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Freins patins ou disques ,


Gérard CRESPO
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On a déjà eu cette discussion sur l'usure des jantes, sur l'efficacité des systèmes respectifs dans différentes conditions .... et je ne veux plus rentrer là dedans simplement parce que toi, comme d'autres, ne voulez pas entendre ni croire les expériences vécues par certains ici-même, dont moi.

 

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En es tu bien sûr ?

Ce test est en conditions extrêmes. Mavic pour valider ses roues à enchaîné les descentes du Ventoux avec un cycliste de 90kgs.

Avec les disques tu aurais dans ces conditions, probablement, un glaçage des plaquettes, un voilage sensible et peut être irréversible des disques, et peut être une ébullition du liquide de frein

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Je vais modifier un peu ma réponse.

La température de transition vitreuse, température à laquelle la perte de caractéristique mécanique définitive, varie pour une résine époxydique entre 70° et 110°C (en théorie). Mais elle est liée au taux de réticulation initiale, c'est à dire le pourcentage de liaison chimique créé initialement lors de la polymérisation. Ce taux est loin d'être optimal, parce que le mélange entre la résine et le durcisseur doit être excessivement précis. Une quantité de durcisseur trop faible ne ralentit, par exemple, pas la prise; la prise n'aura jamais lieu.

Si le procédé industriel est maitrisé (taux de réticulation), ce qui est loin d'être certain chez tout le monde, ont peu resté sur les températures évoqués plus haut. Autrement, on estime que 50° à 60°C ne sont pas des températures déraisonnables. Pour un taux de réticulation élevé, on peut monter à des températures supérieures.

Sur le deuxième lien (je n'ai pas pu ouvrir le premier), l'article évoque des délaminations sur des contraintes finalement assez faibles (intensité et durée). Cet article ne dit pas à partir de quelle température de la jante, les difficultés sont apparues. Cette article confirme mes propos.

Le frein à disques n'est pas, comme évoqué par certains, un argument marketing. C'est une vraie réponse à un vrai problème.

Sur une jante aluminium, le problème est moindre. La perte de caractéristiques mécaniques intervient à des températures inférieures à 50° ou 60°C, mais elle n'arrive pas jusqu'à une perte TOTALE comme avec une résine époxydique.

J'avais été contacté, dans une autre vie, par le directeur technique d'un fabricant français de cadre carbone (la marque n'a ici aucune importance). Le sujet était autour de ces problématiques, liés à la fatigue et au taux de réticulation. C'était pour eux un sujet fondamental; j'avais transmis à plus compétent que moi.

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Quand je vois certains pros descendre mains aux cocottes, on peut se dire que non, tous ne savent pas descendre.

 

Les explications de Jérémie me semblent plausibles. Une autre possibilité, moins probable mais qui sait: une projection d’huile ou de matière grasse sur les disques.

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Le sujet est alors différent. Il y a régulièrement des cyclistes qui rencontrent des problèmes avec des jantes carbone en descente. Mais c'est dans une immense majorité avec des jantes à bas prix.

Il y a quelques temps une personne dans le milieu du cyclisme disait devant moi "avec le disque n'importe qui va pouvoir faire une roue carbone correcte voir bonne"

Mais à ce jeu, je ne serais pas surpris que l'on découvre d'autres problèmes avec ces roues

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Si je veux bien entendre chaques témoignages ..je te donne celui de Jérome qui est un gros rouleur et qui pour moi est une référence sur route 

En VTT tu a une grosse usure des jantes car les freinages sont trés appuyés et tu a énormément de saletés sur les jantes mais sur route ?

Perso je constate juste qu'avec des patins je n'ai jamais eu de soucis a part le manque de freinage sous la flotte ...depuis que j'ai des disques sur le Gravel plusieurs soucis ...j'apprend mais je me rend compet que c'est bien + compliqué que les patins et que le gain n'est pas terrible hors sortie sous la pluie ..

Toi tu est un trés bon mécano et connaisseur du système mais une grande majorité des cyclistes ne le sont pas ,  entretenir des disques et faire les bons choix n'est pas évident pour beaucoup ....

Bon a chacun de choisir mais les fabricants nous laisse de moins en moins le choix... 

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en descente tout le monde ne peut pas mettre les mains an bas du guidon, question de morphologie et pathologie (douleurs, rhumatismes... ) et certaines poignées sont trop loin

Certains vélos femmes permettent de mieux atteindre les poignées, là les constructeurs pourraient faire mieux pour tous, c'est bien plus important que de mettre des freins à disques

 

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Bon, ça va pas calmer les esprits, je le sens.

Je précise que bien que roulant en patins, je suis convaincu de l'intérêt du disque pour certains d'entre nous.

Bref, Simon Pellaud a fait une grosse chute lors du tour d'Emilie après la défaillance de ses disques dans une descente. D'après lui, il a pris a un nid de poule qui a déplacé la manette gauche et s'est vite rendu compte que les 2 freins (avant et arrière) ne répondait plus.

https://tinyurl.com/y5xqdxjh

 

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Ce n'est pas ce qu'il veut dire. Bien sûr qu'on doit se servir des deux freins dans une descente. Mais que les deux durites des freins défaillent en même temps, c'est très improbable.

Que le liquide de freinage qu'elles contiennent soit porté simultanément à ébullition par un freinage trop long, c'est par contre possible. Ce n'est pas pour rien qu'on apprend en automobile à freiner de préférence par à-coups dans les longues descentes, et c'est la même chose à vélo…

http://www.le-pilote-automobile.com/2014/01/10/tout-savoir-sur-le-role-du-liquide-de-frein/

C'est d'ailleurs valable pour les freins sur jantes : un freinage fort trop long surchauffe les jantes et risque de les endommager, avec tous les risques que cela comporte. S'agissant des boyaux, il y a également risque de faire fondre la colle…

 

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Bon, là ça exclut la surchauffe du liquide puisque la défaillance s'est faite en début de descente. Mais ça me rend perplexe : comment un levier de freins peut-elle être déplacé de dix centimètres (c'est énorme !) par un choc dû à un nid-de-poule ? Le serrage de ce levier devait être sacrément défaillant. Et surtout comment diable cela a-t-il pu affecter ensuite les deux freinages, et aussi longtemps après le choc ? Il devait y avoir quelque chose qui clochait déjà dans les circuits des deux freins, et ce avant le choc.

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En VTT tu a une grosse usure des jantes car les freinages sont trés appuyés et tu a énormément de saletés sur les jantes mais sur route ?

Sur mes routes, pendant les «mauvaises» saisons belges (automne-hiver-printemps) c'est pareil. Par mauvais temps mes routes sont couvertes de boue, et de boue sablonneuse qui plus est. Le sable, rien de mieux pour user la transmission et… les jantes, lors des freinages avec freins sur jantes. Je l'ai déjà dit plusieurs fois, c'est la principale raison qui me fait apprécier les freins à disques de mon nouveau vélo.

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Dans le cas d'un freinage à disques, le freinage est à proximité du moyeu. Donc quand le cycliste freine, le moyeu va ralentir. Sauf que les forces d'inertie, engendrées par le roulement, qui s'exercent à la périphérie de la roue (pneu), s'oppose au ralentissement. Cela engendre une contrainte (moment de force) qui se concentre à la jonction flasque du moyeu/têtes de rayon. Pour diminuer les contraintes à cette jonction, on peut diminuer la tension du rayon en croisant le rayonnage. 

Il faut comprendre que, on en parlait précédemment, que l'énergie dissipée par un ralentissement est la même dans le cas d'un freinage à patins (échauffement de la jante et des patins, engendrant une perte de qualité du freinage et des caractéristiques mécaniques insuffisamment préservées au niveau de la jante) que d'un freinage à disque. Elle ne se concentre juste pas au même endroit.

Sur un freinage à disques, les contraintes sont au centre la roue; sur un freinage à patins, elles sont en périphérie.

Il faut comprendre que, puisque tu travailles à la SNCF, il y a 50 ans, les essieux des trains étaient suffisamment gros pour supporter les contraintes du freinage; mais le train roulait au mieux à 100 km/h. La conception était empirique. Aujourd'hui, un TGV roule à 300km/h. On est entré dans l'ère du calcul de structures, de la résistances des matériaux, de la modélisation dynamiques des contraintes en 3D. Pour le vélo, c'est la même chose. Sauf que quand, en ingénierie de structures, on étudie les pièces faites avec l'empirisme d'antan, ça ne marche pas vis-à-vis des normes actuelles.

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