Aller au contenu

Tour du pays basque 2024


Messages recommandés

Il y a 6 heures, Thierry GEUMEZ a dit :

De plus, les cyclistes roulent groupés pour économiser leur énergie, il n'y a pas beaucoup de centimètres entre la roue avant de l'un et la roue arrière de celui qui précède, la marge de manoeuvre est réduite... Il y aurait moins de chute si on interdisait le "drafting", comme en triathlon 😇

Il y a aussi des chutes impressionnantes et désastreuses en CLM. Après, cela ne concerne que le coureur lui-même.

https://www.youtube.com/watch?v=PbHfHIfiXe8

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 8 heures, Gérard CRESPO a dit :

Combien de coureurs ont chuté ? Peut être moins d'une dizaine mais avec trois grand leaders. 

Ça aurait été des coureurs de Caja Rural ou de Burgos-BH la course aurait elle été neutralisée ?

Je pense que non.

 

Honnêtement, je suis d'accord avec toi....

Si aucun des grands favoris n'avait été impliqué dans cette chute, je ne suis pas persuadé qu'il y aurait tout ce remue-ménage et ces remises en question.

 

Ca me fait penser à 1994 en Formule 1. Ratzenberger, dans le fond du classement qui se tue aux essais d'Imola le 30 avril... Un peu d'émoi et le sport continue. Le lendemain, en course, mort de Senna et branle-bas de combat pour améliorer la sécurité des monoplaces.

 

  • Like 4
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 1 heure, Frederic ANDRIEUX a dit :

Honnêtement, je suis d'accord avec toi....

Si aucun des grands favoris n'avait été impliqué dans cette chute, je ne suis pas persuadé qu'il y aurait tout ce remue-ménage et ces remises en question.

 

Ca me fait penser à 1994 en Formule 1. Ratzenberger, dans le fond du classement qui se tue aux essais d'Imola le 30 avril... Un peu d'émoi et le sport continue. Le lendemain, en course, mort de Senna et branle-bas de combat pour améliorer la sécurité des monoplaces.

 

Moi, je ne suis pas du tout d'accord.

Un exemple : lors du Giro 2011, Wouter Weilandt, un coureur peu connu se tue dans la descente du Passo del Pocco lors de la troisième étape. Cela avait provoqué une vague de réactions très fortes dans le peloton :

 

https://www.eurosport.fr/cyclisme/giro-d-italia/2011/pas-de-mots_sto2784007/story.shtml

 

Par la suite, le col du Monte Crosti qui devait être emprunté par les coureurs et dont la descente était particulièrement dangereuse avait été supprimé du parcours après protestation des coureurs (dont Contador):

 

https://www.7sur7.be/home/le-monte-crostis-la-route-de-la-mort-du-giro-video~a66b193e/?referrer=https%3A%2F%2Fduckduckgo.com%2F

 

Weilandt c'était le Ratzenberger du cyclisme. Mais dans ce cas, il y avait eu une réaction très forte.

 

Tout ça pour ajouter du spectacle au spectacle et de l'audimat. Les coureurs sont en partie responsables, mais les organisateurs portent aussi une grande responsabilité. Il suffit de regarder ce qu'ils proposaient comme descente sur la photo que montre le lien ci-dessous.

 

https://www.7sur7.be/home/le-monte-crostis-la-route-de-la-mort-du-giro-video~a66b193e/147161662/

 

Je me souviens très bien qu'à l'époque j'avais réagi sur ce forum pour critiquer ce choix des organisateurs. A l'époque peu de forumeurs étaient d'accord avec moi. A croire qu'ils préfèrent se régaler des larmes et du sang. Comme aux jeux du cirque dans la Rome antique.

Modifié par Michel ROTH
  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'entends que les coureurs sont responsables. Mais personne ne critique les organisateurs.

 

Pourtant, Jonas Vingegaard avait mis en garde en janvier contre la dangereuse descente au Pays Basque.

En effet, il y a quelques mois, Jonas Vingegaard faisait part de ses inquiétudes face à la descente empruntée hier lors de l'étape du Tour du Pays Basque, où une partie du peloton a subi une grave chute. Le double vainqueur du Tour a fait part de ses inquiétudes à l'agence de sécurité Safe Cycling, qui à son tour – en vain – s'est adressée à l'organisation du Tour du Pays Basque.

 

Safe Cycling est une entreprise spécialisée dans la sécurité des courses. Elle dialogue par exemple régulièrement avec les coureurs et les organisations à la recherche de solutions sécuritaires pour certaines situations de course, et elle se spécialise également dans la signalisation des points potentiellement dangereux. Lors d'une consultation constructive en début de saison, les inquiétudes de Jonas Vingegaard ont été soulevées quant à la dangereuse descente au Pays Basque, où Vingegaard a fini par se casser la clavicule et plusieurs côtes. 'Nous avons transmis cela à l'organisation, mais nous n'avons jamais reçu de réponse', a déclaré Markus Laerum, PDG de Safe Cycling, à Sporza.

 

Scandaleux, n'est-ce pas ?

 

Traduit du lien suivant :

https://www.wielerflits.nl/nieuws/jonas-vingegaard-waarschuwde-al-in-januari-voor-gevaarlijke-afdaling-baskenland/

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 9 heures, solanum34 a dit :

 cela va faire un peu rire   mais bon ..certes mais en matière de sécurité  on peut étudier  les hypothèses

 un feu arrière  avec détection  au  freinage ....certains coureurs se plaingent du bruit des hélico qui entendent pas les coup de freins

hé! C'est pas si %@!? que ça en à l'air.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Dans les années 70, j'étais ado, je me souviens des reportages sur les courses cyclistes comme le TdF. On avait de brefs bulletins d'info sur la course en cours d'après-midi, puis un "direct" un peu plus long pour l'arrivée. À la télé, le direct n'était pas long non plus.

Puis, on a commencé à transmettre l'une ou l'autre étape en "direct intégral", en espérant qu'il s'y passe quelque chose.

Aujourd'hui, toutes les étapes sont intégralement télévisées. Dès le départ, ça roule à fond pour "prendre l'échappée". Il faut montrer le maillot pour satisfaire les investisseurs.

Je me souviens qu'autrefois, c'était heureux de ne pas tout montrer, car certaines étapes étaient soporifiques. Le peloton roulait parfois à l'aise pendant l'essentiel de l'étape.

On ne veut plus ça. Il faut du spectacle, du frisson. Les risques et les frayeurs d'autrui assurent la poussée d'adrénaline sans effort pour le spectateur. Comme dans les jeux du cirque, en effet.

Le spectacle, c'est de l'audience. De l'audience, c'est du fric. Le sport, symbole de paix, de jeu, de saine émulation est en train de virer à la guerre, avec ses mensonges, ses bourreaux, ses victimes ses douleurs et ses larmes.

Je sais que nous n'avons pas voulu ça, mais on a tous un peu contribué, à notre manière. L'horreur est humaine, comme disait Coluche.

  • Like 3
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 8 minutes, Nicolas JOARY a dit :

Dans les années 70, j'étais ado, je me souviens des reportages sur les courses cyclistes comme le TdF. On avait de brefs bulletins d'info sur la course en cours d'après-midi, puis un "direct" un peu plus long pour l'arrivée. À la télé, le direct n'était pas long non plus.

Puis, on a commencé à transmettre l'une ou l'autre étape en "direct intégral", en espérant qu'il s'y passe quelque chose.

Aujourd'hui, toutes les étapes sont intégralement télévisées. Dès le départ, ça roule à fond pour "prendre l'échappée". Il faut montrer le maillot pour satisfaire les investisseurs.

Je me souviens qu'autrefois, c'était heureux de ne pas tout montrer, car certaines étapes étaient soporifiques. Le peloton roulait parfois à l'aise pendant l'essentiel de l'étape.

On ne veut plus ça. Il faut du spectacle, du frisson. Les risques et les frayeurs d'autrui assurent la poussée d'adrénaline sans effort pour le spectateur. Comme dans les jeux du cirque, en effet.

Le spectacle, c'est de l'audience. De l'audience, c'est du fric. Le sport, symbole de paix, de jeu, de saine émulation est en train de virer à la guerre, avec ses mensonges, ses bourreaux, ses victimes ses douleurs et ses larmes.

Je sais que nous n'avons pas voulu ça, mais on a tous un peu contribué, à notre manière. L'horreur est humaine, comme disait Coluche.

Il y avait aussi beaucoup moins d'argent à l'époque. J'ai déjà mentionné que depuis que Flanders Classics (une entreprise privée) avait repris l'organisation des courses flandriennes, c'est d'abord l'argent qui prime et non la sécurité. On n'emprunte plus le Mur de Grammont qui était emblématique du Tour des Flandres parce que cela rapporte plus à Flanders Classics de faire tourner plusieurs fois les coureurs autour d'un circuit final, avec des tentes VIP, en traversant plusieurs fois les mêmes bourgades qui paient à Flanders Classics un droit de passage exorbitant que la ville de Grammont a refusé de payer. Flanders Classics a aussi comme objectif de prendre l'Amstel Gold Race à son compte. Ne vous étonnez pas si le parcours futur est modifié !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 1 heure, Michel ROTH a dit :

J'entends que les coureurs sont responsables. Mais personne ne critique les organisateurs.

 

Pourtant, Jonas Vingegaard avait mis en garde en janvier contre la dangereuse descente au Pays Basque.

En effet, il y a quelques mois, Jonas Vingegaard faisait part de ses inquiétudes face à la descente empruntée hier lors de l'étape du Tour du Pays Basque, où une partie du peloton a subi une grave chute. Le double vainqueur du Tour a fait part de ses inquiétudes à l'agence de sécurité Safe Cycling, qui à son tour – en vain – s'est adressée à l'organisation du Tour du Pays Basque.

 

Safe Cycling est une entreprise spécialisée dans la sécurité des courses. Elle dialogue par exemple régulièrement avec les coureurs et les organisations à la recherche de solutions sécuritaires pour certaines situations de course, et elle se spécialise également dans la signalisation des points potentiellement dangereux. Lors d'une consultation constructive en début de saison, les inquiétudes de Jonas Vingegaard ont été soulevées quant à la dangereuse descente au Pays Basque, où Vingegaard a fini par se casser la clavicule et plusieurs côtes. 'Nous avons transmis cela à l'organisation, mais nous n'avons jamais reçu de réponse', a déclaré Markus Laerum, PDG de Safe Cycling, à Sporza.

 

Scandaleux, n'est-ce pas ?

 

Traduit du lien suivant :

https://www.wielerflits.nl/nieuws/jonas-vingegaard-waarschuwde-al-in-januari-voor-gevaarlijke-afdaling-baskenland/

Dans ce cas, c'est à Vingegaard et son équipe de faire le forcing pour dire si rien ne change...on ne vient pas. Plutôt que se mettre délibérément en danger

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 14 heures, Michel DURY a dit :

On voit bien que la route est en parfait état, cette histoire de racines d'arbre, c'est de l'enfumage.

Bon, je suppose que tu sais maintenant que tu écrivais des bêtises.
Si tu as écrit des excuses, je ne les ai pas vues.
C'est quand même gros que tu te fies à des images de télé prises de loin et très vite et que tu n'accordes aucun crédit à des coureurs qui y sont passés sur cette route.

 

PS, Tu as aussi écrit :
Sur les images de ce lien, on voit très bien l'état de la route, un vrai billard. Je ne vois aucune déformation, bien au contraire, mais bon..

Modifié par Bernard MOREAU
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 20 heures, Pierre PLANA a dit :

je regarde les images... ils ne sont même pas à fond au moment où ils tombent.

Le Lidl-Trek fait une erreur de trajectoire, il met un coup de frein alors qu'il est incliné. Remco n'est pas brillant non plus, il est clairement trop déporté dès l'entrée de virage et la chute derrière lui le déconcentre...

Incriminer les vélos parce qu'il freinent mieux et qu'ils sont plus rigides est une ineptie... Aujourd'hui tous les vélos freinent mieux et absorbent mieux les chocs de la route, ce qui va dans le sens de la sécurité. Pour les pneus, hormis sur Paris-Roubaix, ils ne sont pas à 32mm mais s'en rapprochent de plus en plus... sur mon expérience, ça ne ralentit rien. Quand aux jantes sans crochets, le seul vrai déjantage que j'ai vu, le coureur avait un boudin anti crevaison dans le pneu...

Certes ils permettent d'aller plus vite de ce fait. Mais peut-être faut-il limiter les développements sur les course en ligne pour que les coureurs ne puissent pas relancer à 80km/h à la sortie des virages...

L'interview de Chanteur est tronquée sur la plupart des sites d'information : il dit effectivement que les freins à disques permettent de freiner plus tard mais surtout il fustige les comportements et il dit que les coureurs ont le droit de freiner...

J'ai aussi la même impression que toi Pierre que le coureur de Lidl-Trek freine dans le virage et du coup il dérape....

Concernant le matériel et les freins à disques je reste persuadé que ça augmente les risques car les vélos deviennent des formules 1 et + tu vas vite + tu augmente les risques , il y a toujours eu des chutes dans les courses mais depuis quelques temps j'ai la nette impression que c'est tout le temps , les coureurs arrivent + vite dans les virages c'est trop.....

Évidemment c'est d'abord une erreur humaine mais quand ça roule vite tu dois suivre,  prendre des risques et être a la limite  . Comme certains l'ont dis chez les pros comme chez les amateurs il y a de bons et mauvais descendeurs et pilotes , le fait d'aller toujours + vite augmente la difficulté à piloter le vélo ....

 

  • Merci 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 10 heures, Frederic ANDRIEUX a dit :

Il y a aussi des chutes impressionnantes et désastreuses en CLM. Après, cela ne concerne que le coureur lui-même.

https://www.youtube.com/watch?v=PbHfHIfiXe8

 

Encore  une preuve que c'est une vitesse excessive en entrée de virage , erreur humaine mais le vélo c'est comme une moto on ne maîtrise pas une moto de 200cv comme une de 50cv ....

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Nos commentaires sur les causes des chutes me font penser à une chanson de Bob Dylan "Who killed Davey Moore" reprise en français par Gream  Allwright.

Bonne écoute et bonne réflexion...

Modifié par Gérard CRESPO
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

déclaration de Marc Madiot.

Depuis le début de saison, les chutes se multiplient, entraînant de nombreuses blessures. Les raisons ? "Parce que ça va de plus en plus vite avec des vélos plus performants et avec des coureurs de plus en plus compétitifs", avance Madiot. Selon lui, le niveau moyen du peloton est "extrêmement élevé" et qu'il n'a "jamais été aussi performant". Le peloton "est donc plus longtemps en boule, comme on dit dans le jargon cycliste, donc on augmente le risque", analyse le manager, qui a déjà remporté deux fois Paris-Roubaix. Et il avance une solution : il faut "une action véritable auprès des constructeurs de cycles pour dire qu'on revient en arrière".

En d’autres termes, il veut s’inspirer ce que ce fait par exemple dans le sport automobile afin de réduire la vitesse des coureurs : "Quand ça va trop vite sur un circuit, on fait ce qu'il faut au niveau de l'aérodynamisme pour ralentir les voitures, on diminue la puissance des moteurs, on trouve des solutions pour que la sécurité soit assurée".

 

Tout à fait, retour aux vélos artisanaux à tubes ronds et freins à patins.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 17 minutes, Diemer Peter a dit :

"Quand ça va trop vite sur un circuit, on fait ce qu'il faut au niveau de l'aérodynamisme pour ralentir les voitures, on diminue la puissance des moteurs, on trouve des solutions pour que la sécurité soit assurée".

 

Tout à fait, retour aux vélos artisanaux à tubes ronds et freins à patins.

Et concernant la réduction de la puissance des moteurs ? 😇 

 

  • Like 1
  • Haha 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 20 minutes, Diemer Peter a dit :

déclaration de Marc Madiot.

Depuis le début de saison, les chutes se multiplient, entraînant de nombreuses blessures. Les raisons ? "Parce que ça va de plus en plus vite avec des vélos plus performants et avec des coureurs de plus en plus compétitifs", avance Madiot. Selon lui, le niveau moyen du peloton est "extrêmement élevé" et qu'il n'a "jamais été aussi performant". Le peloton "est donc plus longtemps en boule, comme on dit dans le jargon cycliste, donc on augmente le risque", analyse le manager, qui a déjà remporté deux fois Paris-Roubaix. Et il avance une solution : il faut "une action véritable auprès des constructeurs de cycles pour dire qu'on revient en arrière".

En d’autres termes, il veut s’inspirer ce que ce fait par exemple dans le sport automobile afin de réduire la vitesse des coureurs : "Quand ça va trop vite sur un circuit, on fait ce qu'il faut au niveau de l'aérodynamisme pour ralentir les voitures, on diminue la puissance des moteurs, on trouve des solutions pour que la sécurité soit assurée".

 

Tout à fait, retour aux vélos artisanaux à tubes ronds et freins à patins.

 

Pourtant il me semble que pour ralentir les vélos, rien ne vaut des freins performants ? 😸

 

Pour diminuer la puissances des « moteurs » comme dit Madiot, il faut s'attaquer aux préparations médicales, c'est-à-dire souvent au dopage. Bon courage…

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 Share





×
×
  • Créer...