Aller au contenu

Objectif 10.000 - 21


Michel DURY
 Share

Messages recommandés

Par chez moi, une montée fait maximum 1 km, alors le contraste avec les Pyrénées est énorme!

On avait fait le Bales ensemble et j'ai eu très dur, mais j'ai fait aussi Peyresourde 2 autres fois seul et j'en ai bavé grave à chaque montée :-)

Je suis explosif, sur 500 mètres ou 1 km ça va très bien, mais au delà ce sera l'entraînement qui fera la différence, et je ne l'ai pas. Ceci dit, je ne tiens pas non plus à me crever dans ce genre de montées de la mort, je préfère nettement rouler peinard sans me casser le dos ou flâner sur les berges d'un beau lac de montagne, je n'ai plus rien à prouver.

On s'était bien amusés aussi dans l'Hospice de France, quelle folie!!! 'tain j'ai eu dur là.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

je n'ai plus rien à prouver

Pffff ! Excuse classique avant toute confrontation de celui qui n'est pas certain de gagner ?

Si n'avais vraiment plus rien à prouver, tu me laisserais devant toi dans les côtes ?

Sinon je confirme ton diagnostic : tu es explosif sur 1 km. Nous manquons de longues côtes dans nos contrées pour acquérir le coup de pédale et le rythme spécifiques à la montagne. Celle de Fumay vers Oignies en Thiérache est tout à fait adaptée à cet apprentissage ? Dommage que ce soit si loin de chez moi. 

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Thibaud, je ne tire pas gros, ce sont tous les autres qui poussent petit, la nuance est importante :-)

Et puis le Peyresourde, pour un petit belge habitué à de tous rikikis dénivelés, c'est le bout du monde. Au niveau psychologique c'est pas mal non plus car quand tu arrives aux 2/3, tu vois très bien les quelques lacets finaux et tu te demandes vraiment ce que tu fiches là, purée, au lieu de boire un verre à une terrasse en regardant les jolis bikinis comme ceux du sud.

Si tu ne le connais pas, je le conseille, il est magnifique. Mais je comprends que pour les montagneux ce ne soit pas si terrible que ça, ils ont l'habitude.

Et surtout, n'oublie pas que j'ai un handicap important avec cette vertèbre explosée, je t'assure, ce n'est pas cool du tout.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

je ne tire pas gros, ce sont tous les autres qui poussent petit

Si, tu tires gros ! Ca ne te pose pas de problème sur les courtes ascensions parce que tu es explosif mais tu dois rendre les armes si la montée se prolonge. Et ta verbèbre... elle a bon dos (ok, c'est facile).

Demande à Franck, il t'expliquera les vertus de la moulinette.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est vrai que Franck est...étonnant. On croirait toujours qu'il va prendre deux semaines pour monter, mais petit à petit il rattrape le coup et finalement il n'est jamais bien loin, il m'a surpris plus d'une fois.

Et question endurance sur le long, il est plus costaud que moi, c'est indéniable.

Mais bon, au niveau mental je ne suis pas du tout dans le coup cette année.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'ai toujours été endurant. Par contre, mon niveau d'explosivité est proche du zéro absolu. Ça peut déjà expliquer une bonne part de nos différences.

Disposer de plus petits braquets permet évidemment de gérer plus facilement un effort particulièrement long comme la grimpée d'un col. En cas de coup de moins bien, il faut mettre plus petit, c'est comme ça qu'on fait durer l'effort quand même. Alors autant en disposer, de ces braquets plus petits !

Et par ailleurs, je n'ai jamais compris pourquoi on devrait tourner les jambes nettement moins vite en côte que sur le plat. De fait, mes petits braquets sont là pour me permettre de recréer les mêmes sensations musculaires de pédalage dans les côtes, mêmes raides, que j'éprouverais sur le plat, pour une même intensité d'effort.

Vu mon niveau qui n'a jamais été et qui ne  sera jamais exceptionnel, les braquets proposés en première monte sur tout vélo de route sont complètement incompatibles avec mes prérequis, à moins de me contenter de grimper des cols à maxi 5%… J'ai donc dû les adapter.

Le grimpeur luxembourgeois Charly Gaul, connu pour ses fréquences de pédalage élevées pour son époque, aurait dit, selon sa biographie écrite par Jean-Paul Ollivier: « On a souvent fait remarquer que j'avais toujours plus petit que les autres. Je n'aime pas me faire mal aux jambes et je songe à ménager mon cœur. » Il aurait pu tout aussi bien parler pour moi. ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 Share





×
×
  • Créer...