Aller au contenu

13 dans les années 2000, puis 15, 17 et aujourd'hui 19 où vont s'arrêter les largeur internes jantes routes et à quoi ça sert?


Serge NAVETAT
 Share

Messages recommandés

Il y a 5 heures, Thierry GEUMEZ a dit :

 

J'ai noté les paramètres sur une portion pavée d'environ 150 mètres que j'emprunte chaque fois que je traverse la ville de Maubeuge. Les pavés n'ont probablement rien à voir avec ceux de Paris-Roubaix, que je ne connais pas, je les qualifierais "d'ordinaires". La pente y est de 2% et j'ai développé environ 250W pour avancer à 25 km/h (ma PMA est proche de 230W, ça situe l'intensité relative de l'effort). Immédiatement après ce passage pavé, ma puissance est retombée à 150W alors que ma vitesse et le pourcentage de la pente n'ont pas changé. 

 

Comme Jean-Pierre l'explique plus haut, il faut passer les pavés à une vitesse supérieure pour les "survoler" (dans mon langage, je dirais pour sortir de la fréquence de résonnance). Mais je ne suis pas assez puissant pour aborder les pavés à 40 km/h.

 

Petit extrait concernant la pratique de la "tôle ondulée" en 4x4 Sinon, deux méthodes : la première est de prendre son mal en patience et de progresser lentement .....
la seconde est d'adapter sa vitesse, de manière à ce que les pneumatiques "surfent" littéralement sur les arêtes de la tôle ondulée. 
(extrait de http://4x4voiture.com/06-Pratique-du-hors-piste/200-les_toles_ondulees.html)

 

Je confirme, bien sûr.

 

C'est pour cela que les secteurs pavés les plus « faciles » à passer sont, paradoxalement, ceux en descente (pas trop raide), où il est bien plus facile d'atteindre et de maintenir une telle vitesse. Le problème est d'oser mentalement se lâcher pour laisser son vélo atteindre cette vitesse.

 

Et pour la même raison, les plus délicats à gérer sont ceux qui montent, sans être raides. Il est alors impossible d'atteindre la bonne vitesse, celle qui vous fait survoler les pavés.

 

Et que dire des secteurs qui montent et descendent alternativement, comme le Haaghoek, pivot du Het Nieuwsblad !

 

Dans les vrais raidards pavés genre Koppenberg ou Kardaan où on doit se déplacer parfois à 6 km/h, le problème n'est plus de supporter les chocs mais de garder son équilibre (adhérence souvent aléatoire, vélo qui se cabre)… et sa trajectoire si le braquet est « limite ».

Modifié par Franck PASTOR
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 15 heures, Franck PASTOR a dit :

 

Je confirme, bien sûr.

 

C'est pour cela que les secteurs pavés les plus « faciles » à passer sont, paradoxalement, ceux en descente (pas trop raide), où il est bien plus facile d'atteindre et de maintenir une telle vitesse. Le problème est d'oser mentalement se lâcher pour laisser son vélo atteindre cette vitesse.

 

Et pour la même raison, les plus délicats à gérer sont ceux qui montent, sans être raides. Il est alors impossible d'atteindre la bonne vitesse, celle qui vous fait survoler les pavés.

 

Et que dire des secteurs qui montent et descendent alternativement, comme le Haaghoek, pivot du Het Nieuwsblad !

 

Dans les vrais raidards pavés genre Koppenberg ou Kardaan où on doit se déplacer parfois à 6 km/h, le problème n'est plus de supporter les chocs mais de garder son équilibre (adhérence souvent aléatoire, vélo qui se cabre)… et sa trajectoire si le braquet est « limite ».

Hé hé hé, les descentes "raides" sur les pavés de Flandres c'est quelque chose par contre... comme les pavés sont montés "en dent de scie" (probablement pour ralentir les charrettes ? ). La première sur le Koppenberg nous avons fait demi-tour (nous n'étions pas arrivés en haut sur le vélo, gênés par une voiture)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a une heure, Pierre-Yves DESSIMOZ a dit :

Dans les descentes il faudrait quand même bien s'aggripper au cintre, sous peine de passer par dessus bord!

En fait, non, toujours en souplesse, ne pas aller à l'encontre de la direction dans une moindre mesure ..., c'est pareil en moto ..., le pilotage ne se fait pas das la contrainte au risque de se retrouver à terre.

 

Perso, je n'ai vraiment envie de m'imposer un roulage sur pavés, j'suis pas assez mazo et j'aime trop mon vélo 😉

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pour recentrer le débat : j'ai essayé sur deux jours d'intervalles un V3RS avec de ZIPP303 super larges P Zero SL tubeless en 26mm et un SL7 en Bora WTO45 GP5000 TR S en 25mm.

Si les vélos sont proches en terme de comportement dynamique, avec le SL7 et les Bora on sent vraiment la route... C'est le cheval de bataille de Zipp... avoir moins de vibrations chocs qui remontent pour rouler plus vite.

Le comportement du SL7 avec les Bora45 est aussi très très différent de ce que j'avais avec les Bora33...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pour ma part, avec des Continental GP5000/28mm, la pression top confort est à 6.1/6.2 bars (pour mes 93/97 kg), je rajoute toujours 1 ou 2 bars pour coller au plus près à la préconisation constructeur qui indique 6.5 mini et 8 au max.

 

C'est tout de même cocasse cette migration du pneu étroit gonflé à bloc au pneu large au possible, à basse pression, comme du cadre vélo hyper léger à celui plus lourd, dit, aérodynamique 😉

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 12 heures, Mustafa HAKEM a dit :

Pour ma part, avec des Continental GP5000/28mm, la pression top confort est à 6.1/6.2 bars (pour mes 93/97 kg), je rajoute toujours 1 ou 2 bars pour coller au plus près à la préconisation constructeur qui indique 6.5 mini et 8 au max.

 

C'est tout de même cocasse cette migration du pneu étroit gonflé à bloc au pneu large au possible, à basse pression, comme du cadre vélo hyper léger à celui plus lourd, dit, aérodynamique 😉

Boh... il y a plein de trucs qu'on a fait à l'identique pendant des années et puis un jour on a changé et c'était mieux... ou pas 🙂.

Ceci dit, autant quand j'ai monté des 30mm (pression max indiquée sur le pneu 4B) sur les jantes alu Scott (largeur interne 21mm) pour faire Paris-Roubaix et le tour des Flandres j'avais eu la sensation que le pneu "bougeait" dès que je me mettais en danseuse, autant avec  les ZIPP 404 (montées avec des tubeless de 28mm que je gonfle à 4.5B) ou les ZIPP303 (montées avec des tubeless de 26mm, gonflées un peu en-dessous des 5B), je n'ai pas vraiment eu l'impression que les pneus "s'écrasaient" sur la route, y compris en danseuse et c'est incontestable que sur les deux vélos on roule sur un tapis. Je n'ai pas ton gabarit, mais je ne suis pas non plus très léger (83kg en ce moment).

De la même manière 400-500g de plus ou de moins sur un vélo on pour moi moins d'influence que le comportement global du vélo. J'ai eu des vélos très légers sur la balance (<7kg) qui en dynamique n'étaient pas terribles, et il n'y a pas très longtemps j'ai essayé un Pinarello Paris "très lourd" (probablement autour des 8.5kg) qui paraissait "léger" entre les jambes...

J'avoue ne pas toujours tout comprendre...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le poids d'un vélo, je me demande si c'est vraiment LE point crucial?

 

Quand on voit ton gabarit, et quand tu envoies du watt en folie, un vélo léger va devoir encaisser des contraintes qui vont le tordre dans tous les sens, donc perte de rendement. Un vélo plus lourd aura plus de résistance aux contraintes de torsions et fera mieux transiter la force venant du pédalier, c'est normal.

 

Je ne sais pas si c'est juste, ce que je dis, n'ayant jamais fait le test et de toute façon vu mon gabarit, ce ne serait pas très parlant (-:  Mais je pense qu'il faut un certain équilibre entre le vélo et le cycliste qui est dessus. Tu es bien plus expérimenté en ce domaine, je suppose que tu l'as souvent remarqué, non?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 2 minutes, Michel DURY a dit :

Le poids d'un vélo, je me demande si c'est vraiment LE point crucial?

 

Quand on voit ton gabarit, et quand tu envoies du watt en folie, un vélo léger va devoir encaisser des contraintes qui vont le tordre dans tous les sens, donc perte de rendement. Un vélo plus lourd aura plus de résistance aux contraintes de torsions et fera mieux transiter la force venant du pédalier, c'est normal.

 

Je ne sais pas si c'est juste, ce que je dis, n'ayant jamais fait le test et de toute façon vu mon gabarit, ce ne serait pas très parlant (-:  Mais je pense qu'il faut un certain équilibre entre le vélo et le cycliste qui est dessus. Tu es bien plus expérimenté en ce domaine, je suppose que tu l'as souvent remarqué, non?

Oui, c'est sûr, pour moi le lien entre le coureur et sa machine est indéniable !

Après le mariage roues cadre, si tu choisis le bon "clou", par rapport à ta façon de rouler, ta tout bon ! 😀

Pour le poids, il y a encore des progrès à faire pour les fabricants, mais d'ici à 1 à 2 ans les machines vont avoir le même dynamisme, mais en plus light.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 1 minute, Pascal ROGER a dit :

Oui, c'est sûr, pour moi le lien entre le coureur et sa machine est indéniable !

Après le mariage roues cadre, si tu choisis le bon "clou", par rapport à ta façon de rouler, ta tout bon ! 😀

Pour le poids, il y a encore des progrès à faire pour les fabricants, mais d'ici à 1 à 2 ans les machines vont avoir le même dynamisme, mais en plus light.

Pour les ceusses qui ont un poids de crevette, les vélos léger doivent être de vraies bombes, enfin j'imagine car je n'ai jamais essayé (le mien fait plus de 9 kg) mais dès que tu passes dans une catégorie de poids plus .... imposante, tu souffres pour le matos quand tu vois les gars envoyer! Les constructeurs auront beau renforcer tout ce que tu veux, il y a un moment où ça va saucissonner, c'est évident. 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 5 minutes, Michel DURY a dit :

Pour les ceusses qui ont un poids de crevette, les vélos léger doivent être de vraies bombes, enfin j'imagine car je n'ai jamais essayé (le mien fait plus de 9 kg) mais dès que tu passes dans une catégorie de poids plus .... imposante, tu souffres pour le matos quand tu vois les gars envoyer! Les constructeurs auront beau renforcer tout ce que tu veux, il y a un moment où ça va saucissonner, c'est évident. 

Ah ça, c'est ben vrai ! comme disait mamy vedette, un petit gabarit sur un vélo léger, c'est le top en montagne, mais qu'en montagne !

Pour les "gros" formats, je ne me fais pas de soucis, pour en arriver à bout des vélos dernières générations, il faut vraiment en mettre, pour arriver à se trouver limité !!

Quand j'ai changé de vélo, je suis passé sur un vélo plus vitesse, avec des roues carbone en 45, j'ai fait un gain de 1 kg avec plus de rigidité et 1 kg de moins même sur le plat, ça change bien déjà !

Modifié par Pascal ROGER
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 Share





×
×
  • Créer...