi m’a donné encore plus de confiance. Mon deuxième objectif était de remporter deux étapes. Je vais en prime voler vers l’Italie avec le maillot rose en ma possession, c’est un honneur. Je suis fier de ce que j’ai réalisé ces trois premiers jours. Le nombre de spectateurs que nous avons croisés sur la route et la manière dont j’ai remporté ces deux sprints ont fait de cette expérience du Giro aux Pays-Bas un vrai succès. »

Tom Dumoulin (Giant-Alpecin), qui a cédé son maillot de leader à son ancien coéquipier Marcel Kittel après avoir passé deux jours en rose aux Pays-Bas. « Je m’attendais à ce scénario. Ce n’est donc pas une grosse surprise et cela ne change pas grand-chose. J’ai connu deux jours fabuleux en portant le maillot rose dans mon pays. Si quelqu’un devait prendre le maillot rose, j’aurais de toute façon préféré qu’il s’agisse de Marcel Kittel plutôt que de quelqu’un d’autre. »

Maarten Tjallingii (Team LottoNL-Jumbo), meilleur grimpeur du Tour d’Italie après trois étapes. « J’avais dit avant le départ que l’échappée de la veille était l’occasion d’une vie. Mais j’en ai finalement eu une nouvelle. L’ambiance au bord de la route était encore plus belle hier que samedi. Il s’agit de mon public. J’habite à Arnhem et nous sommes passés à 200 mètres de chez moi ! Avoir le Giro à Gelderland est un cadeau pour moi. Je savais qu’il y avait la possibilité de prendre le maillot du meilleur grimpeur si je prenais une nouvelle fois l’échappée. Les jambes étaient encore fatiguées de la veille, mais le moral était au top. Je suis ravi de porter le maillot bleu au retour du Giro en Italie. »

Eric Bouvat, responsable médical de l’équipe Ag2r La Mondiale qui a pris en charge Jean-Christophe Péraud après sa chute dans un rond-point qui a provoqué son abandon. « Jean-Christophe Péraud souffre d’un traumatisme crânien, d’un traumatisme facial avec perte de connaissance, mais également de diverses contusions et des dermabrasions des membres inférieurs et supérieurs. Un scanner de la tête et de la face effectué à l’hôpital de Zutpen (Pays-Bas) n’a révélé aucune fracture, ni de lésions intracrâniennes. Je tiens à souligner et à remercier l’efficacité du service médical du Giro et de l’hôpital de Zutpen qui ont pris en charge Jean-Christophe dans les plus brefs délais. »

Silvan Dillier (BMC Racing Team), victime d’une chute à 12 kilomètres de l’arrivée de la 3ème étape lui ayant occasionné une fracture du doigt. « Il s’agit évidemment d’une grosse déception. Non seulement parce que je n’aurai pas l’occasion de signer un bon résultat sur le Giro, mais aussi parce que le Tour d’Italie constituait une étape importante dans ma préparation en vue des Jeux Olympiques. J’espère être de retour sur le vélo le plus vite possible et revenir en bonne forme pour le GP du Canton d’Argovie (9 juin). C’est une course qui se déroule chez moi et cela constitue un gros objectif. »

Johan Van Zyl (Dimension Data), dernier rescapé de l’échappée matinale, repris à 2 kilomètres de l’arrivée de la 3ème étape. « Nous avons eu plus ou moins le vent de face pendant toute la première moitié de la course. Nous devions donc nous montrer intelligents dans la gestion de l’effort. Nous avons accéléré progressivement après la zone de ravitaillement. Avec le vent dans le dos et 6 minutes d’avance, nous savions que nous pouvions aller loin. Mais les gars ont commencé à s’économiser en vue du classement de la montagne et ne s’impliquaient pas totalement. Quand nous sommes arrivés sur le circuit local, nous avons tout donné. J’ai attaqué à 12 kilomètres de l’arrivée. Je ne sais pas si c’est parce que les autres ne voulaient plus collaborer ou qu’ils étaient simplement fatigués, mais je savais que je devais y aller. J’ai tout donné, mais j’ai fini par être repris à un ou deux kilomètres de l’arrivée. »


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L’image du jour… le succès populaire au rendez-vous

Les Pays-Bas ont réservé un accueil grandiose au Tour d’Italie. Au cœur du pays du vélo, on attendait le passage du Giro de pied ferme. Au total, plus d’un demi-million de personnes ont bordé les routes du peloton. Depuis la présentation des équipes jeudi, 575 000 spectateurs auraient aperçu les coureurs selon les organisateurs.