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Vuelta 2022


Messages recommandés

il y a une heure, Bernard MOREAU a dit :

Effectivement, on voit que Wright a les coudes bien écartés mais dans une position qui pourrait être tout à fait naturelle pour lui et dont il peut ne pas être du tout conscient.

 

https://www.youtube.com/watch?v=vAQv3n4-2is

Clairement su cette video on voit Roglic au mileu de la route se faire remonter et dépasser par les 4 autres, à au moins 2m sur sa droite, constatant sans doute qu'il ne peut aller plus vite, il se rabat vers  eux et percute Wright  qui gardait lui sa ligne. Par chance il tombe seul et n'entraine pas l'autre par sa manoeuvre fautive. Les propos fortement accusateurs qu'il tient ensuite ne tiennent pas une seconde.

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il y a 5 minutes, Bruno GUILLEVIC a dit :

 

https://www.youtube.com/watch?v=vAQv3n4-2is

Clairement su cette video on voit Roglic au mileu de la route se faire remonter et dépasser par les 4 autres, à au moins 2m sur sa droite, constatant sans doute qu'il ne peut aller plus vite, il se rabat vers  eux et percute Wright  qui gardait lui sa ligne. Par chance il tombe seul et n'entraine pas l'autre par sa manoeuvre fautive. Les propos fortement accusateurs qu'il tient ensuite ne tiennent pas une seconde.

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il y a 16 minutes, Bruno GUILLEVIC a dit :

 

https://www.youtube.com/watch?v=vAQv3n4-2is

Clairement su cette video on voit Roglic au mileu de la route se faire remonter et dépasser par les 4 autres, à au moins 2m sur sa droite, constatant sans doute qu'il ne peut aller plus vite, il se rabat vers  eux et percute Wright  qui gardait lui sa ligne. Par chance il tombe seul et n'entraine pas l'autre par sa manoeuvre fautive. Les propos fortement accusateurs qu'il tient ensuite ne tiennent pas une seconde.

Lorsque Roglic se fait remonter par la droite, Wright est un peu décalé vers la gauche par rapport aux 3 premiers. Cela a pu fausser l'appréciation de Roglic qui s'est rabattu pour se placer dans l'alignement des 3 premiers. Peut-être un manque de lucidité de sa part en fin d'étape. Ses accusations ne sont pas fondées.

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il y a 14 minutes, Thierry GEUMEZ a dit :

Lorsque Roglic se fait remonter par la droite, Wright est un peu décalé vers la gauche par rapport aux 3 premiers. Cela a pu fausser l'appréciation de Roglic qui s'est rabattu pour se placer dans l'alignement des 3 premiers. Peut-être un manque de lucidité de sa part en fin d'étape. Ses accusations ne sont pas fondées.

Oui c'est un peu dommage car ce n'est habituellement pas du tout son style. Au vu des conséquences de sa chute pour lui et son équipe, personne ne lui en voudra très certainement.

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il y a 41 minutes, Michel DURY a dit :

Assez d'accord avec ton point de vue, j'ai l'impression que les nouveaux champions sont poussés pressés  compressés et expurgés très rapidement. Il y a du stock en attente, un de perdu dix de retrouvés.

 

Je me demande si on aura encore des coureurs au long terme avec de longues et belles carrières, ou juste des flamboyants météors aussitôt vus aussitôt disparus, ou peu s'en faut.

Dans le passé, un leader de grand tour commençait à apparaître à 25/26 ans et ça pouvait durer jusqu'à 34/35 ans. Désormais, on a l'impression qu'a 25 ans, si tu n'as pas gagné un grand tour, il va être temps de se dépêcher 😄

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il y a 7 minutes, Thibaud CHERBONNEL a dit :

Dans le passé, un leader de grand tour commençait à apparaître à 25/26 ans et ça pouvait durer jusqu'à 34/35 ans. Désormais, on a l'impression qu'a 25 ans, si tu n'as pas gagné un grand tour, il va être temps de se dépêcher 😄

Je me demande si tout cela ne fait pas partie de notre évolution qui va plus vite que l'évolution physiologique.

Un siècle plus tôt, les jeunes devaient adopter très tôt une vie d'adultes. Pas de longues années d'études, aller bosser, fonder une famille...

Ensuite, la 2e GM, les sixties... Les parents voulaient pour leurs enfants une vie moins difficile, plus de confort, du luxe...

On a allongé les études. En même temps, on a voulu que les enfants restent plus longtemps des enfants, on a allongé l'adolescence, on a connu la majorité à 20 ans et plus. Les jeunes se sont rebiffés. Majorité à 18ans, sexualité vécue plus précocement. Les adultes les auraient-ils surprotégés ?

Aujourd'hui, on a un peu l'impression qu'ils oscillent entre l'envie de rester jeunes et celle d'être adultes. Mais physiologiquement, nous n'avons pas changé aussi rapidement. Le déplacement de l'âge adulte, physiquement, est une évolution génétique, donc lente. Quelque part, à 20 ans, on est déjà adulte. Et dans la même idée, on pourrait être déjà vieux et fini à 60 ou 70 ans...

 

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Il y a 1 heure, Clementine SETA a dit :

Bonjour Berny. 

Une remarque par rapport à ton message : force est de constater qu'Evenepoel (si tu veux éviter Remco, appellation qu'il est facile de privilégier pour son nombre de lettres plus réduit) n'est pas le seul phénomène de précocité dans le cyclisme actuel. Le top 10 de la Vuelta, tel qu'il se dessine à ce jour, le montre bien : 1 - Evenepoel; 3 - Ayuso; 4 - Rodriguez; 6 - Almeida; 7 - Arensman

La moitié des coureurs a moins de 25 ans, et pour la plupart beaucoup moins. 

Une décennie de cela, on continuait à considérer que l'âge de la maturité, en cyclisme, était 28-30 ans. 

 

Il est difficile d'analyser les raisons d'un tel bouleversement : 

- changement d'un paradigme de pensée et levée des barrières mentales pour ces jeunes coureurs? 

- modification de la formation des jeunes dans certains pays?

- et, plus douteux mais non impossible, transformations physiologiques chez les jeunes générations? 

Certes, l'histoire du cyclisme nous a habitués à nous méfier des trop belles  histoires et nous a appris à ne pas être  naïfs, mais l'éventuel usage d'un nouveau type de pharmacopée n'est pas la seule hypothèse expliquant la percée de ces jeunes. 

 

Le corollaire : des espoirs annoncés qui ne concrétisent pas, peut-être à cause  d'une trop grosse charge de travail imposée à un moment qui devrait rester un âge de formation; et un nombre croissant de carrières écourtées pour phénomènes de fatigue précoce, physique et mentale.  Ce que je ne souhaite bien sûr pas à Evenepoel. 

 

 

 

Bonjour Clémentine,

 

Pour pour ce qui est de l'habitude qu'ont pris certains d'appeler Evenepoel par son prénom plus que par son nom, ton explication est fondée, j'ajouterai qu'il y a deux syllabes dans son prénom contre quatre dans son nom et qu'il est plus facile pour certains de prononcer et d'écrire Remco plutôt qu'Evenepoel. 

 

Ecrire Evenepoel est plus long et compliqué qu'écrire Remco, et il y a des gens qui n'aiment pas les complications, qui sont dépassés à la plus petite.

 

Tu as raison sur le fait qu'Evenepoel n'est pas le seul jeune à s'illustrer, notamment sur cette Vuelta, mais il y a s'illustrer et s'illustrer, et Evenepoel est bien au dessus du lot des autres jeunes, il est même au dessus des coureurs confirmés.

 

Ensuite, ce n'est pas la section dédiée pour en parler je le sais, mais il faudra un jour se poser la question du niveau de l'équipe Quick-Step tout au long de l'année, des années, sur les classiques et maintenant peut-être sur les grands Tours et se pencher un peu sur la façon de travailler de  Patrick Lefevere.

 

Bon vélo à tous.

 

 

 

Modifié par Berny
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il y a 10 minutes, Guillaume LEROYER a dit :

Bizarre, je n'ai vu aucun belge citer leur dernier vainqueur d'un grand tour.

J'imagine que vous le connaissez quand même ? (les autres n'ont pas le droit de répondre)

Même si on ne s'en souvenait pas, on nous l'a déjà rappelé plusieurs fois dans le reportage télé de cet après midi, puisqu'on a le plaisir de pouvoir suivre l'étape à la TV belge.

Je ne vais pas tricher : si on m'avait posé la question à froid, j'aurais fait le loup. 😄

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il y a 2 minutes, Nicolas JOARY a dit :

Même si on ne s'en souvenait pas, on nous l'a déjà rappelé plusieurs fois dans le reportage télé de cet après midi, puisqu'on a le plaisir de pouvoir suivre l'étape à la TV belge.

Je ne vais pas tricher : si on m'avait posé la question à froid, j'aurais fait le loup. 😄

 

Effectivement, ce n'est pas le coureur le plus connu de l'histoire du cyclisme belge.

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Il y a 2 heures, Nicolas JOARY a dit :

Je me demande si tout cela ne fait pas partie de notre évolution qui va plus vite que l'évolution physiologique.

Un siècle plus tôt, les jeunes devaient adopter très tôt une vie d'adultes. Pas de longues années d'études, aller bosser, fonder une famille...

Ensuite, la 2e GM, les sixties... Les parents voulaient pour leurs enfants une vie moins difficile, plus de confort, du luxe...

On a allongé les études. En même temps, on a voulu que les enfants restent plus longtemps des enfants, on a allongé l'adolescence, on a connu la majorité à 20 ans et plus. Les jeunes se sont rebiffés. Majorité à 18ans, sexualité vécue plus précocement. Les adultes les auraient-ils surprotégés ?

Aujourd'hui, on a un peu l'impression qu'ils oscillent entre l'envie de rester jeunes et celle d'être adultes. Mais physiologiquement, nous n'avons pas changé aussi rapidement. Le déplacement de l'âge adulte, physiquement, est une évolution génétique, donc lente. Quelque part, à 20 ans, on est déjà adulte. Et dans la même idée, on pourrait être déjà vieux et fini à 60 ou 70 ans...

 

L'évolution physiologique est invariable, au moins si l'on est pas sur le temps long, voir très long. L'adaptation au milieu sociologique et culturel, c'est encore autre chose. Et l'on peut aller si vite et si loin dans ce registre, que l'on pourrait finir par se perdre de vue, si l'on n'y prenait garde. C'est d'ailleurs à mon sens, la raison d'être des progressismes en vogue actuellement.  

 

Le sens commun est remis en cause, sous prétexte d'évolution. Or, si celui-ci est tel qu'en lui-même, c'est bien parce que l'Homme aura fait son expérience, sur le temps long, là aussi. Et comme toujours ce sera adapté, non seulement à son milieu, mais aussi à ce qui structure sa raison. L'on voudrait nous donner à croire que nous ne serions plus tel qu'en nous-même, parce que l'environnement, la perception de notre réalité aurait changer. 

 

Investir des représentations, ici celles de l'âge adulte, peut fournir la reconnaissance formelle du milieu, mais ne peut être le gage de sa réalité. La question se posait moins alors, car l'écart entre l'âge social et l'âge mental était moins marqué. La réalité de sa condition poussait à l'émancipation, comme tu le dis, travailler, fonder une famille, etc ...  Et  l'on finissait par devenir et se reconnaître dans l'image que l'on donnait de soi alentour. 

 

Je crois que tu as raison dans ton analyse. L'oscillation dont tu parles, semble partager les jeunes adultes entre deux mondes. Forcément pourrait-on dire, puisque les contours de la réalité sont plus floues. Et qu'on ne s'accapare que ce que l'on identifie clairement comme désirable. Les adultes eux-mêmes ne représentant plus qu'une forme mal définie de réalité. Il devient difficile alors de s'appartenir, puisque cela passe normalement par la reconnaissance du monde des adultes, et que celui-ci est remis en cause dans son existence même. 

 

Avoir fait du citoyen un consommateur, aura certainement eu un impact majeur. Le citoyen fait partie de la société du vivre ensemble, il est une composante de celle-ci, et à ce titre à une voix à faire entendre. Le consommateur fait partie d'un panel qu'il convient de satisfaire en comprenant, provoquant, et devançant ses désirs. Il répond d'une logique de marché, et à ce titre  à un pouvoir d'achat qu'il convient de capter. L'approche, comme l'implication des deux n'est pas comparable. La logique a changé.

 

Tout est son contraire, toujours. Avant tu n'avais pas le choix, tu prenais ce qu'il y avait. Désormais, il devient normal de choisir, et consommer est une injonction ! Avant, tu pouvais donc exister au-delà de tes choix, plus maintenant. La consommation est devenue l'expression de ta personne, et s'abstenir reviendrait à se nier. 

 

De la même manière, nous choisissons désormais tout ce qui devrait dire notre réalité, au premier rang de quoi, notre identité ... Dite de genre. Au moment où tout devient possible, comme de déterminer par soi-même ce que nous sommes, il devient explicite que les repères, ceux qui nous évitent de nous perde en nous permettant de nous reconnaître, et donc d'investir la réalité, auront été remis en cause et vider de leur substance. Il nous devient donc impossible de faire société, puisque celle-ci est atomisé en autant de repères que d'individus. 

 

Exister dans le regard de l'autre est le fondement de tout être social. Aller à l'encontre de la nature, ici humaine, c'est tenter de confondre et de perdre l'individu. Celui-ci, ne pouvant s'appartenir au-delà de la petite communauté affinitaire en laquelle, et où seul il se reconnait, il se prive de son identité comme de son appartenance. Puisque c'est celui qui ne m'est pas semblable, uniquement, qui peut dire de moi qui je suis. Cette autarcie à la limite de l'autisme, en lieu et place d'une vaste communauté identitaire, la famille humaine en laquelle je peux prendre ma place, fait de moi un être perdu. 

 

Ne pouvant me reconnaître, j'investis des représentations de mon appartenance, des codes, censés êtres les marqueurs de mon identité. En un mot, ne pouvant être par essence, je m'octroie les symboles d'une identité de façade. Je remplis alors mon vide intérieur de toutes ces choses dont j'ai besoin pour exister. 

 

Je suis devenu l'homme réduit à ce qu'il peut consommer, comme les poulets sont réduits à ce qu'ils peuvent donner de production. J'ai pris ma place dans le cercle de la consommation, je suis un fruit, et un produit d'un système global, dont je ne suis plus qu'une composante. 

 

Tout ceci pour satisfaire au besoin tyrannique irrépressible d'autres psycho-névroses, mais ayant elles vocation à devenir les acteurs, économique et politique majeurs, de cette sinistre farce. La comédie humaine.

 

Si à 20 ans on est adulte, physiologiquement c'est un fait, il ne semble plus guère y avoir d'âge auquel on le devient, puisque là-aussi ce serait un choix. Autant dire, que tant que c'est un choix supposé, il n'en a pas de réalité. Par contre, l'âge ou l'on serait fini, n'aurait rien d'un choix, lui, puisqu'il dépendrait toujours du regard extérieur se posant sur nous.

Modifié par Franck Steinel
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