Aller au contenu

liége bastogne liége


Jean paul FREYE
 Share

Messages recommandés

Il y a 3 heures, Thierry GEUMEZ a dit :

Ah ah ah ! Michel en donnera sans doute davantage lorsqu'il se sera restauré, douché, etc.

 

Nous n'avons finalement pas eu de pluie sur le parcours, les premières gouttes ont commencé à tomber lorsque nous buvions une bière bien méritée. Pas de cache-cache pluie, donc !!! 😉

 

J'ai trouvé Michel en forme. Il m'affirmé ne pas être bien au départ (certainement une ruse) mais cela ne l'a pas empêché de me décrocher dans toutes les côtes, dans son style caractéristique, c'est-à-dire souvent en danseuse en tournant les jambes assez lentement, et sans vraiment faiblir sur la fin. Je n'ai rien pu faire contre son rapport poids/puissance presque idéal...

 

De mon côté, je m'étais promis de gérer mes efforts... mais je n'ai pas résisté à la pression que je m'étais mise, imaginant que la distance relativement faible me permettait d'en faire plus que d'habitude. La Redoute, La Roche aux Faucons et Cortil ne m'ont pas vraiment posé de problème avec mon 30 x 34. C'est à 10 km de la fin que ça s'est gâté. Sur une portion pourtant sans grande difficulté, les crampes sont survenues brutalement et j'ai dû mettre pied à terre pendant quelques minutes. La machine était cassée et je me suis traîné lamentablement jusqu'à l'arrivée, les crampes menaçant à tout moment de revenir. J'aurais dû voir le coup arriver en consultant mon Garmin (fréquence cardiaque moyenne élevée). J'ai été trop gourmand, trop présomptueux, ... ou dans le déni de mes forces déclinantes.

 

Je me suis fait plaisir dans les descentes, tu t'en doutes, mais c'est une bien maigre consolation.

 

Le bilan reste toutefois positif. Ce genre de parcours reste un défi inaccessible à qui n'est pas suffisamment entraîné et nous l'avons fièrement relevé. Et pour la vitesse moyenne... je m'habitue avec philosophie à la voir diminuer peu à peu et je me réjouis d'être en bonne santé à 66 ans.

 

 

 

 

Félicitations les jeunots. 😀

Modifié par Michel ROTH
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bien sympa, cette sortie avec Thierry!

Le monde... au secours! Plus de 10.000 participants. Il y en a partout! Nous n'avons jamais été seuls et on a pas vraiment accroché de groupe, allant notre chemin avec les uns et les autres, ou parfois rien que nous deux.

 

Le départ est en pente descendante sur quelques kilomètres, on est à bonne allure et on se réchauffe lentement car on est vent de face et la tenue mi saison suffit à peine. Nous aurons tour à tour chaud et froid, la météo changeante à tendance fraîchissante nous a donné  une impression inconfortable tout du long.

 

Les quelques grimpettes classiques ne m'ont pas parues terribles, de l'ordinaire liégeois quoi, et l'appétit venant en mangeant, je me suis régalé! Dans la Redoute j'ai même dû gueuler un coup sur une voiture qui m'a obligé à freiner car elle allait trop lentement, elle même bloquée par des cyclos à l'agonie, pfff, c'est quoi ce truc!?

 

Un peu plus tard dans la Roche aux Faucons, ça monte durement, purée... je ne comprends pas. Ce n'est qu'arrivé au sommet que je constate que ma chaîne est sur le 23... milliard d'andouilles, j'ai même pas passé le 25, Mich tu mérites des baffes!!!

 

Question braquets, j'avais le 34/25 comme mini et je passais partout sans problème. Il faut dire que sur 81 km c'est juste bien, si j'avais dû faire plus de 120 j'aurais monté la cassette 12/30, mais là ça va, j'aurais pu faire encore une vingtaine de km sans passer en mode t'arrives au bout de ta vie, je l'ai fait à l'économie et puis j'avais mon petit vieux à attendre à chaque fois, hahaha (excuse moi Thierry). N'empêche, dans les descentes c'est un vrai missile, pas moyen de le tenir. Je suis plus prudent et le monde qu'il y avait partout m'incitait aussi à rester sur mes gardes, d'ailleurs on en a vu un se gameller solide juste devant nous, heureusement sans gravité mais ça fracassait bien pour sa pomme quand même.

 

Bon, ce petit kilométrage a été finalement juste suffisant pour prendre du plaisir sans se mettre dans le rouge, les autres distances sont d'un niveau inaccessible pour nous deux, nous avons fait le bon choix.

 

Juste un regret, la période à laquelle cet événement est organisé, ceci induisant des températures trop froides, quelques degrés de plus auraient tout changé.

 

Merci encore à Thierry pour sa sympathique compagnie et sa bonne humeur, on a passé un bien bon moment ensemble, et c'est bien là le plus important!

  • Like 3
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 21 minutes, James JEAU a dit :

y'a peut-être également qq pulsations supplémentaires dues au stress, même si c'est une randonnée.

A partir du moment où on se mesure à soi-même ou à autrui, peut-on parler de randonnée ? Dans tous les cas, j'ai voulu en faire un peu plus que ce dont je suis capable. Le dicton "qui veut peut" n'est pas tout-à-fait vrai 😉

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 28 minutes, Michel DURY a dit :

Bon, ce petit kilométrage a été finalement juste suffisant pour prendre du plaisir sans se mettre dans le rouge, les autres distances sont d'un niveau inaccessible pour nous deux, nous avons fait le bon choix.

 

Tu te trompes sur le "niveau inaccessible", Michel ! Je fais habituellement la distance intermédiaire, je me suis rabattu sur la plus petite cette année parce que je ne me sentais pas motivé et manquais un peu de préparation, les deux étant probablement liés. Pour affronter de plus longues distances, il faut s'économiser, un principe que ta nature impétueuse refuse... et que j'ai oublié d'appliquer aujourd'hui à vouloir paraître plus fort que je ne suis 🤣

Modifié par Thierry GEUMEZ
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 9 heures, James JEAU a dit :

y'a peut-être également qq pulsations supplémentaires dues au stress, même si c'est une randonnée.

 

À ce qu'a répondu Thierry, j'ajoute que c'est justement particulièrement difficile dans une «randonnée» belge de ne pas se mesurer à autrui. C'est leur ambiance qui veut ça.

 

Il n'y a pas de classement mais même si on y roule seul, ce qui est mon cas la plupart du temps, l'ambiance est toujours très compétitive. La moindre bosse est prétexte pour faire la course avec le ou les cyclistes à côté de soi, et sur les portions roulantes on voit des groupes de tailles diverses se former, parfois de véritables pelotons, dont les membres prennent des relais comme en compétition.

 

La seule différence que j'ai vue avec une cyclosportive (donc avec classement), c'est que les participants s'arrêtent plus souvent, la plupart du temps au sommet des côtes, pour «discuter le coup» ou attendre les éventuels compagnons de sortie plutôt que pour se reposer. Le reste du temps, c'est à fond les gamelles !

Modifié par Franck PASTOR
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 12 heures, Thierry GEUMEZ a dit :

Tu te trompes sur le "niveau inaccessible", Michel ! Je fais habituellement la distance intermédiaire, je me suis rabattu sur la plus petite cette année parce que je ne me sentais pas motivé et manquais un peu de préparation, les deux étant probablement liés. Pour affronter de plus longues distances, il faut s'économiser, un principe que ta nature impétueuse refuse... et que j'ai oublié d'appliquer aujourd'hui à vouloir paraître plus fort que je ne suis 🤣

Pourtant je t'ai dit deux trois fois d'y aller cool... mais là où je tirais à 35/37 kmh, tu passais devant à 37/40, donc tu as perdu beaucoup d'énergie dans ces morceaux là. L'économie est vraiment le maître mot dans ce type de sortie, moi j'étais toujours à 70% dans le plat, et à 80% dans les montées, je savais qu'il me restait une large marge de manoeuvre mais je gardais des forces pour la fin, et je ne les ai même pas utilisées.

 

En fait je pense que tu roules trop tout seul. Je suis en club depuis des années et ça forge une façon de rouler différente, je le vois tout de suite quand je roule avec des cyclos comme toi ou Franck, c'est évident. Nous en club, on a un train et on s'applique à le maintenir, les variations brutales de rythmes sont gommées et on est à l'économie sur la majeure partie de la sortie. Les solitaires, vous roulez pour vous, comme vous le sentez à l'instant t, ça crée une façon de faire qui n'est pas homogène et ça risque de vous épuiser plus rapidement. Je ne sais pas si c'est ça, mais j'ai eu cette impression hier.

 

Mais à part ça et l'autre débile qui hurlait dans son micro, c'était une superbe journée.

 

Et surtout, je n'ose même pas imaginer les pros qui vont se battre là dedans... c'est vraiment un autre monde!

 

@ Franck: il y a vraiment du danger de fou dans ce type d'événement. On a vu une gamelle, si le gars était tombé à droite au lieu d'à gauche, il passait sous une remorque...à purin! Je n'ose imaginer l'épitaphe!

 

J'en ai vu un autre dans une descente, style missile, qui a frôlé une voiture de très près (n'est-ce pas T...), j'ai eu un moment de crainte bien réel!

 

Trop de cyclistes partout, au milieu des voitures sur des routes à fort trafic, c'est craignos grave et il faut être particulièrement attentif à tout moment.

Modifié par Michel DURY
  • Like 1
  • Confus 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 3 heures, Franck PASTOR a dit :

 

À ce qu'a répondu Thierry, j'ajoute que c'est justement particulièrement difficile dans une «randonnée» belge de ne pas se mesurer à autrui. C'est leur ambiance qui veut ça.

 

Il n'y a pas de classement mais même si on y roule seul, ce qui est mon cas la plupart du temps, l'ambiance est toujours très compétitive. La moindre bosse est prétexte pour faire la course avec le ou les cyclistes à côté de soi, et sur les portions roulantes on voit des groupes de tailles diverses se former, parfois de véritables pelotons, dont les membres prennent des relais comme en compétition.

 

La seule différence que j'ai vue avec une cyclosportive (donc avec classement), c'est que les participants s'arrêtent plus souvent, la plupart du temps au sommet des côtes, pour «discuter le coup» ou attendre les éventuels compagnons de sortie plutôt que pour se reposer. Le reste du temps, c'est à fond les gamelles !

Ben en France c'est exactement pareil dans toutes les randos organisées par les clubs, pas de classement bien sur, mais au départ ça part immédiatement à bloc histoire de  faire la sélection et c'est idem toute la rando, les bosses sont montées à bloc, pareil pour les relances, relais pris comme en course (pour ceux qui peuvent....) et même si on s'arrete (un peu) au ravito. 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 48 minutes, Franck PASTOR a dit :

Il aurait donc franchi la ligne et percuté une voiture en sens inverse.

C'est une des raisons qui font que je ne participe plus guère à ces cyclos sur route ouverte bien sur sans classement, mais qui demeurent de pseudos courses pour beaucoup de participants et donc avec pour conséquence un moindre respect du code de la route évidemment pour ne pas perdre les roues. 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

10.000 c'est vraiment impressionnant.  Si je devais faire le parcours je crois que je préfèrerais le faire à une autre date quitte à s'organiser à plusieurs. La dernière rando cyclo à laquelle j'ai participé c'est la Cholet Pays de Loire et il y a à tt cassé 1.000 participants. Bon et bien au km15 méga chute d'une 50aine de vélos, un bazar infernal, des fractures des vélos cassés, des plaies et bosses, le pied quoi.....pour moi c'est terminé ces trucs de masse qui pour beaucoup sont en fait des pseudos competr sans aucune sécu.

  • Confus 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est vrai, il n'y avait absolument rien au niveau sécurité. Des cyclos partout, et rien pour encadrer ou limiter les risques. Je n'ai vu qu'un seul endroit où du personnel nous protégeait un tout petit peu du trafic.

 

Pas trop ma tasse de thé non plus j'avoue.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 7 minutes, Michel DURY a dit :

C'est vrai, il n'y avait absolument rien au niveau sécurité. Des cyclos partout, et rien pour encadrer ou limiter les risques. Je n'ai vu qu'un seul endroit où du personnel nous protégeait un tout petit peu du trafic.

 

Pas trop ma tasse de thé non plus j'avoue.

 

Chacun roule sous sa propre responsabilité et dans les limites du code de la route y compris dans ce genre de randos sur route ouverte. Raison supplémentaire, pour moi, de préférer rouler seul la plupart du temps. Quand on est dans un groupe, c'est trop souvent un grand n'importe quoi au niveau du respect des règles de sécurité. Par exemple, si le gros de la troupe décide de griller un feu, le reste va suivre. Autre exemple, si le leader rate un virage, ceux qui suivent vont faire pareil…

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 Share





×
×
  • Créer...