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Accepter la perte des performances physique dut à l'âge


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Il y a 13 heures, Jean-Pierre COURQUIN a dit :

quand on te laisse sa place dans le métro (arrivé il y a 8 ans a Moscou) depuis je ne le prends plus 😂  ensuite quand on répète c'était mieux avant 😜

C'était peut-être mieux avant, mais je n'en suis pas sûr, je ne m'en souviens plus.

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Intéressant.  Je crois qu'effectivement, quand on mise tout sur une seule chose, on voit tout s"écrouler quand ça ne va plus. C'est la même chose dans tous les domaines de la vie, travail, amis, objets matériels... Ce qui est surprenant, ce sont les gens qui ont tout misé sur le vélo à un certain âge,  avec un métier, une famille, sachant pertinemment qu'ils peuvent faire de bonne performances relatives, mais qu'en aucun cas ils ne seront des champions.  A mon sens, faire du vélo doit être une liberté, pas une contrainte morale, un carcan. Si demain on m'assignait un programme, des contraintes,  je rejetterais le vélo, que j'ai repris vers l'âge de 34-35 ans peu à peu, après près de 15 ans d'arrêt des courses, mais avec une philosophie toute différente. J'ai même rejeté l'idée un instant envisagée de faire des cyclos : trop de contraintes, ou alors il faudrait être dans une région où il y en a partout.   On aime pédaler, donc on cherche à être en forme pour pouvoir garder le plaisir, faire des distances, et pour être en forme, on pédale, on se fixe des mini objectifs. Un peu un cercle qui pourrait paraître, sinon vicieux,  absurde, mais qui ne l'est pas tant que ça : il faut faire les choses pour elles-mêmes et pas pour un but extérieur. Idem quand on lit un livre, qu'on apprend quelque chose, qu'on fait de le musique ou que sais-je.

Pour ma part, comme tout le monde, vieillir ne me fait pas sauter de joie, surtout que je viens de passer soixante,  mais c'est le lot commun, et il vaut mieux voir la bouteille à moitié pleine qu'à moitié vide. J'aimerais bien la sensation de voler dans les bosses, ou de  rouler des dizaines de kms à 40km /h, mais c'est aussi irréaliste que vouloir être un super-héros. Alors je  regarde ce que j'ai et non ce que je n'ai pas et n'aurai jamais,  et me  dis que des tas de gens, même de vingt ans de moins, aimeraient la même forme et la liberté relative qu'elle apporte.

Je remarque qu'avec l'âge on perd surtout du tonus, de la relance, la capacité à passer rapidement à des efforts violents,  mais qu'on demeure capable de tenir un bon train. Je m'aperçois que mes moyennes de sortie -qui ne sont que des indications, pas es objectifs-  ne varient guère depuis des années, à effort constant (c'est-à-dire généralement modéré)  ça me surprend même.

 

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il y a 30 minutes, Christophe LE PHAR a dit :

Je m'aperçois que mes moyennes de sortie -qui ne sont que des indications, pas es objectifs-  ne varient guère depuis des années, à effort constant (c'est-à-dire généralement modéré)  ça me surprend même.

 

Tes parcours sont probablement peu accidentés. Dès que la route s'élève, la régression des performances accompagne l'avancée en âge de manière beaucoup plus "visible". 

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il y a 37 minutes, Christophe LE PHAR a dit :

Intéressant.  Je crois qu'effectivement, quand on mise tout sur une seule chose, on voit tout s"écrouler quand ça ne va plus. C'est la même chose dans tous les domaines de la vie, travail, amis, objets matériels... Ce qui est surprenant, ce sont les gens qui ont tout misé sur le vélo à un certain âge,  avec un métier, une famille, sachant pertinemment qu'ils peuvent faire de bonne performances relatives, mais qu'en aucun cas ils ne seront des champions.  A mon sens, faire du vélo doit être une liberté, pas une contrainte morale, un carcan. Si demain on m'assignait un programme, des contraintes,  je rejetterais le vélo, que j'ai repris vers l'âge de 34-35 ans peu à peu, après près de 15 ans d'arrêt des courses, mais avec une philosophie toute différente. J'ai même rejeté l'idée un instant envisagée de faire des cyclos : trop de contraintes, ou alors il faudrait être dans une région où il y en a partout.   On aime pédaler, donc on cherche à être en forme pour pouvoir garder le plaisir, faire des distances, et pour être en forme, on pédale, on se fixe des mini objectifs. Un peu un cercle qui pourrait paraître, sinon vicieux,  absurde, mais qui ne l'est pas tant que ça : il faut faire les choses pour elles-mêmes et pas pour un but extérieur. Idem quand on lit un livre, qu'on apprend quelque chose, qu'on fait de le musique ou que sais-je.

Pour ma part, comme tout le monde, vieillir ne me fait pas sauter de joie, surtout que je viens de passer soixante,  mais c'est le lot commun, et il vaut mieux voir la bouteille à moitié pleine qu'à moitié vide. J'aimerais bien la sensation de voler dans les bosses, ou de  rouler des dizaines de kms à 40km /h, mais c'est aussi irréaliste que vouloir être un super-héros. Alors je  regarde ce que j'ai et non ce que je n'ai pas et n'aurai jamais,  et me  dis que des tas de gens, même de vingt ans de moins, aimeraient la même forme et la liberté relative qu'elle apporte.

Je remarque qu'avec l'âge on perd surtout du tonus, de la relance, la capacité à passer rapidement à des efforts violents,  mais qu'on demeure capable de tenir un bon train. Je m'aperçois que mes moyennes de sortie -qui ne sont que des indications, pas es objectifs-  ne varient guère depuis des années, à effort constant (c'est-à-dire généralement modéré)  ça me surprend même.

 

Effectivement comme tu le souligne certains mises tout sur une seule chose et quand ça s'arrête rien ne va plus, je donne un exemple d'une situation que vive mal beaucoup de personnes, celle du passage à la retraite.

En dehors de la perte de salaire que cela occasionne, beaucoup de personnes font un burn-out ou une dépression post passage à la retraite car du jour au lendemain il il se sente inutile et s'ennui à longueur de journée.

Rien de tout ça de mon coté, je suis parti l'esprit serein et j'occupe ou pas mes journées  et je ne donnerai ma place à personne.

J'ai discuté avec les collègues qui devaient partir après moi et pour certains la fin du travail c'était le bout de la vie " Mais qu'est-ce que je vais faire de tout ce temps?" 

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il y a 2 minutes, Thierry GEUMEZ a dit :

Tes parcours sont probablement peu accidentés. Dès que la route s'élève, la régression des performances accompagne l'avancée en âge de manière beaucoup plus "visible". 

Effectivement, mes dernières sorties  sont en terrain plat ou légèrement vallonné. Je n'ai pas fait de montagne depuis un moment, quand j'allais régulièrement en Italie. Je ne pédale plus tout à fait pareil non plus même dans les petites bosses où je peux comparer sur plusieurs années , je relance moins en danseuse, je tourne un peu  plus les jambes, sans être une moulinette non plus. Processus vers la quarantaine : je suis passé du 42*24 minimum de mon vieux vélo exhumé quelques années avant  à un vélo avec un 39, puis au compact 34 dents en  montagne, 29 à l'arrière. Je crois qu'un 32 dents sera  .   Il semble surtout que mes moyennes ne baissent pas parce qu'elles sont relativement faibles par rapport à ce que je lis parfois, de gens de mon âge, qu'il y a encore de la marge. 😄

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il y a 5 minutes, Serge NAVETAT a dit :

Effectivement comme tu le souligne certains mises tout sur une seule chose et quand ça s'arrête rien ne va plus, je donne un exemple d'une situation que vive mal beaucoup de personnes, celle du passage à la retraite.

En dehors de la perte de salaire que cela occasionne, beaucoup de personnes font un burn-out ou une dépression post passage à la retraite car du jour au lendemain il il se sente inutile et s'ennui à longueur de journée.

Rien de tout ça de mon coté, je suis parti l'esprit serein et j'occupe ou pas mes journées  et je ne donnerai ma place à personne.

J'ai discuté avec les collègues qui devaient partir après moi et pour certains la fin du travail c'était le bout de la vie " Mais qu'est-ce que je vais faire de tout ce temps?" 

Je dirais plutôt que ls retraite c'est le début d'une nouvelle vie j'y suis depuis un an et franchement je m'ennuie pas, trop, j'ai plus, de contraintes, je suis disponible pour mes proches et je regrette surtout pas d'être resté en bonne forme grâce au sport. 

 

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il y a 3 minutes, Serge NAVETAT a dit :

Effectivement comme tu le souligne certains mises tout sur une seule chose et quand ça s'arrête rien ne va plus, je donne un exemple d'une situation que vive mal beaucoup de personnes, celle du passage à la retraite.

En dehors de la perte de salaire que cela occasionne, beaucoup de personnes font un burn-out ou une dépression post passage à la retraite car du jour au lendemain il il se sente inutile et s'ennui à longueur de journée.

Rien de tout ça de mon coté, je suis parti l'esprit serein et j'occupe ou pas mes journées  et je ne donnerai ma place à personne.

J'ai discuté avec les collègues qui devaient partir après moi et pour certains la fin du travail c'était le bout de la vie " Mais qu'est-ce que je vais faire de tout ce temps?" 

Ben moi, c'est l'an prochain à peu près même époque. Ce sera légèrement en anticipé ( carrière longue, services  dits''actifs") sans regret vu ce qu'on endure en ce moment, et ça aurait été bien avant si je ne m'étais pas fait avoir sur des trimestres.  Je ne regretterai que le plein salaire. On reconnaît les gens qui feront de mauvais retraités à la manière dont ils sont en vacances : après quelques jours à se reposer, à recharger, ils s'ennuient. Combien d'ex-collègues comme ça... j'ai même eu une petite période comme ça, quand j'étais très jeune, tout pour le boulot, et plus on bosse, moins on a de centres d'intérêt à côté. Pour moi, les journées sont trop courtes :  il n'y a pas que le vélo, mais ça prend déjà du temps, même une petite sortie, je suis assez gros lecteur, il y a ma famille , à côté de laquelle je n'habite pas, j'irai plus souvent. 

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il y a 23 minutes, Thierry GEUMEZ a dit :

Tes parcours sont probablement peu accidentés. Dès que la route s'élève, la régression des performances accompagne l'avancée en âge de manière beaucoup plus "visible". 

Ben tout dépend de ton niveau de base, y a plein de " Vieux"qui montent bien encore, le plus dur maintenant c'est surtout d'encaisser les relances 

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à l’instant, Bruno ALBERT a dit :

Ben tout dépend de ton niveau de base, y a plein de " Vieux"qui montent bien encore, le plus dur maintenant c'est surtout d'encaisser les relances 

Il y a plein de "vieux" qui montent encore bien... mais moins bien que lorsqu'ils étaient jeunes (si entraînement équivalent) 

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il y a 15 minutes, Christophe LE PHAR a dit :

Il semble surtout que mes moyennes ne baissent pas parce qu'elles sont relativement faibles par rapport à ce que je lis parfois, de gens de mon âge, qu'il y a encore de la marge. 😄

Cela tient essentiellement au fait que la puissance nécessaire pour vaincre la résistance aérodynamique est proportionnelle au cube de la vitesse. Une réduction de 20% de la puissance développée par le cycliste entraîne une diminution de la vitesse (sur le plat) de moins de 8%.

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il y a 4 minutes, Thierry GEUMEZ a dit :

Il y a plein de "vieux" qui montent encore bien... mais moins bien que lorsqu'ils étaient jeunes (si entraînement équivalent) 

Paradoxalement c'est pas mon cas mais c'est vrai que j'ai changé de braquet (50/36 au lieu de 52/42 ) et je fais beaucoup de longues sorties avec du deniv ce qui aide pas mal 

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il y a 49 minutes, Serge NAVETAT a dit :

Effectivement comme tu le souligne certains mises tout sur une seule chose et quand ça s'arrête rien ne va plus, je donne un exemple d'une situation que vive mal beaucoup de personnes, celle du passage à la retraite.

En dehors de la perte de salaire que cela occasionne, beaucoup de personnes font un burn-out ou une dépression post passage à la retraite car du jour au lendemain il il se sente inutile et s'ennui à longueur de journée.

Rien de tout ça de mon coté, je suis parti l'esprit serein et j'occupe ou pas mes journées  et je ne donnerai ma place à personne.

J'ai discuté avec les collègues qui devaient partir après moi et pour certains la fin du travail c'était le bout de la vie " Mais qu'est-ce que je vais faire de tout ce temps?" 

Il me reste quelques semaines avant la quille. Je n'ai pas l'impression que je vais m'ennuyer, je ne m'ennuie jamais. J'ai toujours de l'occupation, pour le corps et pour l'esprit. Mais cette fois, ce sera un gros changement. Je n'en suis pas inquiet, mais je pense que les premiers mois (en hiver !) seront assez difficiles. Un autre rythme à prendre...

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il y a 18 minutes, Nicolas JOARY a dit :

Il me reste quelques semaines avant la quille. Je n'ai pas l'impression que je vais m'ennuyer, je ne m'ennuie jamais. J'ai toujours de l'occupation, pour le corps et pour l'esprit. Mais cette fois, ce sera un gros changement. Je n'en suis pas inquiet, mais je pense que les premiers mois (en hiver !) seront assez difficiles. Un autre rythme à prendre...

C'est sur que le changement est assez radical, surtout si le métier nous a pris tt notre temps et nos préoccupations jusqu'à la fin. Il faudrait pouvoir s'y préparer au moins 1 an à l'avance surtout si le métier conférait une place sociale valorisante et que du jour au lendemain ça disparait. Perso j'ai investi dans une assistance à un enfant qui montait sa boite et ça m'a fait une bonne transition, après 4/5 ans plus de pb pour ne m'occuper  que de mon existence, mon couple, ma santé, mes loisirs, mes relations sociales. 11 ans déjà j'espère que ça va durer encore pas mal de temps, car ça me plait vraiment bien.

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il y a 57 minutes, Thierry GEUMEZ a dit :

Il y a plein de "vieux" qui montent encore bien... mais moins bien que lorsqu'ils étaient jeunes (si entraînement équivalent) 

Eh oui! J'en sais quelques choses, des grand cols les plus célèbres aux montées en cul de sac connues que des locaux, j'en ai écumées un paquet en Savoie principalement et j'en ai mis une liste de coté pour occupé ma retraite, mais les baisses de performances physique sont bien là.

C'est clair que sur 1 an ce n'est pas flagrant mais sur plusieurs années je sent la différence, jusqu'à 45 ans j'arrivais à monter avec 38*26 et ensuite j'ai mis un 28 derrière, quelques années plus tard le compact 36*26 puis encore après 34*28, 34*32 jusqu'à l'an dernier et aujourd'hui à 63 ans 34*34, bon le 34 c'est pour les passages très raides entre 13 et parfois plus de 15%, dans les cols des Alpes c'est rares, mais dans les montées cul de sac on en trouve des sévères et c'est utile.

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il y a 5 minutes, Bruno GUILLEVIC a dit :

C'est sur que le changement est assez radical, surtout si le métier nous a pris tt notre temps et nos préoccupations jusqu'à la fin. Il faudrait pouvoir s'y préparer au moins 1 an à l'avance surtout si le métier conférait une place sociale valorisante et que du jour au lendemain ça disparait. Perso j'ai investi dans une assistance à un enfant qui montait sa boite et ça m'a fait une bonne transition, après 4/5 ans plus de pb pour ne m'occuper  que de mon existence, mon couple, ma santé, mes loisirs, mes relations sociales. 11 ans déjà j'espère que ça va durer encore pas mal de temps, car ça me plait vraiment bien.

J'ai un de mes beaux frères qui les premières années de sa retraite ( malgré la famille et d'autres occupations ) s'ennuyait des liens sociaux avec ses anciens collègues de travail, alors il avait trouvé une combine qui nous a fait rire moi et sa sœur, il allait au supermarché du coin prenait un caddy   et comme il travaillait dans une grande entreprise du coin, il y rencontrait toujours un ex collègue ou parfois plusieurs, il discutait longtemps et ressortait avec son caddy aussi vide qu'au départ, juste pour parler. 

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il y a 39 minutes, Nicolas JOARY a dit :

Il me reste quelques semaines avant la quille. Je n'ai pas l'impression que je vais m'ennuyer, je ne m'ennuie jamais. J'ai toujours de l'occupation, pour le corps et pour l'esprit. Mais cette fois, ce sera un gros changement. Je n'en suis pas inquiet, mais je pense que les premiers mois (en hiver !) seront assez difficiles. Un autre rythme à prendre...

Je suis tombé à la retraite le 1 juillet 2020 à 60ans et des brouettes, pendant les périodes de confinement c'était effectivement très dur, je glandais sur le balcon à regarder dehors, une petite marche d'1h par ci par là... après à la libération feu, vélo, marche avec le chien, pique-nique avec ma femme et le chien et je me suis remis à la lecture et comme les boites à livres ( une bonne trouvaille ) sont nombreuses, je les écumes et je trouve presque toujours mon plaisir.

Le Sudoku aussi, je suis parti de zéro à ne pas en connaitre les règles et aujourd'hui je fais expert ( pas toujours )

Il n'y a plus d'heure, plus de jour... vive la retraite, parfois on n'en perd la notion du temps.

 

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Il y a 2 heures, Bernard MOREAU a dit :

Je viens de tomber sur cet article qui traite du sujet :
https://www.vo2cycling.fr/evaluation?start=13
Sauf erreur de ma part, cet article (comme tout le cycle vo2cycling) est l'oeuvre d'un ex-forumeur (Navi Koita).

Le mieux c'est celle là quand même https://www.vo2cycling.fr/physiologie?start=9

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