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Liège-Bastogne-Liège challenge 2014


Michel ROTH
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Je viens tout juste d'apprendre que mon samedi est libre, donc je pourrais le faire aussi. Comme ça chamboule tout mon planning, je me déciderai probablement la veille au soir et si j'y vais, ce sera pour le 160. Avec un seul but dans ce cas: terminer. Le problème est que j'ai dû faire 120 bornes maxi comme sortie depuis le début de l'année, et c'était samedi dernier il me semble avec le balcon de Belledonne. On avait fait combien de km exactement ce jour-là Jérémie?

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OK, 91 km + les 14 km environ qui m'ont été nécessaires pour aller au point de rendez-vous à vélo et en revenir. Soit 105 bornes environ, ce qui me laisse loin du compte pour espérer finir LBL-160 sans galérer. Enfin, RV vendredi soir pour la décision! Après tout, il y a un petit parcours sur lequel je pourrai toujours me rabattre.

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Itinéraire après la Redoute et Sprimont
Le Hornay, à droite au sommet vers Sendrogne (vous passerez devant mon garage, je promets de ne pas jeter des semences de tapissier !).
Un peu plus loin: descente à gauche vers Stinval, pour aller prendre les Forges et, j'imagine, la Roche aux Faucons.

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Temps idéal pour LBL 15°C et vent arrière pour revenir parcours très roulant sauf dans Liège📢

8h45 à deux sur les 262 km du parcours pro, beaucoup de bons rouleurs de tout pays on n'est jamais seuls.La dénivelé annoncée était de 4500 nous avons mesuré un peu moins de 4000m sur le 262.

Pour demain a mon avis il y aura un grand groupe au pied de la Redoute la faute à longue partie descendante entre le sommet du Rosier et Remouchamps.Le retour de la Roche au Faucon en font l'épouvantail où la décision risque de tomber.

Sinon l'organisation de la rando cyclo est top, on ne regrette pas ses 35€.

Je crois avoir reconnu Igor dans la Haute Levée sur un magnifique Time noir.

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Bon, en attendant un compte-rendu des costauds du 270, en voilà un du 160 (167 officiellement).

Réveil aux aurores (5h30) à Bruxelles, petit déjeuner et chargement du matos dans la voiture : il est 6h30 quand je pars pour Liège. Quand je sors de l'autoroute à Liège vers 7h30, mauvaise surprise : embouteillage monstre, et uniquement avec des voitures chargées de vélos! Les parkings sont déjà complets, il faut se débrouiller pour trouver une place quelque part pas trop loin de la ligne de départ.

Il est déjà 8h 30 quand je m'y présente pour retirer et remplir mon formulaire d'inscription. Un monde dingue! J'apprendrai en soirée qu'il y a eu pas moins de 8000 cyclos présents aujourd'hui, apparemment inscrits sur le 160 en grande majorité.

Je parviens à me faufiler dans la foule des cyclistes pas encore partis pour prendre le départ. Il est 8h55, j'ai presque une heure de de retard sur l'horaire que j'avais prévu, ce qui ne me rend pas de bonne humeur. La première dizaine de kilomètres n'arrange pas les choses, c'est un parcours exclusivement urbain sur des chaussées en mauvais état, avec plusieurs passages pavés qui plus est, et force feux de circulation.

Mais le temps est doux et ensoleillé, le vent pas trop fort et généralement favorable, et quand on sort enfin de la ville pour grimper la longue côte (non répertoriée) menant vers Embourg au sud de la ville, l'humeur s'améliore.

Après Embourg, la horde des cyclos descend en flèche vers Aywaille, patrie de Philippe Gilbert, puis remonte une côte semblable à celle d'Embourg (et pas plus répertoriée). Ravitaillement, et on repart. Arrivés à Basse-Bodeux, on attaque la première côte officielle du parcours de 160, l'Ancienne barrière, un large et long ruban de bitume impeccable de 4,5 km avec des pentes autour de 4-5%. Je suis frappé par l'attitude étonnante de certains cyclos qui attaque à fond, bille en tête, cette côte pourtant longue pour la région, pour rétrograder sensiblement, même pas un kilomètre plus loin. Une tactique que je verrai utiliser très souvent sur chaque côte répertoriée du parcours. Et dont je ne comprends pas bien l'utilité, à moins que le but recherché soit de vider complètement les batteries…

Enfin bon, l'Ancienne barrière passée ainsi que les faux-plats casse-patte qui suivent, j'arrive à Stavelot, épicentre de l'Ardenne liégeoise. Ici le parcours de 160 rejoint le 270 à son retour de Bastogne, pour un nouveau ravitaillement, avant de s'attaquer à une des valeurs sûres de Liège-Bastogne-Liège: la Haute-Levée (507 m d'altitude).

Un premier kilomètre très casse-patte (surtout en repartant d'un ravito!!) à plus de 10% de moyenne suivi de 2,5 km de pentes plus douces. Il y a peu de trafic, et heureusement, parce que la route est rétrécie à plusieurs endroits par des chicanes censées ralentir le trafic descendant, mais qui font en sortent que les voitures et surtout les poids lourds qui montent frôlent les cyclistes de façon très dangereuse. Je grimpe à ma main, en moulinant un 26/30 sur les pentes à 10%, laissant partir les plus costauds que moi et surtout laissant les fous dont j'ai parler démarrer la côte au sprint pour limite s'affaler sur le bas-côté un peu plus loin…

Au sommet de la Haute-levée, un passage en faux-plat avant de plonger vers La Gleize et le début de la difficulté suivante, une autre classique: la côte du Rosier, versant est. 564 m d'altitude (point culminant du parcours de 160 semble-t-il), 4,5 km à 5,7% de moyenne et quelques passage à 8-10%, ce n'est pas un foudre de guerre, mais la fatigue peut commencer à s'y faire sentir. Le cadre, forestier au début et champêtre pour finir, est très pittoresque, on se croirait dans un petit col des Alpes. La montée est chronométrée, mais je n'en tiens pas compte et continue à grimper à ma main: mon but, c'est de terminer, dans le meilleur état possible. Je veux que cette journée soit tout, sauf une galère.

On descend le Rosier, et un interminable et pénible (pour moi du moins) faux-plat descendant nous ramène à Remouchamps (Aywaille). Suivant sa (mauvaise) habitude, l'organisateur a placé un ravito juste au pied d'une difficulté, en l'occurence pas la moindre ici puisqu'il s'agit de la fameuse Redoute!

Je l'attaque donc à froid, cette Redoute, ce que je déteste. 1,650 km à 9,8%, un modèle d'irrégularité avec un passage à 20% aux 2/3 de la pente et un autre mur à peine plus loin. C'est la première fois (mais pas la dernière…) que je mets «tout à gauche», 26/34. J'ai alors la très mauvaise surprise d'entendre mon dérailleur frotter contre les rayons! Je prends ce mal en patience jusqu'au sommet de la côte (chronométrée elle aussi), et là je sors mon bienvenu outil multi-fonction et son mini-tournevis pour rectifier le réglage du dérailleur. Heureusement, il ne m'embêtera plus. Entre-temps Jérémie Laplac m'a rejoint. Lui a fait déjà 180 bornes (!) sur une autre randonnée avec des amis, et il s'est proposé pour m'accompagner sur la dernière partie du parcours. Quelle caisse! J'ai volontiers accepté, et nous attaquons à deux les trois difficultés suivantes. D'après un panneau, il reste alors 50 km à parcourir.

D'abord une côte non répertoriée (c'est une manie…) et pourtant sacrément casse-pattes après la Redoute, celle du Hornay à Sprimont. Ensuite, la  difficile côte des Forges à Gomzé-Andoumont et sa première borne à 10% de moyenne, suivie d'un faux-plat au bout duquel se trouve une stèle en l'honneur d'un grand champion belge des années 50, Stan Ockers, décédé en 56 suite à un accident sur piste. 

Comme il n'y a pas de répit pour les braves, après la descente des Forges, on attaque à nouveau un très sérieux morceau: la Roche-aux-Faucons. Aux 300 premiers mètres près, il s'agit d'une côte répertoriée dans l'encyclopédie Cotacol des côtes et cols de Belgique sous le nom « côte d'Avister »: 10,8% de moyenne sur 1300m et pourcentages grimpant jusqu'à 16%. Une tueuse! On y dépasse les premiers cyclistes piétons que j'aurais vu dans la journée. D'autant qu'après le sommet, ce n'est pas fini: il y a encore plusieurs «coups de culs» qui en flanquent certains sur le bas-côté, accablés de crampes. Pour ma part, ça va toujours: je mouline comme à mon habitude mes minuscules braquets et si ça ne me fait pas avancer plus vite, ça m'épargnera justement les petits inconvénients de ce genre aujourd'hui.

Après la Roche-aux-Faucons, on rentre en banlieue liégeoise. Il reste une vingtaine de kilomètres et une dernière difficulté répertoriée, la côte de Saint-Nicolas. Jérémie rentre alors au bercail comme convenu avec sa famille. Ça lui aura fait plus de 200 bornes de balade aujourd'hui! Je descends donc dans le décor très industriel de cette partie de Liège. Les feux sont à nouveau là, ainsi que les pavés et les routes défoncées… Et puis c'est cette côte de Saint-Nicolas, dans la rue du Bordelais. «Pas un grand cru», selon Cotacol et Jérémie, mais c'est quand même 1400 mètres se nourrissant essentiellement de pourcentages à 9-11%, et on la sent passer! Là je commence vraiment à avoir mal aux jambes, et vu les têtes des autres cyclistes, je ne suis pas le seul.

Au sommet, je repense à l'édition 2012 de Liège-Bastogne-Liège: c'est à partir de là que Maxim Iglinskii avait commencé à prendre en chasse Vicenzo Nibali qui s'était échappé au sommet de la Roche-aux-faucons. Cette course-poursuite m'avait fait vibrer devant mon téléviseur, et je reconnais facilement les endroits parcourus alors. Et enfin, la dernière ligne droite du parcours, la fameuse côte d'Ans (non répertoriée? tiens donc!), là où Iglinskii avait rejoint et déposé Nibali sans coup férir. Je grimpe avec ces images dans la tête, en me disant qu'on aura peut-être la chance de passer la ligne d'arrivée de Liège-Bastogne-Liège. Malheureusement non, on nous fait obliquer à droite un peu avant le sommet de la côte, pour revenir tranquillement à notre point de départ du côté de Naimette.

Et paf, la vraie arrivée. Un monde dingue, comme au départ, c'est tout juste si on ne se marche pas sur les pieds et si les vélos ne sont pas entassés les uns sur les autres. Il est 17h15, soit 8h20 de route sans décompter les ravitos, 7h15-7h30 en les décomptant. Pour 167 km sur un parcours pareil, ce n'est pas trop mal pour le cyclotouriste que je suis. Je rends la plaque de cadre, et le léger agoraphobe que je suis s'empresse alors de retourner à sa voiture garée à 2 km de là pour rentrer chez lui avec la satisfaction d'avoir rempli la mission qu'il s'était assignée: faire ces 167 bornes sans galérer! 😄

 

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Ca y est, c'est fait, après Tilff-Bastogne-Tilff, une tentative en solo il y a une dizaine d'année avec les moyens de l'époque (carte, pas de GPS et jamais trouvé la côte de St-Nicolas...), j'ai enfin bouclé l'intégralité du parcours!

🆒

Réveil aux aurores pour moi aussi, 3h15 pétantes, 240 bornes de voitures, me voilà à Liège à moins de 200m du départ, je suis arrivé juste avant la cohue, j'ai pu terminer mon Gatosport et mon café sur place tranquille chrono déclenché sous la pancarte de départ à...6h51, bah oui, faut quand même voir à être rentré avant la nuit...

J'ai traîné ma misère toute la semaine, gros coup de mou le weekend dernier avec une sortie dans le froid pas suffisamment couvert, j'ai eu mal aux jambes 3 jours de suite et une seule sortie "en dedans" mercredi, histoire de...bref pas rassuré en me lançant au départ mais le nombre de participant est conséquent, même sur le grand: flamand, danois, allemands, autrichiens, suisses, italiens en nombre, quelques espagnols et aussi beaucoup d'anglo-saxons (et saxonnes...) d'outre-manche et d'outre atlantique, il y avait possibilité de ne jamais rouler seul. Surtout j'ai terriblement envie de le faire enfin en entier ce parcours alors on fera avec les moyens du bord.

Je pars donc prudemment dans un groupe d'une cinquantaine d'unités, le soleil levant nous réveille peu-à-peu, il fait plutôt bon tôt ce matin, dans les 12 degrés. La traversée de Liège est laborieuse, entre les descentes pavées, les nombreuses bifurcations, les feux rouges. Le groupe n'est pas vraiment organisé, je fais avec, sachant qu'il faut que je ménage mes forces. En gros ça monte vite puis ça se traine sur le plat et en descente, je profite du premier ravitaillement pour m'isoler et faire le parcours à ma main, montées en dedans et bon tempo sur le plat et surtout dans les nombreux faux-plats descendants dans lesquels on peut gagner un temps fou avec une moindre dépense énergétique, c'est surtout un régal pour un bon rouleur. Je bouffe du vent mais tant pis, je m'amuse c'est l'essentiel. Vers le kilomètre 60, je me fais reprendre par un groupe d'anglo-saxons qui file bon train, je m'accroche (au derrière d'une charmante cycliste diablement affûtée 😃) une trentaine de bornes jusqu'en haut de la Côte de la Roche en Ardennes, ils s'arrêtent, je suis à nouveau livré à moi-même, remontant des cyclistes qui n'en mènent pas larges eux-non plus, isolés en petits paquets contre le vent. Je continue comme çà jusque Bastogne où je sais que le vent sera favorable. Au passage les jambes sont plutôt pas mal finalement et ça me rappelle que les Ardennes, j'adore!

De Bastogne je me fais un petit rallye d'une vingtaine de bornes (le rallye de trop peut-être?) sachant pourtant très bien que tout commence au km175 avec la côte de Wanne. Ayant ramené un bon groupe d'une vingtaine d'unités sur un peloton plus conséquent avec un camarade britannique dans les 20 km de faux-plat descendant précédent, j'attaque la première grosse difficulté tranquillement: ça va pas être simple...mais ça passe pour cette fois!

La suite par contre m'a fait très mal: Stockeu à la ramasse sur le 39x25, gros coup de mou sur la traversée pavée ou j'ai l'impression d'être scotché à la route et balancé en tous sens puis le début de la Haute levée pas beaucoup mieux, l'enchaînement est corsé... Ca passe mieux dans le Col du Rosier mais je suis de plus en plus gêné par...mes intestins...pas de doute faut qu'j'y'aille avant de faire une Ullrich...

😃

Arrêt caca gauffre donc à...Remouchamps, j'attaque la Redoute refroidi mais ça passe je l'ai déjà faite une paire de fois, ça aide. Pareil pour les Forges, par contre je découvre la Roche aux Faucons, pas mal non plus dans le genre côte dure, pis quand on croit qu'c'est fini y'en a encore. Je retrouve un peu de vie au passage, l'effet gauffre probablement puis ça sent la fin. Je fais une grosse descente sur Ougrée du coup puis on aborde enfin la côte de Saint Nicolas, bien encouragés par les gosses du quartier, la encore ça passe par contre à Ans je suis rincé, heureusement c'est fini.

Mon compteur indique 279,3 km, 4345m de dénivelée et 10h10 de selle sans compter les arrêts, une bien belle journée vélo qui aurait mérité un 34, avec le 39x25 c'était un peu présomptueux, même si c'est passé...

😉

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