Les Émirats arabes unis mettraient au point des montagnes artificielles pour durcir le parcours des championnats du monde 2028.
Combien d’années faudra-t-il attendre pour revoir un sprinter avec le maillot arc-en-ciel. Fin 2023, lors de l’attribution des championnats du monde de cyclisme 2028 à Abu Dhabi aux Émirats arabes unis, on pensait que c’était enfin la bonne. Il faut dire que le dernier sprint massif lors d’un mondial remonte au sacre de Peter Sagan en 2016 à Doha… Une éternité.
Mais les grosses cuisses du peloton devront certainement attendre encore ! Selon nos confrères espagnols du journal Marca, des montagnes artificielles seraient en cours de construction afin de durcir le parcours aux alentours d’Abu Dhabi, où se tiendront les épreuves. L’ascension d’Al Wathba, qui fait 1,4 km à 6% de moyenne, devrait être rallongée à 2 km avec les 500 derniers mètres à 11%. Une autre difficulté, plus longue et plus exigeante, devrait également voir le jour d’ici 2028.
Un terrain de jeu idéal pour Tadej Pogačar

Crédit : UAE Tour / Luca Bettini/SprintCyclingAgency
Tout dépendra du nombre de fois où ces ascensions seront escaladées, mais ce ne devrait donc pas être un championnat du monde taillé pour les sprinters, comme on pouvait s’y attendre. Les Émirats arabes unis, qui détiennent l’équipe UAE, rêveraient sans doute voir triompher un certain Tadej Pogačar sur les terres de sa formation… Tim Merlier, potentiel prétendant au maillot arc-en-ciel en cas de sprint massif, a montré son mécontentement : « Chaque génération de sprinteurs devrait avoir au moins une véritable chance de remporter un titre mondial. Je crains que cette chance ne se présente jamais pour moi », regrette le Belge.