Le parcours de la 82ᵉ édition de Paris-Nice vient d’être dévoilé ce mardi avec un CLM par équipes et une arrivée au sommet du Mont Brouilly. 

Quelques semaines après le Tour de France, c’est le parcours de Paris-Nice qui vient d’être dévoilé ce mardi. Comme l’an dernier et pour la 15ᵉ fois de son histoire, la Course au Soleil s’élancera depuis les Yvelines. La 82ᵉ édition de la course offrira un CLM par équipes autour d’Auxerre, une arrivée au Mont Brouilly, mais aussi un avant-goût du prochain Tour de France lors du week-end final autour de Nice et prévoyant une arrivée inédite à Auron.

Le parcours de Paris-Nice 2024

1ʳᵉ étape : Les Mureaux → Les Mureaux (157,7 km)

La première étape aura lieu autour des Mureaux, l’esprit des dernières éditions est conservé avec une boucle de 100 km, une deuxième moitié moins longue et un final en faux plat montant. Deux belles bosses sont à franchir à deux reprises, la dernière à 12 km de la ligne.

2ᵉ étape : Thoiry → Montargis  (177,6 km)

La deuxième étape entre Thoiry et Montargis peut donner lieu à des cassures si les rafales s’en mêlent, d’autant plus que les changements de direction du parcours s’y prêtent. Mais l’arrivée rectiligne est également idéale pour les sprinteurs.

3ᵉ étape : Auxerre → Auxerre (CLM par équipes), 26,9 km

Le contre-la-montre par équipes d’un nouveau genre étrenné l’an dernier a convaincu tout le monde et sera reconduit autour d’Auxerre, avec un kilométrage plus réduit (26,9 km) et surtout un terrain plus vallonné, notamment dans le final, qui devrait encore donner lieu à de belles joutes tactiques, le temps étant à nouveau pris sur le premier coureur.

4ᵉ étape : Chalon-sur-Saône → Mont Brouilly (183 km)

Le Mont Brouilly, qui n’avait pu recevoir la course en 2016 en raison de la neige, sera gravi à deux reprises lors de la troisième étape difficile, avec 3 300 mètres de dénivelé positif. Le col du Fut d’Avenas, à une vingtaine de kilomètres de l’arrivée, devrait aussi inspirer les ambitieux.

5ᵉ étape : Saint-Sauveur-de-Montagut → Sisteron (193,5 km)

La deuxième belle chance pour les sprinteurs se situe le lendemain dans l’étape vers Sisteron, porte de la Provence et rendez-vous habituel de la Course au soleil, où la boucle finale sera raccourcie pour une arrivée large et idéale pour les finisseurs.

6ᵉ étape : Sisteron → La-Colle-sur-Loup (198,2 km)

La Colle-sur-Loup, privée de son étape en 2023 en raison d’un vent violent et capricieux, offrira le vendredi un remarquable terrain d’expression pour les attaquants : 70 km de plat après le départ de Sisteron, et puis les bosses se succèdent et permettent aux audacieux de tenter leur chance, notamment dans le final, ponctué de beaux « raidards ».

7ᵉ étape : Nice → Auron (173 km)

Durant le week-end final, l’étape reine du samedi donnera aux coureurs un avant-goût de Tour de France. Comme en juillet, les coureurs graviront la Colmiane et prendront la direction d’Isola 2000, mais pour bifurquer vers Auron, où la station de ski leur propose une ascension régulière d’un peu plus de 7 km avec des pointes à 9%. Une montée inédite, mais qui s’annonce néanmoins décisive.

 

L’étape du dimanche épouse en partie le parcours du contre-la-montre final du Tour 2024, notamment avec une courte montée au Col d’Èze, ponctuée d’une nouveauté intéressante : la descente vers Nice après le passage du chemin du Vinaigrier est beaucoup plus courte, la fin de l’ascension ne se trouvant qu’à 9 km de l’arrivée sur la Promenade des Anglais. Tout retard pris au sommet sera difficile à combler.

8ᵉ étape : Nice → Nice (109,3 km)

Crédit : ASO / Aurélien Vialatte