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Attrait pour la technique, apanage des cyclos?


Bruno GUILLEVIC
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Bonjour,

C'est une question que je me suis posée à plusieurs reprises face à la surprise  devant le manque d'intérêt de certains cyclistes pros pour tout ce qui touche à la technique autour du vélo. Pratiquement tous ceux que j'ai pu cotoyer dans ma région, autant ceux des années 90/2000 que plus récemment, ne semblent pas du tout passionnés par le sujet. La réponse qu'ils font est: on prend ce qu'on nous donne et si besoin on demande quelques adaptations de réglage ou parfois on fait part de nos impressions, sans plus.

Par ici il y a quelques pros retraités qui, à la limite pour certains, savent à peine changer une chaine ou une cassette, chez les amateurs c'est sensiblement identique, je suis souvent convié à. changer chaine ou cassette chez un 50naire voisin qui courrait en National auparavant

Au contraire des cyclosportifs qui semblent beaucoup plus majoritairement se passionner pour cet aspect.

J'imagine qu'il doit quand même y avoir des cas différents mais je n'en ai pas rencontré beaucoup.

Qu'en pensez vous?

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De l'attrait pour la technique, il y a cela dans tous les domaines qui en comportent. Certains praticants se passionnent pour ça, d'autres s'en fichent ou s'en préoccupent très peu.

La marque, la matière, l'épaisseur, le type de filet et son éventuelle absence... Demande à un guitariste ce qu'il met comme cordes sur sa (ses) guitare(s), à quelle fréquence il en change...

Il t'en parlera en long et en large ou il te dira qu'il s'en fout du moment que ça lui permet de jouer comme il le veut. Et peut-être qu'il se situera quelque part entre les deux extrêmes. Tout existe.

Il semblerait que l'intérêt pour l'aspect technique et matériel soit davantage marqué chez les hommes que chez les femmes, mais ça évolue sans doute aussi.

 

Modifié par Nicolas JOARY
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il y a une heure, Bruno GUILLEVIC a dit :

Bonjour,

C'est une question que je me suis posée à plusieurs reprises face à la surprise  devant le manque d'intérêt de certains cyclistes pros pour tout ce qui touche à la technique autour du vélo. Pratiquement tous ceux que j'ai pu cotoyer dans ma région, autant ceux des années 90/2000 que plus récemment, ne semblent pas du tout passionnés par le sujet. La réponse qu'ils font est: on prend ce qu'on nous donne et si besoin on demande quelques adaptations de réglage ou parfois on fait part de nos impressions, sans plus.

Par ici il y a quelques pros retraités qui, à la limite pour certains, savent à peine changer une chaine ou une cassette, chez les amateurs c'est sensiblement identique, je suis souvent convié à. changer chaine ou cassette chez un 50naire voisin qui courrait en National auparavant

Au contraire des cyclosportifs qui semblent beaucoup plus majoritairement se passionner pour cet aspect.

J'imagine qu'il doit quand même y avoir des cas différents mais je n'en ai pas rencontré beaucoup.

Qu'en pensez vous?

Peut être est ce parce que les pros et/ou les amateurs de très haut niveau sont passé depuis très jeunes dans des structures qui encadrent la partie technique et que donc ils se laissent "porter".

Quant aux cyclos, tu en as de tous... certains qui s'en foutent royalement, d'autres qui sont passionnés... 

En ce qui concerne la mécanique, l'implication peut-être aussi fonction de ton porte-monnaie... plus jeune et moins bien payé, je me suis mis à la mécanique un peu par obligation, ça me permettait de monter des vélos en récupérant des pièces en promotion ou d'occasion à droite à gauche. 

Maintenant que ça va mieux, je ne monte plus complètement mes vélos, je fais juste de la mécanique basique (changer un cassette, un pédalier, faire un réglage de frein ou d'indexation, changer des plaquettes). Quand je serai à la retraite, le revenus vont à nouveau baisser je vais remonter mes vélos probablement...

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Il y a 2 heures, Nicolas JOARY a dit :

De l'attrait pour la technique, il y a cela dans tous les domaines qui en comportent. Certains praticants se passionnent pour ça, d'autres s'en fichent ou s'en préoccupent très peu.

La marque, la matière, l'épaisseur, le type de filet et son éventuelle absence... Demande à un guitariste ce qu'il met comme cordes sur sa (ses) guitare(s), à quelle fréquence il en change...

Il t'en parlera en long et en large ou il te dira qu'il s'en fout du moment que ça lui permet de jouer comme il le veut. Et peut-être qu'il se situera quelque part entre les deux extrêmes. Tout existe.

Il semblerait que l'intérêt pour l'aspect technique et matériel soit davantage marqué chez les hommes que chez les femmes, mais ça évolue sans doute aussi.

 

bonjour,

Pas certain que l'exemple du guitariste soit approprié, car derrière le changement de corde il y a un touché et un son qui en découle , et cela un musicien avec un peu d'expérience,  est capable de le ressentir !

Pour un cycliste, à partir du moment ou les vitesses passent correctement et les freins itou, c'est tout bon !

Mais pour en revenir à l'intérêt technique, c'est clair que certains sont des passionnés, d'autres moins !

Typiquement à voir sur les épreuves de Gravel, ou l'aide extérieure n'est pas autorisée, certains cyclistes se retrouvent un peu comme une poule ayant trouvé un couteau ! même pour démonter ne roue !

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Devant ces constats vis à vis des meilleurs sportifs à vélo et de leur relatif désintérêt pour la mécanique, j'avais émis l'hypothèse de deux causes: la 1ere c'est effectivement que dans ttes les équipes d'une part il y a un minimum de mécanos ou techniciens chargés de surveiller l'entretien et que les coureurs n'ont pas vraiment le choix du matos qui leur est attribué et que d'autre part ils sont tellement concentrés sur leurs méthodes d'entrainement, leur état de forme, leurs résultats qu'ils ont d'autres chats à fouetter,

Mais ça m'a  surpris de les voir souvent incapables de répondre précisément à des questions sur les choix à faire en terme de matos.

Alors que dans les groupes de cyclos il y a pléthore de spécialistes très pointus sur le sujet.   

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il y a 55 minutes, Bruno GUILLEVIC a dit :

Devant ces constats vis à vis des meilleurs sportifs à vélo et de leur relatif désintérêt pour la mécanique, j'avais émis l'hypothèse de deux causes: la 1ere c'est effectivement que dans ttes les équipes d'une part il y a un minimum de mécanos ou techniciens chargés de surveiller l'entretien et que les coureurs n'ont pas vraiment le choix du matos qui leur est attribué et que d'autre part ils sont tellement concentrés sur leurs méthodes d'entrainement, leur état de forme, leurs résultats qu'ils ont d'autres chats à fouetter,

Mais ça m'a  surpris de les voir souvent incapables de répondre précisément à des questions sur les choix à faire en terme de matos.

Alors que dans les groupes de cyclos il y a pléthore de spécialistes très pointus sur le sujet.   

bonjour,

Effectivement, pour les pros, il y a les mécanos, et la prise en charge de l'entretien, ce qui doit participer à l'éloignement du produit et de la technologie .

Pourtant avant d'être parmi les élites, ils étaient parmi les pléthores de cyclos! donc avaient ils de l'intérêt pour autant ? 

Le matos utilisé, est en partie imposé par les contrats de sponsors, cela implique surement de ne pas émettre d'avis sur tel ou tel modele, marque …Mais certains ont un peu de pouvoir et demandent des spécifications, comme un plateau oval ....

Je pense que leur intérêt est plus porté sur l'entrainement et l'optimisations physique.

Ce qui sous entend peut-être que au final, les gains technologiques apportés ne sont pas significatif que cela, un peu comme la discussion sur la différence entre un shim 105 / dura ace ... 😉

Au final il faut appuyer sur les pédales . Il me semble que ce dernier point ai posé problème il y a qq années, avec Jany Longo ...et l'équipementier de l'équipe de France ! une partie de réponse, ou l'on voit bien ou se place la priorité !

 

 

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Personnellement je m'intéresse aux composants de mon vélo mais je suis incapable de changer une cassette ou une chaîne C'est aussi pour cela que le vélo au sens large me coûte" bonbons" car je dois passer par un vélociste . 

Il n'y a pas que dans le domaine du vélo que je suis nul . Je suis nul dans tous les domaines du bricolage et c'est parfois désespérant. J'envie donc tous ceux qui ont " la main à tout " car ce n'est pas le cas chez moi. D'ailleurs les seuls outils que j'ai se réduisent à : quelques tournevis , un petit marteau, une pince et un cutter. 

C'est pourquoi à l'âge de la pension j'ai vendu mon habitation rurale entourée d'un jardin de 36 ares pour un appartement où tout l'entretien de 'extérieur est effectué par un jardinier . Comme je suis en copropriété tout ce qui concerne les communs est l'apanage du syndic donc je ne dois pas mettre la main à la pâte mais bien au portefeuille !

Par contre j'ai un diplôme d'instituteur, puis deux masters ( langues germaniques et criminologie ) , des formations professionnelles poussées en analyse criminelle, en profilage et psychologie du criminel et du prédateur sexuel, en criminalité organisée en matière de stupéfiants que j'ai suivies aux Pays-Bas, au Canada (VI Class) et à Quantico ( Virginie ) à l'Académie du FBI (DEA) mais je ne puis rien faire de mes dix doigts en matière de bricolage. D'ailleurs c'est mon épouse qui s'y colle quand il y a un petit truc à faire et je dois bien avouer que cela m'arrange très bien  !

Mon père n'était pas bricoleur mais Officier à la  Force Terrestre puis directeur d'une câblerie occupant plus de 500 personnes ,et n'était absolument pas bricoleur ( pas le temps )  . Je n'ai pas été bercé par la manipulation des outils ni le bruit des ceux-ci, ni obligé de solutionner un problème technique . Je n'ai donc pas été à" l'école du bricolage " et mes fils sont comme moi ils ont aussi deux mains gauches car je n'ai pas pu leur donner le " bon " exemple !

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il y a 3 minutes, Jacques VANDEWIELE a dit :

Personnellement je m'intéresse aux composants de mon vélo mais je suis incapable de changer une cassette ou une chaîne C'est aussi pour cela que le vélo au sens large me coûte" bonbons" car je dois passer par un vélociste . 

Il n'y a pas que dans le domaine du vélo que je suis nul . Je suis nul dans tous les domaines du bricolage et c'est parfois désespérant. J'envie donc tous ceux qui ont " la main à tout " car ce n'est pas le cas chez moi. D'ailleurs les seuls outils que j'ai se réduisent à : quelques tournevis , un petit marteau, une pince et un cutter. 

C'est pourquoi à l'âge de la pension j'ai vendu mon habitation rurale entourée d'un jardin de 36 ares pour un appartement où tout l'entretien de 'extérieur est effectué par un jardinier . Comme je suis en copropriété tout ce qui concerne les communs est l'apanage du syndic donc je ne dois pas mettre la main à la pâte mais bien au portefeuille !

Par contre j'ai un diplôme d'instituteur, puis deux masters ( langues germaniques et criminologie ) , des formations professionnelles poussées en analyse criminelle, en profilage et psychologie du criminel et du prédateur sexuel, en criminalité organisée en matière de stupéfiants que j'ai suivies aux Pays-Bas, au Canada (VI Class) et à Quantico ( Virginie ) à l'Académie du FBI (DEA) mais je ne puis rien faire de mes dix doigts en matière de bricolage. D'ailleurs c'est mon épouse qui s'y colle quand il y a un petit truc à faire et je dois bien avouer que cela m'arrange très bien  !

Mon père n'était pas bricoleur mais Officier à la  Force Terrestre puis directeur d'une câblerie occupant plus de 500 personnes ,et n'était absolument pas bricoleur ( pas le temps )  . Je n'ai pas été bercé par la manipulation des outils ni le bruit des ceux-ci, ni obligé de solutionner un problème technique . Je n'ai donc pas été à" l'école du bricolage " et mes fils sont comme moi ils ont aussi deux mains gauches car je n'ai pas pu leur donner le " bon " exemple !

 

Je dis souvent, moi, que j'ai deux mains droites, parce que je suis gaucher et maladroit. 🙂 Même changer une chambre à air me posait problème au début!

 

Mais petit à petit j'ai appris, à force d'essayer (et de m…er souvent lors des premières tentatives), à faire pas mal de petites choses sur le vélo. Bien sûr changer de chambre à air, et puis changer une chaîne, la cassette les plateaux, le pédalier, les câbles, purger et centrer des freins à disques, régler le jeu de la direction, etc.

 

C'est comme les sorties par mauvais temps : c'est toujours le premier pas qui coûte. Il faut se lancer à un moment, et ne pas se décourager si on se plante (ce qui peut toujours arriver, même au plus confirmé des mécanos du reste), mais au contraire persévérer. On finit par acquérir de plus en plus d'autonomie dans l'entretien de son vélo, et au final le plaisir de rouler grandit 🙂

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Il y a 1 heure, Jacques VANDEWIELE a dit :

Personnellement je m'intéresse aux composants de mon vélo mais je suis incapable de changer une cassette ou une chaîne C'est aussi pour cela que le vélo au sens large me coûte" bonbons" car je dois passer par un vélociste . 

Il n'y a pas que dans le domaine du vélo que je suis nul . Je suis nul dans tous les domaines du bricolage et c'est parfois désespérant. J'envie donc tous ceux qui ont " la main à tout " car ce n'est pas le cas chez moi. D'ailleurs les seuls outils que j'ai se réduisent à : quelques tournevis , un petit marteau, une pince et un cutter. 

C'est pourquoi à l'âge de la pension j'ai vendu mon habitation rurale entourée d'un jardin de 36 ares pour un appartement où tout l'entretien de 'extérieur est effectué par un jardinier . Comme je suis en copropriété tout ce qui concerne les communs est l'apanage du syndic donc je ne dois pas mettre la main à la pâte mais bien au portefeuille !

Par contre j'ai un diplôme d'instituteur, puis deux masters ( langues germaniques et criminologie ) , des formations professionnelles poussées en analyse criminelle, en profilage et psychologie du criminel et du prédateur sexuel, en criminalité organisée en matière de stupéfiants que j'ai suivies aux Pays-Bas, au Canada (VI Class) et à Quantico ( Virginie ) à l'Académie du FBI (DEA) mais je ne puis rien faire de mes dix doigts en matière de bricolage. D'ailleurs c'est mon épouse qui s'y colle quand il y a un petit truc à faire et je dois bien avouer que cela m'arrange très bien  !

Mon père n'était pas bricoleur mais Officier à la  Force Terrestre puis directeur d'une câblerie occupant plus de 500 personnes ,et n'était absolument pas bricoleur ( pas le temps )  . Je n'ai pas été bercé par la manipulation des outils ni le bruit des ceux-ci, ni obligé de solutionner un problème technique . Je n'ai donc pas été à" l'école du bricolage " et mes fils sont comme moi ils ont aussi deux mains gauches car je n'ai pas pu leur donner le " bon " exemple !

Je pense que tu as peur de mal faire.

Je bricole dans tous les domaines depuis mon enfance. J'ai fais beaucoup d'erreurs, beaucoup appris aussi. Aujourd'hui quelque soit le domaine on trouve des tutos bien faits qui permettent de se lancer. L'outillage est plus abordable et amorti dès la première intervention.

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Au delà de l' aspect technique / mécanique, j'ai été surpris en lisant certains interviews de pros qu'ils n'étaient pas tous tant que ça passionnés par le vélo, et que pour certains le moteur c'était la compétition, la gagne avant tout, qu'ils étaient cyclistes parfois par accident, comme ils auraient pu être footballeurs ou pilotes de rallye.

 

Sinon personnellement je bricole sur mes vélos, changer chaîne / cassette / patins / disques ça va, mais j'ai du mal avec ce qui demande plus de doigté (pour moi :classic_ninja: ) style JDD, réglage du jeu des moyeux, purge de freins...

 

Modifié par OnTheRoadToNowhere
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Cette question est intéressante. Si l'intérêt pour les sciences et la mécanique était étranger à l'aptitude à appuyer fort sur les pédales, s'agit-il d'une coïncidence étonnante ou d'une relation de cause à effet ?

 

Existe-t-il de telles oppositions quasi systématiques, ou "fatalités" identiques, dans d'autres domaines ? Les profs de math féminines sont-elles plus souvent moches physiquement que les enseignantes des autres matières scolaires ? Et les personnes de confession islamique sont-elles souvent des terroristes ?

 

 

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il y a 17 minutes, Thierry GEUMEZ a dit :

Cette question est intéressante. Si l'intérêt pour les sciences et la mécanique était étranger à l'aptitude à appuyer fort sur les pédales, s'agit-il d'une coïncidence étonnante ou d'une relation de cause à effet ?

 

Existe-t-il de telles oppositions quasi systématiques, ou "fatalités" identiques, dans d'autres domaines ? Les profs de math féminines sont-elles plus souvent moches physiquement que les enseignantes des autres matières scolaires ? Et les personnes de confession islamique sont-elles souvent des terroristes ?

 

 

 

S'agissant des cyclistes professionnels, comme l'a justement évoqué OntheRoadtoNowhere, leur moteur essentiel est la compétition, ce qui est logique. Ils ont un staff pour leur choisir et leur régler leurs vélos au quart de poil, donc ils peuvent faire plus ou moins abstraction du matériel qu'ils utilisent s'ils le souhaitent.

 

À mon avis, on doit trouver parmi eux le même genre de proportions de «bricoleux» que chez messieurs ou mesdames tout-le-monde : aussi bien des types qui s'en fichent royalement, comme Anquetil l'aurait été, lui qui pouvait laisser ses mécanos choisir ses braquets pour lui, que des types ultra-passionnés, comme Eddy Merckx qui passait un temps considérable à bricoler ses vélos et qui était capable de piquer une crise si l'angulation de son tube tube de selle n'était pas celle qu'il souhaitait au demi-degré près.

Modifié par Franck PASTOR
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Il y a 6 heures, Gérard CRESPO a dit :

Je pense que tu as peur de mal faire.

Je bricole dans tous les domaines depuis mon enfance. J'ai fais beaucoup d'erreurs, beaucoup appris aussi. Aujourd'hui quelque soit le domaine on trouve des tutos bien faits qui permettent de se lancer. L'outillage est plus abordable et amorti dès la première intervention.

Oui il y a cela, la peur de mal faire mais aussi cela m'énerve quand je me rends compte que je ne vais pas y parvenir . D'ailleurs mon épouse ( qui me connaît très bien après 52 ans de mariage ) me déconseille de " bricoler " car c'est souvent le bordel à la maison, Alors comme je suis pour la paix dans le ménage je ne m'aventure plus dans des entreprises pour lesquelles je ne suis pas qualifié. 

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Je ne connais pas beaucoup  de pros actuellement mais dans ma jeunesse en province j'en connaissais, des quasi voisins, dont un qui était équipier d'Hinault. Ils faisaient le minimum quand même quand ils étaient chez eux avec leurs vélos, il fallait bien coller les boyaux etc.  La technique ne les passionnait pas, et d'après ce qu'on me disait Hinault vraiment pas du tout. Il prenait ce qu'on lui donnait.

Pour ma part je ne suis pas passionné par le matos,  mais je sais à peu près tout faire d'utilitaire sur mon vélo : câbles chaîne, pneus, patins de freins, réglages de moyeux, de direction  etc. Ca ne demande pas de sortir de polytechnique, on gagne du temps (pas de vélociste dans le coin), de l'argent et on a l'esprit tranquille quand on se déplace. La seule chose que je ne touche jamais ce sont les rayons.  Je n'ai jamais eu un métier de bricoleur  non plus ( je pense à Jacques) , mais je m'y suis mis dans certains domaines, notamment quand j'ai dû rénover mon appartement  bien vieillot  alors que j'avais cassé la tirelire pour l'achat : peintures, parquet, plinthes, petite plomberie (robinets, évier) , réparations diverses ... Là non plus pas très compliqué,  ça s'apprend aussi, il faut un peu de temps. Ceci dit, ce n'est pas un loisir, je m'en passe très bien, mais s'il faut changer un robinet ou une serrure,  démonter un caisson de volet roulant pour remettre une attache,  pas besoin d'attendre un artisan ni de sortir un chéquier.

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Il y a 8 heures, Didier SALEMBIER a dit :

Pour les pros,le vélo est un simple outil de travail.Y'en a quand même qui s'intéressent passionnément au matériel. 

 

Je pense également la même chose. J'imagine que  le coureur pro, lorsqu'il ne court pas, doit sans doute être plus à l'écoute de son alimentation, sa condition physique que de pousser le mécano dans un coin pour "bricoler" sur son vélo.

 

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Je suppose que quand le coureur pro ne court pas mais qu'il s'entraine toujours, il ne bricole pas son vélo. Juste les crevaisons, les pneus usés. Il a peut être aussi un deuxième vélo ?

Peut être qu'il fait appel au vélociste de son village qui sera fier d'avoir un client connu ?

Modifié par Gérard CRESPO
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