Labyrinth est la petite marque vosgienne qui monte. Cédric Braconnot a su au fil des années répondre aux exigences techniques de ce milieu et élever petit à petit le niveau de sa société. L’Ycarus, l’Agile puis le Minotaure semblent emballer tout le monde. Cédric a visé juste dans ses choix. Venant du terrain, le feeling il l’avait et il a su créer sur sa planche à dessin des modèles répondant aux attentes de pas mal de riders. Après sept ans d’existence, la petite marque vosgienne est devenue une marque française connue et reconnue. Pour 2012, un palier va encore être franchi avec l’arrivée de la double championne du monde de descente Sabrina Jonnier. Connaissant le caractère bien trempé de ce jeune chef d’entreprise, il est clair qu’il nous réserve encore bien des surprises et que la marque au taureau n’a pas fini de ruer dans les paddocks.

Cédric, Labyrinth en chiffres, c’est quoi ?
C’est une marque créée en 2004 qui emploie deux personnes à temps plein et trois personnes en intervenants extérieurs. Ce sont aussi 100 cadres en 2010 et 180 environ pour 2011. Et toujours une implication en compétition depuis le début de la marque.

Sabrina Jonnier chez Labyrinth en 2012 en atout chic et choc, c’est le buzz du moment mais c’est plutôt culoté comme pari ?
Non, nous avons un team cohérent pour 2012 avec la fougue des jeunes comme Rémi Thirion et Antonin Gourgin et l’expérience et la sagesse de Sabrina Jonnier et William Balaud.

C’est ce qu’il fallait à Labyrinth pour avoir réellement le gabarit international ?
Il est vrai que la venue de Sabrina reflète pour nous l’envie d’une meilleure ouverture à l’international, car c’est un bonne rideuse très respectée dans le milieu et notamment avec les anglophones.

Changement de team manager, de riders, sauf Rémi Thirion, c’est un baroud d’honneur ou plutôt le début d’une nouvelle ère de développement et de stratégie commerciale ?
C’est une suite logique avec un investissement sur des valeurs, la qualité de pilotage mais également la mentalité de chacun ayant un but commun avec l’envie de bien faire.

Avec de tels recrutements, les ambitions du team semblent affichées, mais quels seront les objectifs primordiaux à ne pas rater en 2012 ?
L’objectif est le retour au premier plan de Sabrina Jonnier. Nous prônons aussi la continuité d’évolution pour Rémi Thirion avec l’objectif de Tops 10 en Coupe du Monde et la sélection aux Championnats du Monde pour les deux. En ce qui concerne l’enduro, nous voulons faire gravir encore quelques marches à Antonin et retrouver William au top si les dates ne se chevauchent pas trop avec les Coupes du Monde.

Propos recueillis par Emmanuel Chaillard – http://velotekiero.sportblog.fr